AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Devouchki (39)

Quand on a quelque chose… la pureté, le silence… on ne le remarque pas. J’ai lu quelque part que la chose la plus précieuse que le Seigneur nous ait donnée, ce qui a pour nous la plus grande valeur, c’est précisément ce que nous ne voyons et n’apprécions pas. L’air, par exemple, ou l’amour, on ne peut pas vivre sans eux, et pourtant on n’y pense jamais…
Commenter  J’apprécie          70
— Pourquoi ne puis-je pas l’aimer comme cela ? Simplement l’aimer. Nous ne faisons de mal à personne…, murmura-t-elle d’une voix blanche. Nous n’avons pas le choix, nous nous aimons. L’amour peut-il être coupable ?
Commenter  J’apprécie          60
À quelques rares exceptions près, le journalisme russe contemporain est une véritable infamie. On ne pouvait qu’en rire ou plaindre la pauvre Russie, ce qu’il voulait éviter.
Commenter  J’apprécie          60
Les âmes pures, on ne les remarque pas, tandis que les crapules nous sautent aux yeux.
Commenter  J’apprécie          60
À la fac, on a essayé de sortir un journal, La Gazette honnête. On s’est enregistrés, on a sorti un numéro puis on a été convoqués chez le doyen. Ils nous ont menacés d’exclusion. Tu te rends compte, ils voulaient nous virer à cause du nom du journal. Si on l’avait appelé La Gazette malhonnête, on n’aurait pas eu de problème.
Commenter  J’apprécie          60
— Le journalisme, ça m’intéresse, mais ça n’existe plus, ajouta-t-il. Mon père dit que, même sous les communistes, ils étaient beaucoup plus libres.
Commenter  J’apprécie          60
Un jour, un professeur lui avait demandé de faire un rapport détaillé sur le journalisme russe contemporain. Il avait passé la nuit sur Internet avant de refuser de délivrer son exposé. À quelques rares exceptions près, le journalisme russe contemporain est une véritable infamie. On ne pouvait qu’en rire ou plaindre la pauvre Russie, ce qu’il voulait éviter. Il l’expliqua au professeur qui le comprit, disant qu’il respectait son point de vue et aurait fait la même chose à sa place.
Commenter  J’apprécie          50
— Tout le monde peut écrire un premier roman. Le deuxième, c’est plus compliqué, même Salinger n’a pas réussi. On dit que c’est seulement après le troisième qu’on peut parler de quelque chose
Commenter  J’apprécie          40
- C’est très étrange ! dit Alexeï en souriant, soulagé. Tu n’as jamais été amoureuse ?
- Si, bien sûr... Mais j’étais timide.
Katia se tut un instant, se tourna vers le lac ensoleillé.
- J’ai surtout aimé Pouchkine ! Ça a l’air bête.
- Pouchkine ? demanda Alexeï, perplexe.
- Oui, c’est vrai ! En neuvième ou dixième année. Je me l’imaginais très bien. Sa vie solitaire à Mikhaïlovskoie...Je ne pensais qu’à lui. Je m’étais juré de lui rester fidele. Un vrai serment ! J’en ai pleuré.
- Mais il était marié ! plaisanta Alexeï.
Katia sourit et poursuivit à voix basse, comme si elle n’avait pas entendu :
- Ce Pouchkine-là n’appartenait qu’à moi ! Et moi à lui ! On ne peut pas l’aimer comme un frère.
Commenter  J’apprécie          40
Âgée de vingt ans, Katia était svelte et bien faite, une fille fluette, dont les hanches solides et la poitrine arrondie laissaient entrevoir une jeune femme. Ses cheveux châtains, habituellement noués en une natte pesante, pendaient parfois librement jusqu’à sa taille, comme une longue queue.
Commenter  J’apprécie          40





    Autres livres de Victor Remizov (1) Voir plus

    Lecteurs (139) Voir plus



    Quiz Voir plus

    La littérature russe

    Lequel de ses écrivains est mort lors d'un duel ?

    Tolstoï
    Pouchkine
    Dostoïevski

    10 questions
    439 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature russeCréer un quiz sur ce livre

    {* *}