Alpha, tome 1 : L'échange

Bon, eh bien, je serai une nouvelle fois frustrée car en empruntant cette bande-dessinée à la médiathèque "encore une fois à la va vite", je savais bien qu'il s'agissait d'un premier tome mais je ne savais pas que, ne possédant pas la suite, j'allais me retrouver d'autant plus frustrée de ne pas connaître la suite. Je m'étais dit "bah, un premier tome, c'est déjà ça, cela me donnera un aperçu de l'histoire et au pire si je n'aime pas, ce n'est pas grave, cela m'aura fait passer le temps, " mais le pire, c'est que non seulement j'ai aimé mais que les auteurs nous laissent complètement sur notre faim...Arrrgh, j'enrage, bon au moins, me direz-vous, pendant cette période de confinement (malheureusement, je ne peux pas encore retrouver ma chère "médiathèque", j'aurai au moins eu le mérite de savoir quelles séries il faut absolument que je complète et celle-ci en fait partie.

Alphan, notre jeune héros, plutôt beau garçon, se fait passer pour un artiste encore méconnu du grand public mais cependant pas dépourvu de talent et passionné d'art pour approcher la belle et jeune femme russe Assia Donkova, célèbre galeriste d'art à Moscou...mais pas seulement, vous vous en doutez bien, tout comme vous vous doutez bien qu'alpha n'est pas le véritable nom de notre protagoniste et qu'il n'est pas seulement peintre (d'ailleurs, l'est-il seulement ?. Si la visite de la très séduisante jeune femme russe à Paris n'a rien d'un voyage touristique, celui de sa rencontre avec Alpha n'aura rien d hasardeux non plus. Enquêtant pour le rôle de la C.I.A, le rôle d'Alpha sera de percer à jour les trafic qu'Assia effectue pour son mari, lui aussi appartenant à une organisation dont je tairai le nom (si je vous dit russe, cela vous met sur la piste ? ). Devant effectuer un échange de roubles contre des précieux dollars dont la Russie a cruellement besoin (mais pas dans toute légalité, j'en conviens), la rencontre d'Assia avec son prestataire à Paris, un banquier du nom d'Horowitz ne va pas prendre le chemin escompté par ces derniers...

Entre mensonges, espionnage, crime et bandes organisées, le lecteur sait qu'il se plonge ici dans une affaire qui va non seulement le captiver (avec certains repères historiques véridiques) et ne saura plus vraiment qui se fait manipuler par qui dans toute cette histoire. Avec des dessins extrêmement bien travaillés, je ne peux que vous inviter à découvrir ce premier tome et par chance, les suivants si vous en avez l'occasion !

Mafia. Russes. CIA. Blonde bien roulée. Poursuites en bagnole. Filatures. Conciliabules dans de hautes tours de verre. Fusillade dans un spa. Trafic de roubles. Baise filmée.

Un cocktail bien rodé pour un premier tome.

Lui, Alpha est un beau gosse. Agent de la CIA ayant endossé le rôle d'un peintre parisien. Elle, Assia est l'épouse d'un agent du KGB. Elle dirige une galerie d'art à Moscou mais elle est à Paris pour échanger des roubles contre des dollars.

C'est bien mené jusqu'à 5 pages de la fin. A ce moment-là, les auteurs sont obligés de nous fournir toutes les explications (on se croirait dans du van Hamme tellement c'est tordu). Ces 5 dernières pages sont un brin fastidieuses. Beaucoup de texte. Des révélations en pagaille.

Pour un peu, s'il y avait un peu plus de sexe, on se croirait dans un téléfilm passant sur le câble en seconde partie de soirée. Car le montage de la BD est clairement cinématographique. Angles de vue. Découpage. Succession des scènes. Du cinéma. Ce n'est pas hyper original, mais c'est solide et cohérent.

Une très bonne série d'espionnage, avec des vrais morceaux de scénario dedans.
Je veux dire par là que, sans retrouver le souffle de XIII, vous ne vous ennuierez pas à la lecture des albums d'Alpha.
Les histoires tiennent debout, le dessin est classique mais de bonne qualité et se laisse regarder.
Les personnages vont se complexifier au fur et à mesure de l'avancement dans les albums, ce qui n'arrive pas toujours.

"L'échange" est le premier album de la série d'espionnage "Alpha". C'est en même temps le premier tome de la trilogie présentant cette série.
Le personnage principal, Alpha, nous est présenté au départ comme Julien Morgan un jeune peintre moderne assez doué mais n'ayant pas le succès escompté. Il rencontre au Petit Palais à Paris une très jolie russe qui a une galerie d'art à Moscou et qui recherche des peintres à exposer. Mais très vite, nous nous rendons compte que les deux ne sont pas seulement ce qu'ils prétendent être. Lui, appartient à la CIA, tandis qu'elle est plutôt venue en France sur ordre de son colonel de mari pour échanger illégalement des milliards de roubles contre des dollars avec un banquier véreux allemand. Évidemment, tout ne va pas se dérouler comme prévu...

Une série d'action-espionnage moderne dessinée par Jigounov (le dessinateur qui a remplacé Vance dans la série XIII) dont on pressent le potentiel scénaristique (Alpha semble être plutôt indépendant vis-à-vis de ses employeurs et s'en méfie).

Cette première partie de triptyque nous plonge d'entrée dans un récit d'espionnage, mêlant mafias, KGB et CIA au sein d'une intrigue politico-financière plutôt bien ficelée.

C'est sur fond d'une économie russe qui souffre sous une monnaie qui ne vaut plus un copeck à l'étranger, que va se réaliser un échange très convoité entre une immense somme en roubles et des dollars américains. Plusieurs partis semblent sur le coup, dont l'attirante Assia Donkova.

Un premier tome peuplé d'espions et de mafieux, qui servent une intrigue bien construite, mais très classique. Malgré les rebondissements et une intrigue qui monte en intensité sur les dernières pages, le tout reste assez lent.

Le dessin du moscovite Youri Jigounov est également très (trop) classique et aussi froid que la guerre d'espionnage entre Est et Ouest, dans laquelle il nous plonge. La mise en couleur n'est pas exceptionnelle et le découpage ne brille pas d'originalité, mais le tout reste efficace et très lisible.

Bref, un début lent, mais efficace qui plaira aux amateurs de séries d'espionnage comme "Black Op" ou "XIII".

Bon premier tome qui donne envie de continuer la série.
Petit bémol sur la présentation des personnages qui n'arrive que trop tard dans l'histoire, et ne permet pas de rentrer pleinement dans l'intrigue dès le début.