Livrées telles quelles, sans détours et souvent crues, parfois amères ou enfouies sous la violence d’une vie, ces paroles toutes recueillies au beau milieu des quartiers, mettent à nu des solidarités inespérées ou des forteresses étonnantes entre groupes ethniques, classes sociales, genres, cultures « de banlieue » ou plus traditionnelle, statuts liés au logement ou religions
Durant les années 1990, les « originaires des DOM-TOM » sont donc de plus en plus des personnes nées et vivant sur le sol métropolitain, et de moins en moins de nouveaux arrivants
La musique devient alors non seulement structurante pour ces jeunes, mais elle renforce le lien entre la culture héritée des parents, et la leur, multiculturelle, développée en banlieue
Pour la première fois, j’étais comme un chien, je n’avais pas de toit