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Citations sur Danger en rive (44)

Le seul moment où je parviens à connaître tous les vertiges, toutes les ivresses, c’est lorsque j’écris.
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Pour moi, le danger, c’est d’abord la montée en puissance des réseaux sociaux, qui n’a pas été étrangère à mon désir de prendre le large.

Les gens qui m’entourent ne cessent de me démontrer qu’aujourd’hui il est impossible de vivre et surtout de réussir sans Facebook, Instagram ou TikTok. La presse est mourante, la télévision et la radio, selon ces éminents conseillers, ne font plus vendre un livre. Il est temps de se réveiller, de s’adapter à ce nouveau monde.

Il faut, avant tout, laisser le lecteur pénétrer dans l’intimité de l’auteur, chez lui, dans chaque pièce de son appartement. Désormais, ce qui est écrit dans un roman ne suffit plus. On doit exister sur YouTube et autres applications virtuelles, où les réfractaires au voyeurisme sont tous appelés à disparaître. Pour moi, Instagram a des allures de club échangiste. Ce que je découvre surtout, sur ces plateformes, ce sont des êtres ivres de narcissisme, s’empressant de mettre en ligne le moindre petit article sur eux, de reproduire le moindre commentaire favorable, comme pour montrer qu’ils en ont plus que le voisin. Pour moi, écrire et publier relèvent toujours d’un acte sacré et seul le dieu des mots a le pouvoir de confier à ses apôtres la façon de les faire exister. Encore faut-il que la mémoire soit en état de marche, ce qui n’était plus le cas chez moi, jusqu’à ce matin.

Après m’être levée, d’habitude, j’ouvre machinalement mon ordinateur, sorte de vestige de mon ancienne vie, il ne me sert pratiquement plus à rien. J’ai arrêté d’écrire et les gens que je fréquentais autrefois ont fini par se lasser de ne pas avoir de réponse. Au fur et à mesure que je m’éloigne d’eux, à leur tour, ils ne me donnent plus que très rarement de leurs nouvelles.
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Il y a cette force mystérieuse dans la réalité dont on ne parvient pas à se soustraire complètement. C’est ce que j’aime plus particulièrement dans les thrillers,
ce sentiment de se faire sans arrêt talonner par une réalité inexorable, à laquelle on croyait pouvoir échapper, et qui réussit à triompher, y compris de notre imagination.
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Il y a quelque chose, dans ce bijou, qui me fait du bien, c’est son poids de réalité. Le mot Disparition est certainement très important dans cet épisode de ma vie, mais l’or et les diamants avec lesquels un joaillier l’a écrit l’emportent sur le concept d’origine. J’ai été fascinée, toute cette semaine, par la prolifération de ces choses qui n’existent pas, qui ne sont que purs fantasmes, dont les gens remplissent la vacuité de leur existence, qui n’est plus qu’un mirage.
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Le désir de posséder ce que Dieu a donné à quelqu’un d’autre est, par
définition, contraire au dessein du créateur. L’envie porte en elle l’aspiration de l’Homme à réaliser sa propre volonté sans tenir compte de celle de Dieu.
Dans cette opposition brutale, ce péché devient la cause principale de la cruauté, de la violence et,
finalement, de la destruction de l’homme.
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Quelqu’un disparaît, tout le monde se met à chercher, alors qu’ils s’en fichent. Ce qui compte, c’est le jeu, que ce soit vrai ou faux, peu importe. Il faut que le mouvement collectif l’emporte et que tous soient d’accord : celui qui s’en va, qu’il l’ait décidé ou qu’on l’ait trucidé, tout ce qui compte,
c’est qu’on se rassemble autour de lui.
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On fait tout pour faire vcroire que c’est authentique, mais en réalité, ce n’est que du toc, un spectacle folklorique soutenu par des subventions. Autour, c’est pareil, on se croirait dans un rêve d’écolo. Eh bien madame, c’est tout le
contraire. Dans ce territoire verdoyant, on assiste, depuis la fin annoncée de l’épidémie, à une véritable ruée vers l’or.
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La preuve de la présence d’une femme serait qu’il y avait, dans le véhicule, une odeur prononcée
de parfum. Et puis, on parle aussi de la silhouette sur une photo floue de portable, montrant une
forme plutôt féminine. Mais alors pourquoi personne ne signale une quelconque disparition ?
L’une des clientes renchérit en prétendant que ce serait une histoire de vengeance.
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J’éprouve un grand plaisir à garder, en outre, mes vieux jeans, mes pulls trois fois trop grands et mes baskets. Je ne me maquille plus, mes cheveux sont toujours attachés. Même ma coiffure, objet de toutes les attentions, et qui
était devenue une sorte de marque de fabrique, appartient désormais au passé, aujourd’hui, je me contente de me laver les cheveux et de les laisser sécher n’importe comment.
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C’est un caillou dans ma chaussure. Et maintenant, à force de ne pas vouloir regarder les choses en face, j’en suis venue à déraper sur le bas-côté moi aussi. Il faut absolument que je reprenne les choses en main.
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