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3,99

sur 470 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un pont entre le Lien Maléfique et Taltos.

Ce n'est peut-être même pas un pont nécessaire entre le premier et le dernier volume de la Saga des Sorcières, mais un aqueduc charriant des litres de fluides en tout genre qui alimentent le récit de L'heure des Sorcières.

Ah Anne Rice… J'aime son style luxuriant. Vraiment. Mais dans L'Heure des Sorcières c'est une vraie jungle de mots. On a l'impression de ne pas s'en sortir, on avance laborieusement à travers les descriptions touffues, c'est fourni, trop, et ça s'étire en longueur. On tourne en rond, car il y a un certain nombre de répétitions du premier tome de la saga. le rythme de lecture en pâti lourdement. Au détour de cette inextricable profusion de mots, on croise Lasher incarné, le satyre meurtrier des hôtes de ces pages. Alors là je n'ai pas du tout accroché avec cette entité mutante fétichiste de la tétée liée aux Mayfair. Tous les passages avec lui sont d'un ridicule… Ce doit être l'absence d'instinct maternel : J'aime déjà pas les bébés alors quand ils font une taille adulte l'aversion est décuplée. Plus sérieusement, je vois où Anne Rice a voulu en venir avec lui. le côté petit ange du diable que peut avoir l'enfant, violent et geignard, sadique et tendre, irrésistible malgré tout et d'autant plus effrayant car en mesure de faire le mal. Seulement, la façon dont elle s'y prend ne m'a pas convaincu. Dommage car Lasher est la nouvelle star du roman.

Et là, je me rends compte après toutes mes lectures de cette auteure que, souvent, j'aime beaucoup la façon dont Anne Rice développe ses personnages. Par contre je n'aime pas lesdits personnages. le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle brosse toujours leurs portraits dans le sens du poil. Même leurs défauts les plus mauvais n'ont pas l'air d'en être. Si jamais je faute aux yeux de la loi, je veux Anne Rice pour avocat. Elle saura donner à mes pires exactions le souffle lyrique à leur démesure qui m'octroiera sympathie et admiration du jury. Illustrons ce point avec Mona, petit génie précoce de treize printemps, dont le pouvoir magique est de transformer tous les hommes qui l'abordent en Pedobear. Même le mari de Rowan, Michael Curry, au fier coeur irlandais, droit dans ses bottes et homme de principe, lui tombe dessus zizi en premier sur le lit conjugal alors que son épouse chérie est portée disparue. Mais on va pas s'éterniser sur la petite gêne que lui occasionne l'aventure, la vie continue. Ils sont tous spéciaux dans cette famille alors pourquoi s'en faire ? de toutes façons, Mona est un personnage inutile selon moi, plus surnaturelle que Lasher. Je n'arrive pas à la considérer comme un don de Dieu fait aux Mayfair comme sa créatrice voudrait m'en convaincre.

Ceci étant dit, même si je me suis ennuyée à la lire, j'adhère à la genèse de Lasher, et j'ai vraiment apprécié d'en apprendre plus sur ses réelles origines dans ce livre qui aurait dû porter son titre original, car c'est bien de Lasher dont il est questions tout le long. Et aussi de l'Oncle Julien dont on approfondira l'histoire. Par là on en apprend plus sur le clan Mayfair en lui-même. Quand bien même je n'ai pas aimé la narration, une certaine atmosphère se dégage des pages de ce roman, un sentiment d'urgence alors que se joue le destin de Rowan, héritière Mayfair et personnage principal du premier roman, et que se précise le but de Lasher. Et les femmes Mayfair meurent égrenant le compte à rebours jusqu'à la fin. Et cette fin, j'ai lutté sur bien des pages pour l'avoir, mais je ne le regrette absolument pas, bien que plutôt mitigée à la lecture de celle-ci. Anne Rice a réussi à me surprendre et je suis une lectrice plutôt blasée.
La façon dont magie et science s'interpénètrent est également quelque chose de bien pensé. J'apprécie la tentative de donner une explication logique au surnaturel sans rien perdre de son mystère car la science apporte plus de questions que de réponses.

Alors oui, pour moi, avec ce deuxième tome rempli d'explications (digressions ?), Anne Rice joue les prolongations qui tombent dans le mélo. Quoi qu'il en soit, je suis prête à me mettre à table pour le troisième tome.
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Bof....Il ne m'a pas vraiment emballée... Je n'ai pas lu le 1er tome, c'est peut-être pour cela que j'ai eu du mal au départ à savoir qui était qui... J'ai trouvé ce livre dans une boîte à livres, rien d'ailleurs n'est indiqué qu'il s'agit d'un 2ème tome à moins d'ouvrir la page de garde... Je ne lirai pas les autres livres de cette saga....l'intrigue qui ne m'a tout à fait convaincue.... Et la fin me laisse insatisfaite...
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lu il y a des années .Mais je m'étais passionnée pour toute la saga des sorcières.A relire peut-être
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J'ai beaucoup lu Anne Rice étant plus jeune et me suis laissé tenter par ce roman trouvé un peu par hasard, je ne sais plus où… Je pense y avoir retrouvé certains aspects de son style qui me convenaient à l'époque, même s'il ne s'agit manifestement pas là d'un de ses meilleurs romans. Ou alors c'est que mon goût a bien changé depuis, ce qui est fort possible.

Sans vouloir divulgâcher, je peux dire que la fin m'a laissé quelque peu sur ma faim ! Peut-être qu'en lisant le roman suivant de la série, je trouverai mon compte ?

Ceci dit, bien qu'assez long le livre se parcourt avec plaisir et j'ai été heureux d'y retrouver le Talamasca, qui sauf erreur, intervenait déjà dans ses chroniques des vampires.
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