Les Chroniques des Vampires, tome 9 : Le domaine Blackwood

- Je suis amoureux de toi.
Lestat eut le rire le plus gentil, le plus séduisant qui fut.
- Bien sûr. Je le comprends parfaitement, parce que je suis amoureux de moi-même. Ne pas rester planter, fasciné, devant le moindre miroir, me demande un effort immense.

"Laisse-moi opérer le Don ténébreux, Quinn. De cette manière, tu seras proche de ta princesse. Laisse-moi la prendre pour toi grâce à mon sang vigoureux, pour que vos esprits ne se ferment pas l'un à l'autre. Je suis passé maître en la matière. Veux-tu connaître nos secrets, Mona?" Il s'approcha d'elle. "Fais ton choix, ma belle. Une autre nuit, tu pourras toujours préférer la Lumière. Demande à Quinn si tu en doutes. Il l'a vue. Il a vu de ses yeux la Lumière du Paradis."

Le désespoir frappe à n’importe quel âge, vous ne croyez pas ? La jeunesse est toujours désespérée. Or les livres offrent un espoir : un univers entier se déploie sous leur couverture ; celui qui y tombe est sauvé.

Sans doute est-il possible d'éprouver en permanence une véritable panique. L'esprit finit par céder. Elle arrive par vague et il faut se dire que, ma foi, cela passera. J'étais donc tombé dans une tristesse dépressive plus facile à gérer que l'angoisse.

Le désespoir frappe à n'importe quel âge, vous ne me croyez pas ? La jeunesse est toujours désespérée. Or les livres offrent un espoir : un univers entier se déploie sous leur couverture ; celui qui y tombe est sauvé.

Un sentiment inexplicable m'agitait. Ce n'était pas le bonheur. Ce n'était pas le chagrin. Pourtant il me laissait démuni, des larmes suaves aux yeux.

Les arts de la guerre, […], on en revient toujours là […]. Cela peut paraître choquant, mais la plupart des grands hommes étaient fous.