Citations sur Protections rapprochées, Tome 3 : charisme fatal (27)
Pour certaines femmes, le fait de raconter leur histoire était une véritable épreuve. Elles avaient honte. Comme s’il y avait de la honte à avoir été victime !
Les vieilles habitudes ne sont pas faciles à perdre, surtout quand elles sont du genre qui sauve la vie.
Les moyens changeaient mais le mécanisme était toujours le même. Cocaïne, héroïne, alcool, sexe. C’étaient les drogues les plus répandues, mais il y en avait d’autres. Certains dépensaient leur argent jusqu’à ce qu’ils soient ruinés et, même ruinés, ils dépensaient encore. On tombait toujours sur les mêmes choses. La drogue, quelle qu’elle soit, apparaissait comme un remède contre le néant. Jusqu’à ce qu’on découvre que c’était elle, le néant.
...le désir chez les femmes est plus discret, moins flagrant, expliqua Chloé. Et puis nous autres, nous savons nous reposer. Je n’ai pas beaucoup d’expérience, mais j’ai l’impression que chez toi, le rut est permanent.
La nudité forcée vous prive de votre dignité, en plus de vous rendre affreusement vulnérable, mais est-ce qu’une pute est censée avoir beaucoup de dignité ?
Le corps dispose de plusieurs façons de se détruire. On peut se frapper la tête contre un mur jusqu’à ce qu’elle éclate. On peut se déchirer une artère. On peut même avaler sa langue. Mais on ne peut pas retenir son souffle jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le corps ne le permet pas.
Bientôt, Franklin Sands pourvoirait aux plaisirs de ceux qui aimaient la viande… très fraîche. Ce serait un nouveau secteur d’activité. Si vous aimiez les filles très jeunes et que vous soyez prêts à y mettre le prix, le Météore vous garantirait le meilleur choix – et la discrétion !
Car à la différence de l’activité commerciale principale, ce créneau-là était illégal, évidemment. Mais aussi infiniment plus cher…
Les Russes avaient mis sur pied de nouvelles filières, plus dangereuses, mais plus lucratives. Du moment que des clients étaient prêts à payer, ils étaient prêts à tout leur fournir. Absolument tout…
Ici, pas la peine de lorgner dans le décolleté des filles. Les hommes savaient qu’ils pouvaient les voir nues quand ils le voulaient. Il suffisait de payer.
Les filles n’avaient jamais été aussi bien installées ni aussi bien traitées. Il s’agissait de leur faire traverser l’océan le plus confortablement possible, jusqu’à leur destination finale, l’Amérique, où tout s’achète et tout se vend.
Le monde entier était en récession, mais la Russie, tout au long de son histoire, que ce soit sous les tsars ou sous le régime soviétique, avait toujours été pauvre. Après la chute du communisme, elle l’était restée. La mère patrie avait toujours été un endroit où les jeunes filles pauvres passaient à la trappe.
Sauf que maintenant, avec la mondialisation, ces filles avaient leur utilité, elles étaient devenues une marchandise qui pouvait rapporter de l’argent.