N'écris rien si tu peux le dire, ne dis rien si tu peux le chuchoter, ne chuchote rien si tu peux te contenter d'un hochement de tête.
l y a un écart entre celui que nous sommes et celui que nous pensons être. C’est le cas pour tout le monde. Même si, en ce qui me concerne, j’aime à croire que cet écart est faible, je suis prêt à admettre qu’il existe. P 50
Mais vous savez quoi ? Parfois, j'ai besoin de complexité. C'est intéressant. Cela m'oblige à me dépasser. La facilité mène rarement à quelque chose de grand, et parfois je veux quelque chose de grand.
Rétrospectivement, en repensant à cette nuit, je me rendrais compte que nous étions tous les deux un peu effrayés, mais loin d'être aussi prudents que nous l'aurions dû. Le Pacte avait le charme vénéneux de ce qui est à la fois attirant et effrayant. Un bruit dans le garage en pleine nuit, les avances de quelqu'un dont on devrait se tenir à distance, comme une lumière mystérieuse que l'on suit jusqu'au plus sombre de la forêt, sans savoir où elle conduit ni quel danger se tapit dans l'ombre. Nous étions tous les deux fascinés, sourds à la raison. Le Pacte exerçait sur nous une attirance inexplicable à laquelle nous ne pouvions ou ne voulions pas résister.
C'est l'histoire d'un universitaire qui marche sur une longue plage abandonnée. Au loin, il distingue une silhouette floue qui répète constamment le même geste. de plus près, il constate qu'il s'agit d'un petit garçon. Tout autour de lui, sur des kilomètres, gisent des étoiles de mer à l'agonie, rejetées sur la rive par la marée.
L'enfant ramasse les étoiles de mer et les lance à l'eau. L'homme s'approche et l'interroge. le garçon lui répond que la marée descend et que les étoiles de mer vont mourir. Étonné, l'universitaire rétorque : « Mais elles sont si nombreuses, il y en a des millions, quelle différence est-ce que ça fait ? » L'enfant en ramasse une autre, la lance aussi loin que possible dans l'océan et répond en souriant : « Ça fait une différence pour celle-ci. »
Nous jouons si bien au couple heureux qu'à côté, Charles et Caroline ingalls de la petite maison dans la prairie semblerais au bord du divorce.
Je regarde Alice dans sa robe rouge. Ses yeux brillent, son expression est pleine d'espoir. J'essaie de deviner ce que pense cette femme, toujours déterminée à gagner. Ma femme, qui contient des multitudes.
Le mariage est une entité vivante et changeante dont on doit prendre soin, seul et ensemble.
Je donnerai n’importe quoi pour revenir en arrière, avant le mariage, avant Finnegan, avant que le Pacte ne bouleverse notre vie.
Combien de fois me suis-je interrogé au sujet de l'autre Alice, celle qui se cache sous le vernis de l'avocate, sous les tailleurs bleu marine stricts ?