AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,12

sur 208 notes
5
53 avis
4
38 avis
3
8 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un livre dont le résumé me faisait très envie, que j'avais alors trouvé intriguant et qu'il me tardait de découvrir. Malheureusement, ce fut un rendez-vous manqué pour moi. Je n'ai pas réussi à m'imprégner de cette histoire et de ses personnages. J'ai trouvé cette lecture étouffante, et très glauque. Parfois ça ne me dérange pas, si le suspense est bien ménagé, que je suis tenue en haleine par quelque chose de palpitant. Mais là, j'ai sombré face à la lenteur de ce récit, face aux longueurs qui m'ont totalement détachée de l'histoire.
On pénètre dans le quotidien de cette famille presque normale, mais qui au fil des années d'isolement, se retrouve livrée au délire d'un père qui se méfie de tout et de tout le monde et s'enfonce peu à peu dans un mal-être dont on ne saisit ni les tenants ni les aboutissants. La maison familiale est devenue, au fil des années, une sorte de brocante suffocante, une décharge puante et invivable où s'entasse un bric-à-brac hallucinant et dans laquelle on peine à se déplacer, à tel point que l'on ne distingue même plus les différentes pièces qui la compose.
La petite fille que l'on suit est entraînée par ce père qui sombre peu à peu dans une folie écoeurante, et par cette mère qui se laisse dépasser par la vie et qui se laisse mourir dans cette maison aux allures de déchetterie.
Ce livre m'a rappelé « Les monstres » de Maud Mayeras, un roman que j'avais pourtant adoré et littéralement dévoré. Il y a bien là cette thématique de la famille qui vit à l'écart du monde, dans un taudis, avec un père qui a sombré dans la folie et entraîne dans son sillage sa famille mais à mon sens, le thème n'est pas assez fouillé, que ce soit du côté du père ou de la mère. On ne sait pas comment ils en viennent à sombrer à ce point. Il aurait fallu creuser davantage du côté des parents, le pourquoi ce couple si heureux au départ en arrive là. On effleure sans approfondir et ça, c'est vraiment dommage.
Maintenant, je vous suggère quand même, si le glauque ne vous fait pas peur, de vous faire votre propre avis.

Lien : https://myfabulousreading.com/
Commenter  J’apprécie          90
La quatrième de couverture de ce roman me semblait pleine de promesses : « du fond de la benne où il l'a confinée, Liv, observe son père sombrer dans la folie – mais l'amour aveugle qu'elle lui porte va faire d'elle la complice de ses actes de plus en plus barbares… » Mais finalement, j'ai lu, j'ai lu… et la promesse de passer un bon moment de lecture s'est évanouie au fil des pages…

« Petit à petit, Jens fut pris d'une angoisse : par mégarde, il pourrait jeter quelque chose d'irremplaçable. Un objet qu'il n'aurait pas vu, un objet enfoui parmi tous les autres. » Chez ce père de famille, accumuler des choses est devenu pathologique. On appelle ce trouble mental la syllogomanie. Jens Haarder passe son temps à aller récupérer des objets cassés, usés chez les gens ou dans les décharges, et les entasse chez lui, aussi bien dans la maison que dans son atelier de menuisier, ainsi qu'à l'extérieur. Sa femme, Maria, vit à l'étage, dans une chambre tout aussi encombrée de détritus divers. Elle est devenue obèse au point de ne plus être capable de se lever de son lit. C'est leur fille, Liv, qui lui apporte de quoi se nourrir, ou plus souvent, se goinfrer… Comment ce couple en est-il arrivé là ? Je me suis bien évidemment fait mes propres hypothèses, mais l'auteure laisse le flou total à ce sujet, comme si elle était restée à la surface de ses propres personnages.

« C'est difficile de parler avec les gens quand on ne peut rien dire. Surtout quand les autres – votre mère, votre père ou votre frère jumeau invisible – ne disent pas grand-chose non plus ». La petite Liv, forcément, n'est pas très équilibrée non plus. Son père lui a appris à se débrouiller dans la forêt ou face à des animaux, et il lui a également appris à se faufiler sans bruit chez les habitants de l'île, la nuit, afin de se livrer à de menus larcins. Elle a appris à lire et à écrire auprès de sa mère, mais pour Jens, il est hors de question que sa fille aille à l'école. Et pour être sûr qu'on ne vienne pas la chercher, il va lui demander de vivre dans une benne qui jouxte la maison…

Au final, un roman glauque par les situations évoquées, mais jamais approfondies. J'ai eu l'impression de survoler l'histoire de la famille Haarder. Il y a des descriptions sans fin des objets entassés dans les différentes pièces de la maison, et une certaine répétition dans les scènes où Jens se passionne pour la résine des arbres. le point de vue extérieur choisi par l'auteure n'aide pas à comprendre la psychologie des personnages, et j'ai trouvé impossible de m'attacher à eux, ne serait- ce à la petite Liv. C'est dommage…
Commenter  J’apprécie          60
Roman accueilli avec succès mais qui m'a laissée de marbre. J'ai eu l'impression de lire une nouvelle qu'on aurait étirée pour en faire un roman... tout est dévoilé trop vite, la tension ne prend pas ... des choses redites à outrance et à l'inverse des éléments trop peu voire pas exploités. Je le regrette vraiment parce que j'étais très tentée par l'idée qui reste originale.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (490) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}