AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782021500363
272 pages
Seuil (12/05/2023)
4.01/5   51 notes
Résumé :
Alma vit seule. Elle ne sort plus. Son mari est mort, leur fille a été tuée par un chauffard à l’âge de six ans. Elle se débrouille malgré son grand âge et sa mémoire qui lui échappe. Les jours s’écoulent tout doucement.

Jusqu’à ce qu’elle aperçoive un petit garçon et son chien par la fenêtre. Elle guette leur passage : quelque chose à attendre. Puis son envie de les inviter supplante sa peur du monde extérieur. Le
petit garçon finit par entre... >Voir plus
Que lire après Les Fantômes ne pleurent pasVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
4,01

sur 51 notes
5
10 avis
4
17 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Il m'aurait été bien difficile de résister à cette Masse critique privilégiée, pour laquelle je remercie Babelio et l'éditeur du Seuil, qui m'ont proposé la lecture de ce roman de l'autrice danoise Ane Riel.

J'avais eu le plaisir "glaçant" de lire son roman "Résine", publié en 2021, et qui me reste parfaitement en mémoire.
Pourquoi un roman, parmi tant d'autres lus, laisse-t-il son empreinte dans nos souvenirs, pendant que certains, pourtant d'un style très agréable, s'évanouissent ? La vieillesse peut-être ? Hum... J'en arrive à un score d'années empilées qui pourrait être effectivement un indice!

La question serait alors plutôt de s'interroger sur la faculté de certains auteurs à nous marquer, non que leurs romans pourraient figurer sur ma liste "À emporter" sur une île lointaine, mais leur style, l'atmosphère particulière dont ils infusent leur histoire est si prégnante qu'elle en prendrait presque plus le pas sur les évènements eux-mêmes.

Et je dois reconnaître ce talent récurrent à Ane Riel. Elle m'avait déjà fait très forte impression avec "Résine", et elle confirme ici sa virtuosité à créer une atmosphère de malaise, tout en plongeant ses protagonistes dans une spirale, dont le lecteur, spectateur impuissant, pressent l'inéluctabilité dramatique.

On retrouve dans "Les fantômes ne pleurent pas", la même thématique déjà présente dans le roman précédent "Résine ": celle du foyer, de l'intérieur, de la vie familiale, plus dangereux que l'extérieur. Celle aussi d'un basculement au sein d'une famille, qui, d'apparence jusqu'alors aimante, s'enfonce dans une forme de folie, pas à pas, doucement, sans que l'on puisse tirer la sonnette d'alarme, car elle s'installe insidieusement et nous prend sournoisement en otage. Ce qui est au début toléré comme une étrange absurdité ou une bizarrerie loufoque finit par révéler une démence menaçante.
Et surtout, Ane Riel maîtrise l'art du décalage: elle n'a pas son pareil pour faire jouer une musique douce sur des images inquiétantes, d'où cette ambiance d'étrangeté qui nimbe ses deux romans. Sa façon de distiller la crainte d'un danger ou la révélation d'un événement terrible m'évoque d'ailleurs le style de David Vann.

Vous voilà donc avertis, Ane Riel est du genre à mettre l'ambiance, mais certainement pas celle du samedi soir !
L'atmosphère compte beaucoup pour moi dans un roman, mais encore faut-il qu'elle donne vie à un récit qui ait une consistance. Et Ane Riel parvient à nous conter une histoire qui aurait pu paraître bien banale, mais qu'elle traite sous l'angle d'une triple temporalité, égrenant avec parcimonie les indices qui nous permettent de remettre le puzzle des évènements en ordre. Mêlée à l'atmosphère énigmatique et inquiétante, cette narration non linéaire crée ainsi un suspens.

Si le précédent roman avait pour héroïne une petite fille débrouillarde, celui-ci met en avant Alma Sørensen, une dame âgée vivant seule dans une maison, située dans une petite bourgade de campagne dans le Jutland. D'emblée la maison elle-même frappe par ses nombreuses descriptions et par le choix de l'autrice de lui avoir conféré "deux visages": une façade donne sur la rue, façade présentée au voisinage, mais l'autre s'ouvre sur les champs, qui constituent l'horizon quotidien de cette dame âgée. Cette thématique du "double visage" prendra son sens ultérieurement.

Très vite on est frappé par la solitude d'Alma. Alma fuit le monde, elle ne souhaite plus voir personne, les gens lui font peur. Son monde se contingente à sa maison; son activité à celle, restreinte, du quotidien, enfermée dans ces quelques pièces. Remonter l'horloge et retirer la poussière des meubles sont ses seules activités.
Autour de la maison dont elle ne sort jamais, le jardin est laissé à l'abandon et la nature a repris ses droits, participant encore un peu plus à la sensation d'isolement d'Alma, comme si le jardin constituait une barrière infranchissable, empêchant quiconque d'approcher, ou Alma de sortir. On ne peut que penser aux Bois dormants du conte, enfermant la princesse. Alma semble en effet enfermée. Mais par quel mauvais sort ?

Son âge, ses pertes de mémoire, sa solitude et sa surdité l'isolent.

À travers Alma, l'autrice nous plonge doucement dans un enfermement cotonneux: le lecteur se sent privé de sens comme l'est Alma elle-même, perdue sans repère temporel, privée de sons, sans mémoire solide, perclue de rhumatismes, isolée sans contact humain, pas même une sortie dans le jardin. Même la télévision est cassée, personne ne vient la réparer et Alma regarde donc la "neige" à l'écran comme seul divertissement télévisuel.
Sa perception du monde est parcellaire, parfois embrumée. "En ouvrant les yeux, elle ignorait quel jour on était. Les jours se confondaient. Et ses pensées avaient fini par se ralentir autant que ses mouvements."(P.31)

Ses interactions avec le monde sont inexistantes, ne lui reste plus alors à disposition que ce qui fut pleinement vécu: le passé dans lequel elle se retranche.
Par bribes, Alma nous conte sa vie. Elle évoque avec nostalgie son mari disparu, leur vie à deux, combien ils s'aimaient tendrement, les épreuves qu'il a fallu traverser... et puis pointe le malaise, une dissonance commence à vriller le récit. Que s'est-il passé ? Pourquoi Alma est-elle calfeutrée à l'intérieur?
Puis, comme un pendant lumineux à la situation de réclusion d'Alma, apparaît un garçonnet promenant quotidiennement son chien aux alentours de sa maison. Alma trouve enfin une raison de se lever: voir ce garçon, essayer de capter son regard, attirer son attention, sans sortir de chez elle ! Elle l'appelle Otto, comme feu son époux, car sa surdité la prive de présentation en règle.
Elle qui est sourde, lui trop jeune pour savoir écrire, communiquer est un défi. Alors il faut se deviner. Voilà qui crée une relation d'emblée peu commune! Il y a une douce ironie à les voir jouer tous les deux au Memory, Alma n'ayant aucune mémoire ! Cet enfant timide mais lumineux va éclairer la vie d'Alma. Elle remonte alors le fils des souvenirs qu'elle a tout autant enfouis que sa mémoire altérée ne les a effacés, révélant les évènements qui ont poussé cette femme à s'exclure du monde.

Mais il ne faut pas s'y tromper. Si l'atmosphère figée et silencieuse semble prédominante, elle n'est qu'une conséquence de ce que Ane Riel veut pointer avec pudeur. Car elle évoque des thèmes durs, celui notamment de l'emprise et de la maltraitance.

Elle ausculte aussi avec une grande délicatesse le thème de la vieillesse: "Les jeunes remplaçaient les vieux , qui n'étaient plus que des ombres et finissaient par s'estomper. On les oubliait alors qu'il n'avaient pas encore complètement disparu. C'était ainsi: ils s'enfonçaient dans le brouillard."(P.31)

Malgré parfois quelques longueurs, j'ai été happée par le talent de l'autrice à nous plonger en apnée dans ce récit aussi oppressant qu'émouvant, auprès d'une femme qui tente de renouer avec la vie.
Commenter  J’apprécie          305
La couverture de ce roman représente une assiette couleur » bleu de Delf » ornée d'une vanité qui, pour le personnage principal du roman Alma ,est une femme souriante avec des cheveux en frisottis ; ambiance.
Alma est une très vieille dame courbée et sourde qui attend la mort tranquillement jusqu'à ce qu'un enfant promenant un chien passe chaque jour sous sa fenêtre .
Elle les apprivoise, jusqu'à ce qu'ils passent ensemble des moments agréables.
Jusque là, tout va bien , enfin presque, puisque ayant lu avec effroi »Résine » du même auteur, je me suis dit que cela ne pouvait pas durer…
Alma est seule , Otto son mari n'est plus là, il était horloger, ils se sont beaucoup aimés jusqu'à ce qu'Otto change et devienne odieux avec Alma.Mais les femmes ont de la ressource.
En dire plus serait malséant pour les futurs lecteurs de cet ouvrage qui peut se lire d'une traite, il n'y a pas vraiment de suspense mais chaque page raconte l'amour, la haine, la vieillesse. La construction du livre est intéressante.
Si on fait abstraction de « Résine »on trouve dans ce roman juste ce qu'il faut d'angoisse.
Merci à Babelio et aux Edts du Seuil pou cet envoi.
Commenter  J’apprécie          160
Nonagénaire perclue d'arthrose, complètement sourde et en grave panne de mémoire, Alma vit recluse dans sa petite maison, solitaire depuis que son mari est parti, enfin a disparu, elle ne sait plus trop. Pourtant il était gentil le petit horloger au début de leur mariage, mais en vieillissant il était devenu acariâtre, limite méchant, dépassé par l'hégémonie des montres à quartz.
C'est un petit garçon de passage qui va lui redonner un peu le gout de vivre et stimuler cette satanée mémoire passoire. Grâce à lui elle va revivre les moments forts d'une existence traversée de drames et retrouver une certaine sérénité.
Impossible de ne pas s'attacher à cette vieille dame perdue dans un monde sans repères.
Commenter  J’apprécie          160
Alma Sorensen est une héroïne de roman atypique. Petite, décharnée, décatie, âge entre 70 et 160 ans, elle-même ne sait plus.
La Danoise vit seule, veuve, dans une petite maison de Solum (ça ne s'invente pas, ou plutôt si c'est bien trouvé), au bout d'une impasse. Difficile d'être plus isolée.
Jamais de visites, à part ses souvenirs enténébrés, de rares courriers qui restent sur le paillasson. le livreur de l'épicerie dépose son colis sans qu'elle le voit, ses voisins, elle ne fait que les deviner. le monde extérieur ? La radio elle ne l'entend plus, la télé, c'est de la neige qu'elle regarde tomber sur un appareil en panne.
Solitude, vieillesse, tristesse, le triptyque est magistralement bien incarné. Alma a une vie "rythmée" si l'on peut dire, par le tic-tac de l'horloge. Oui, on est bien chez une petite vieille. C'est elle qui la remonte, chaque soir, la vénérable horloge de Bornholm. "Il y allait de sa vie. " de leur vie. A elle, à l'horloge. Son mari, Otto, était horloger, amoureux des montres suisses, désespéré, aigri de voir l'arrivée des montres à quartz japonaises tuer le métier. Il lui a fait payer à Alma, maltraitances morales. Pas seulement. Il lui a tué son chien, un corniaud, appelé le taché, qui perdait ses poils blancs sur la fauteur vert du patriarche, une provocation ! Il lui a étranglé son seul bonheur de vieillesse, enterré dans le jardin, un jour qu'elle était chez le coiffeur. La dernière fois qu'elle y allait.
Elle s'est bien vengée, Alma, en disséminant sur ce même fauteuil les pointes de ses cheveux blancs qu'elle coupait désormais elle-même. de quoi le rendre définitivement fou, Otto. Et un bel exemple de cette férocité mordante dont Ane Riel aime truffer ses écrits. On l'avait déjà relevé lors du premier, Résine.
Au moment où le récit démarre, Alma est veuve. Pourquoi, depuis quand, l'explication se dessinera, éprouvante, glaçante. Elle est sans enfants, elle a perdu sa fillette de six il y a si longtemps, écrasée par un chauffard. Ses deux soeurs ont coupé les ponts, aussi. Seule !
Alors elle regarde à la fenêtre et voit passer ce gamin et son chien. Sa nouvelle raison de vivre. La seule, comprend on, "cela fait une éternité qu'elle n'a pas parlé à quiconque". Eh bien cela devient la raison qui fait qu'elle se lèvera encore le matin, qui va la faire même rajeunir, "le temps avait commencer à marcher à rebours", dit Alma.
Elle tente de les attirer, ces deux êtres si neufs et pleins de vie, les rassurer. Merci les biscuits à la vanille, langage universel.
Alma est sourde comme un pot, et le gamin ne sait pas encore lire, à cinq ans. Et il bégaie de toutes façons, alors... Alors la communication n'est pas simple. Elle le baptise Otto, du nom de feu son mari. Drôle d'idée, qui sèmera plus d'une fois la confusion dans l'esprit sénescent d'Alma. Pour le chien c'est plus simple, il a une plaque : Lulu.
"Otto" junior, Alma et Lulu se voient tous les jours, s'apprivoisent, communiquent par mimiques et jouent au mikado. Quelle idée, elle qui tremble tant. On est au fil des chapitres maintenu constamment entre le rire et les larmes. C'est touchant, indéniablement.
On serait dans du Gilles Legardinier ou du Aurélie Valognes, on se dirait tiens, un roman feel good qui promeut joliment le brassage des générations... Mais quand on a lu Résine, que l'on a placé dans la bibliothèque directement à côté de Sukkwan Island de David Vann, on se méfie, avec délice. Résine, sommet d'effroi, roman hyperdérangeant. On traque donc les détails, ceux qui vont nous emmener vers le vrai roman dans le roman et un final dont on se doute qu'il va nous pétrifier. Et on ne sera pas déçu.
On ne va pas trop en révéler, ce serait criminel. Mais faites attention aux visiteurs, comme cet agent immobilier; aux odeurs de cigarillo; aux références à la cabane à outils; à toutes ces fois où Alma doute elle-même d'être encore de chair et d'os...
Les fantômes ne pleurent pas, ou si quand même un peu. Quel titre magnifique, au passage, pour un roman qui ne l'est pas moins, sur la vieillesse et la solitude. Sur ces personnes âgées qu'on croit retirées du monde, recluses volontaires, mais rendues invisibles par la société. Evanescentes comme des fantômes, des "dames blanches" à la fenêtre. Seule la buée trace une frontière entre le vif et le mort, comme c'est bien écrit. Il faut des yeux d'enfant peut-être pour redonner leur place à ces personnes "oubliées". Leur place et une utilité. Otto junior on en est sûr n'oubliera pas Alma. Ses parties de mikado, son chocolat chaud, son réconfort, lui le gamin rendu différent des autres par son bégaiement.
Les fantômes ne pleurent pas est aussi presque une fable, un conte dans la tradition nordique, cruel, glaçant.
Ane Riel est une autrice époustouflante qui en deux romans a déjà su marquer la littérature de son empreinte. Féroce, mordante, bouleversante.
Enfin soulignons la très jolie couverture, une forme de vanité qui dit aussi beaucoup du roman.
Un grand merci à Babelio pour cette masse critique !
Commenter  J’apprécie          10
Merci à Babelio et à l'éditeur pour cet envoi.

C'est le deuxième livre d'Ane Riel que je dévore. Elle a un don unique pour créer une atmosphère, avec une histoire atypique.
C'est un presque huis clos, on est dans la maison d'Alma et on n'en sort pas sauf par l'intermédiaire des souvenirs. Alma est une vieille dame, on découvrira son histoire familiale tout au long du livre lorsqu'elle se rappelle, entre autres, de certains faits. L'âge est là, maintenant elle est sourde, marche avec difficulté, a de l'arthrose, ne sort plus de chez elle. L'épicier pose de quoi manger chaque semaine. Tous les soirs, elle remonte son horloge de Bornholm, « sa dame ». Elle a un lien particulier avec cette pendule. Elles ne peuvent pas vivre l'une sans l'autre, vont-elles s'arrêter en même temps ?
Alma voit ses capacités diminuer, elle se moque de ses faiblesses, de ses difficultés mais elle choisit de vivre encore sans jamais se lamenter. Un jour, Alma voit, sur le chemin qu'elle aperçoit de chez elle, un petit garçon et son chien, elle va essayer de rentrer en contact avec eux. C'est quelque chose qui la « bouscule » un peu, qui l'oblige à laisser ses habitudes et petites routines de côté. Elle vit, dans un premier temps, cette rencontre dans son imagination et puis qui sait ?
Mais Alma oublie. Alors elle met des petits papiers comme autant de rappels à la « normalité ». Elle s'apostrophe : pense à boire, parfois tu perds la tête etc. Il ne faudrait pas qu'elle rate quelque chose. Chaque jour elle avance à petits pas et de temps à autre, un événement antérieur se rappelle à elle.
Dans les chapitres, aux titres assez courts, on alterne le passé et le présent, il n'y a pas de repères mais ils seraient inutiles, le lecteur sait exactement où il en est. Les phrases sont le plus souvent courtes et elles font mouche. Des descriptions précises faites de peu de mots, tout le superflu ayant été ôté. On est au coeur des sentiments, des scènes, on y est, comme si on assistait à chaque fait. Il faut même, parfois, lire et comprendre entre les lignes parce qu'on ne parle pas de tout.
L'écriture est magnifique (j'ai lu que Terje Sinding, le traducteur, était norvégien, mais il a réalisé, je pense, un travail remarquable donc il doit bien connaître la langue danoise). le récit est empli d'émotions diverses, c'est dur avec des pointes d'humour, c'est tendre avec une belle réflexion sur le temps qui passe, la mort qui approche…. C'est à la fois bouleversant, attendrissant, captivant. le texte est écrit du point de vue d'Alma (sans employer le « je ») et on a ses impressions. Comme il arrive que son esprit soit confus, on doit ensuite assembler les différents éléments qu'elle a donnés. Mais pour autant le style n'a rien de brouillon et c'est tout à fait remarquable que l'auteur ait réussi à retransmettre le ressenti de cette femme qui se perd un peu.
J'ai eu beaucoup d'affection pour Alma, qui est restée droite malgré ses souffrances, qui a su décider de bouger hors de ses lignes pour aller vers un garçonnet afin de partager de petits bonheurs avec lui.
Ce recueil est captivant, étonnant, inoubliable. Pour moi Ane Riel est un écrivain de qualité au phrasé exceptionnel.
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Elle se rappela la phrase que prononçait son mari quand il attendait quelque chose:le repas,une livraison,un client qui tardait à venir
Le temps est long pour celui qui attend
Commenter  J’apprécie          20
Ce fut une lutte entre la rouille et l'arthrose,entre l'acier et la volonté.
Commenter  J’apprécie          50
Vieillir, ce n'est pas drôle, Otto. On oublie des choses. Et on a l'esprit confus, surtout. Parfois, j'ai l'esprit tellement confus que je ne sais plus où je suis ni comment je m'appelle.
Commenter  J’apprécie          00

Video de Ane Riel (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ane Riel
Une auberge à l'écart, dans les années 1960, où trois femmes en quête de liberté se déchirent tandis que se vide le lac en contrebas, révélant peu à peu le village d'autrefois, englouti avec ses secrets. Un hôtel de verre, luxueux et inaccessible sauf à quelques privilégiés, comme la métaphore d'un monde dominé par la finance où la réalité disparaît derrière l'illusion d'une économie de spéculation. Un conte macabre et terrifiant, où une petite fille observe la dérive meurtrière de son père qui, par crainte du monde extérieur, a peu à peu enfermé sa famille dans une maison transformée en forteresse. Trois polars en forme de huis clos, addictifs et suffocants.
Effacer les hommes de Jean-Christophe Tixier (Albin Michel) L'hôtel de verre d'Emily St. John Mandel (Rivages/Noir) Résine d'Ane Riel (Seuil)Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤21Facebook12¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Facebook : https://www.facebook.com/Telerama Instagram : https://www.instagram.com/telerama Twitter : https://twitter.com/Telerama
+ Lire la suite
autres livres classés : littérature danoiseVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Autres livres de Ane Riel (1) Voir plus

Lecteurs (135) Voir plus



Quiz Voir plus

Etes-vous incollable sur la littérature scandinave ?

Qui est l'auteur du roman "Bruits du cœur" ?

Herbjørg Wassmo
Jens Christian Grondhal
Sofi Oksanen
Jostein Gaarder

15 questions
150 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature scandinaveCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..