Bonheur de la méditation

La méditation n'est pas une pratique taille unique. Chaque individu représente une combinaison particulière de tempérament, d'aptitudes est d'histoires personnelle.

Le simple fait de marcher dans la rue peut être une bonne occasion de développer l'attention.
Combien de fois vous arrive-t-il de vous mettre en route pour aller à l'épicerie ou au restaurant, par exemple, et de vous retrouver à destination sans même savoir par quel chemin vous y êtes arrivé ?
C'est un exemple classique de ce que peut faire le singe fou de l'esprit lorsqu'on le laisse agir à sa guise.
Il entretient toutes sortes de distractions qui, non seulement nous empêche de percevoir la plénitude du moment présent, mais nous privent de la chance de diriger notre attention et de l'entraîner.

Les distractions sont partout. Même si vous allez au sommet d'une montagne, vous éprouverez d'abord un soulagement devant le silence qui contrastera fortement avec les bruits de la ville ou de votre bureau. Mais a mesure que vous vous calmerez, vous commencerez à percevoir de petits bruits, comme la stridulation des criquets, le bruit du vent dans les feuilles, les oiseaux et les petits mammifères qui furètent ou l'eau glougloute à travers les rochers, et soudain le grand silence que vous cherchiez vas cesser d'être. Même si vous essayez de méditer dans votre maison en fermant toutes les portes et les fenêtres, vous serez nécessairement distrait par quelque chose : une démangeaison, une douleur dans le dos, le besoin de saliver, le bruit de l'eau, qui goutte d'un robinet, le tic-tac d'une horloge ou le pas du voisin à l'étage au-dessus. Où que vous alliez, vous trouverez toujours des distractions. Le plus grand bien fait de la pratique informelle est que vous apprenez à les gérer, quelle que soit la forme et aussi irritantes soient-elles.

L'un des plus beau cadeaux à l'humanité a été de montrer qu'il est possible de méditer partout, à tout moment.

Les quinze minutes que vous passerez à méditer pourront se révéler plus bénéfiques que les heures consacrées par d'autres à en faire trop. En fait la meilleur règle est peut -être de passer moins de temps à méditer que ce dont vous croyez être capable. Si vous pensez pouvoir méditer quarte minutes, arrêtez vous à trois; si c'est cinq, arrêtez-vous à quatre. E n procédant de cette manière, vous remarquerez que vous aurez très envie de méditer à nouveau. Plutôt que de penser que vous avez atteint le but, gardez l'envie d'en faire d'avantage.

La plupart des gens ont, de nos jours, un emploi du temps très chargé, le simple fait de consacrer chaque jour un quart d'heure à la pratique formelle constitue déjà un engagement considérable. Peu importe qu'ils divisent ce temps en trois séances de cinq minutes ou en cinq de trois minutes.

Vous pensez être diligent en restant assis à méditer pendant des heures d'affilée. Mais la vraie diligence ne consiste pas à se forcer au-delà de ses limites. Elle consiste simplement à faire de son mieux, en évitant de se focaliser sur un résultat. Elle revient à trouver un moyen terme confortable entre l'effort et le relâchement excessifs.

Il est si facile, n'est-ce pas, de condamner ceux qui ne sont pas d'accord avec soi. C'est ce que font la plupart d'entre nous, avec autant de facilité et d'inconscience qu'ils écrasent un moustique, un cafard ou une mouche. Or, en essence, l'esprit d'Eveil relatif consiste à reconnaitre que le désir d'écraser un insecte et l'envie de condamner l'être qui n'est pas d'accord avec soi sont foncièrement identiques. Ce sont des réactions de type combattre ou fuir profondément ancrées dans la couche reptilienne de notre cerveau, ou, pour parler crûment, dans notre nature de crocodile.

Le fait de penser qu'un être que vous aimez est dans la souffrance peut vous briser le cœur.
Mais un cœur brisé est un cœur ouvert.
Chaque fois que cela nous arrive, nous avons l'occasion de laisser l'amour et la compassion nous traverser.

Développer l'amour bienveillant et la compassion veut dire s'utiliser soi-même comme objet de méditation.