Bonheur de la méditation

Je vais vous confier un grand secret. Quoi qu'il se passe en vous lorsque vous restez simplement attentif à ce qui survient chaque seconde dans votre esprit, c'est la méditation. Se détendre simplement dans cet état, c'est l'expérience de l'esprit naturel. L'unique différence entre la méditation et le processus ordinaire, quotidien des pensées, des sentiments et des sensations est la présence ou non de la conscience simple et nue, celle qui survient lorsque vous laissez votre esprit se détendre tout bonnement tel qu'il est, sans donner suite aux pensées ni être distrait par des sentiments et des sensations.

Lorsque vous ne pouvez pas décrire une expérience très forte, c'est, dans ce cas un signe de succès. Cela veut dire que vous avez au moins fait un premier pas dans le rovaume de l'ineffable immensité de votre véritable nature, un acte courageux que la plupart des gens trop bien installés dans leur insatisfaction habituelle, n'ont pas le courage d'accomplir.

La confusion, m'a-t-on enseigné, est le début de la compréhension. C'est le premier stade de l'abandon du bavardage entre neurones qui nous tient enchainés à des idées très limitées sur ce que nous sommes et sur nos capacités. En d'autres termes, la confusion est premier pas sur la voie du bien-être véritable.

On n'est pas obligé de se sentir continuellement à la merci de ses émotions.

La souffrance suit une pensée négative comme les roues d'un char les boeuf qui les tire.

Autrement dit, bonheur et malheur sont tous deux des affaires intérieures.

Il est absurde de se forcer à méditer si votre esprit et votre corps ne sont pas prêts à coopérer. Si vous tentez de briser votre résistance par la force, vous finirez par être frustré à la seule idée de méditer et vous déciderez de trouver votre bonheur dans des plaisirs passagers .Aa ce moment là, toutes les chaines de télévision que peut percevoir votre parabole vous sembleront pleines de promesse.

Les circonstances de la vie changent constamment, et la véritable paix réside dans la capacité de s'adapter à ce changement.

Fréquemment, ceux qui débutent dans la méditation me disent qu'ils restent simplement assis et que rien ne se passe.
Parfois ils ont une très courte est très légère sensation de calme, mais la plupart du temps il n'y a aucune différence avec ce qu'ils ressentaient auparavant.
Ce peut être une véritable déception.
Certains, par ailleurs, se sentent désorientées, comme si leur monde habituel de pensées d'émotions et de sensations avait quelque peu basculé, ce qui peut être agréable mais parfois déplaisant.

Au début, l'esprit ne peut pas rester stable et se poser longtemps. Mais à force de persévérance et de régularité, il devient peu a peu calme et ferme.