Les travaux d'Apollon, tome 4 : Le tombeau du tyran

Dans cette saga, les événements se passa juste après ceux de la série Les héros de l'olympe.
Ainsi, à la suite de ce qu'il s'est passé, Zeus décide de punir Apollon en l'envoyant sur terre à New-York. Seulement, il se trouve qu'il l'a aussi transformé en un adolescent de 16 ans sans aucuns pouvoir divins... Pour survivre et pour redevenir ce qu'il était, il doit d'abord rejoindre La Colonie des sang-mêlés avant de partir à la l'aventure pour libérer les différents oracles.

J'ai aimé cette sage, c'était très sympa mais j'ai clairement préférer Percy Jackson, l'autre série de l'auteur car j'ai eu un peu de mal avec le personnage d'Apollon. Cependant, j'ai aimé le voir évoluer et changer au fil des tomes. il a une évolution plutôt crédible et nuancée. Par contre, j'ai adoré le personnage de Meg, elle est très attachante et touchantes, elle est fortes mais à aussi ses failles et j'aime l'amitié qui naît entre les deux personnages. J'ai aimé en découvrir plus sur certains personnages comme Nick, Will et même Rachel. Je garde tout de même un bon souvenir de cette saga.

Rick Riordan est vraiment un auteur incroyable ! J'adore toujours autant sa façon de mélanger mythologie, humour, autodérision, action, et bien sûr quête héroïque !

Dans ce tome Apollon n'a plus rien d'un dieu déchu, mais tout d'un héro (à l'image de tous les demis-dieux qui l'entourent) qui fait face à des défaites mais aussi des victoires avec humilité, bravoure, courage mais également craintes (certains choix sont difficiles, et perdre des camarades au combat renforce son côté humain et toute la culpabilité qu'il éprouve à mener autant de vies à leur fin). Son passé revient le tourmenter le faisant prendre conscience de toutes les erreurs qu'il a pu commettre lorsqu'il était encore un dieu.

Dans ce tome ci on redécouvre avec grand plaisir le Camp Jupiter et tous ces demis-dieux romains, notamment Franck, Hazel, Reyna, Thalia mais aussi Tyson et Ella déjà connus dans les Héros de l'Olympe.

J'ai trouvé qu'il y avait moins d'action dans ce quatrième roman de la saga, et également moins de suspens.... (surtout après tous les rebondissements vécus dans le tome précèdent !!)
Mais l'écriture si unique de Rick Riordan compense largement ce manque d'intrigue.

Ce tome 4 était franchement une bonne lecture.

On y retrouve les ingrédients magiques de tonton Rick : de l'humour, des scènes épiques ou tragiques, du mystère, de l'action, des batailles, de l'amour… Mais aussi de plus en plus d'engagement. Engagement à présenter la foi, le rôle d'une entité supérieure, les croyances… le tout de façon nuancée. Sans compter l‘engagement de diversité qu'il prend au niveau des personnages, depuis les HdO et Magnus Chase notamment. Et je suis reconnaissante à cet auteur de le faire avec tant de naturel, de bienveillance, de compréhension : on sent que la démarche est sincère et ne résulte pas d'un « Ah ouais, faut mettre un personnage de couleur ou un perso qui n'est pas hétéro / etc… ». On sent que ce n'est pas calculé et R. Riordan traite ses personnages avec justesse et réalité. Un big up à ces filles et femmes indépendantes qu'il met en scène depuis des années déjà.

Puis Lester/Apollon. Puis les tomes passent et plus notre Dieu devient mortel (tout en se rapprochant de sa condition divine). Une mentalité qui change au rythme des événements, des épreuves… c'est réaliste, bien amené, pas surjoué alors encore bravo à tonton Rick et ses personnages cool, crédibles, qui donnent envie de croire en eux et de croire en nous. Les autres personnages sont toujours sympa évidemment, avec leurs qualités, leurs peurs, leurs épreuves… On recroise notamment Reyna, Hazel et Frank dans ce tome et ils m'ont arraché des sueurs froides à plusieurs reprises avec leur héroïsme. Ils pourraient pas être plus lâches ? En parlant de lâcheté… Lavinia offre une figure nuancée, décomplexée et intéressante du centurion romain. Elle est audacieuse et imprévisible, tout en ayant une certaine excentricité… Un personnage qui fait du bien, très très loin d'être parfait, mais qui force le respect.

Le scénario est construit sur la même base : une prophétie, des péripéties, des renversements de situation, des scènes intenses au dénouement incertain, la bataille finale… Je suis étonnée de ne pas m'être plus lassée que ça de ce schéma narratif, même si j'avoue que le détail du déroulé des péripéties finit par s'estomper avec le temps.

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