" la Nature force les hommes à s'unir selon leurs valeurs "
"Il faut choyer ses ennemis sans jamais les négliger. Rien n'est pire qu'une ombre surgissant dans ton dos et dont tu ignorais l'existence."
" la vie est source de bienfaits "
"l'homme peut s'adapter à tout les climats "
"Dans ce nouveau monde , il n'y a pas de différence "
— Rassurez-vous, dit-elle gentiment, un bon repas vous attend.
— Depuis combien de temps nous écoutes-tu ? balbutia son mari.
— Assez pour avoir appris que tu n’as pas confiance en moi, mais aussi que, de tous les trésors, je
préfère encore mon époux. Entre, Simon. Je t’assure que personne ne viendra te déloger tant que nous
serons réunis.
— Athénaïs, pardonne-moi, ne sut-il que lui répondre.
— Je vous laisse, murmurai-je. Prenez soin de lui…
Elle garda le silence, mais sourit. Simon avait tort de se plaindre de tout. Il maudissait la chance
alors qu’elle demeurait près de lui.
— Ne te réjouis pas, rétorqua-t-il. L’affaire est loin d’être entendue. Se taire quand on sait est une
épreuve difficile, mais, en te l’imposant, tu apprendras à te connaître et, surtout, à mesurer la fidélité que
tu me portes.
Cherchez le mobile et vous trouverez l’assassin, explique l’adage. Haine, jalousie, cupidité…
Richelieu passait impassiblement en revue les causes motivant un régicide en l’an 1630, et, au fur et à
mesure, la liste des suspects s’allongeait.
Vois-tu, soupira-t-il, il vaut mieux connaître ses ennemis. D’eux, on se méfie. On les tient à
distance. Ainsi, on les contrôle. Qu’ai-je à faire d’un adversaire mort ? Un autre prendra sa place dans
l’ombre et il s’agira peut-être de quelqu’un que je considérais comme un ami… Non, je ne vais pas me
priver de cet avantage. Au contraire, je sourirai, le complimenterai pour ses actes et ses tenues…
Toutefois, sans jamais boire le vin qu’il me tendra
Plus de deux années, et autant de saisons bénies, s’étaient écoulées depuis ma rencontre accidentelle
et inespérée avec Jacques Lemercier qui, usant de charité et de réconfort, m’avait démontré en actes, et
non plus en paroles, que la vie méritait qu’on s’y attache