— Pourquoi aider le monstre personnel d’Aphrodite ?
— Même les monstres ont besoin d’aide parfois, Éros, réponds-je, et je devrais en rester là, mais sa question me paraît si vulnérable que je ne peux m’empêcher d’avoir envie de l’apaiser, juste un peu : Et puis, tu n’es pas vraiment un monstre. Je ne distingue ni écailles ni crocs.
— Les monstres sont de toutes les formes et de toutes les tailles, Psyché. Tu devrais le savoir, depuis le temps que tu vis à Olympe.
Si j’étais un homme meilleur, je ne toucherais jamais cette femme avec des mains qui ont commis autant de violences, mais je suis égoïste jusqu’à la moelle. Je l’embrasse, remplissant cet instant de tant de promesses qu’elle fond contre moi.