My Policeman

Très enthousiaste à l'idée de découvrir ce livre, je termine ma lecture en étant un peu déçue.
Bethan Roberts nous donne à lire un récit à deux voix : celle de Marion d'abord, qui dans une longue confession, se raconte. Depuis l'adolescence, cette dernière est amoureuse de Tom, le grand frère de sa meilleure amie Sylvie. Quelques années plus tard, dans le Brighton des années 1950, Marion est devenue maîtresse d'école et recroise par hasard Tom, devenu policier. Marion, dont l'amour est resté intact, espère bien apprivoiser le jeune homme pour devenir un jour sa femme.
Puis, nous passons à la voix de Patrick, qui se confie dans son journal : sa rencontre, par hasard, avec un jeune officier de police. de suite, Patrick est attiré par lui, mais dans une société peu encline à accepter l'amour entre personne du même sexe, il est très risqué de dévoiler ses sentiments.
Marion, Patrick : tous deux vont aimer le même homme, leur policier. Mais est-il vraiment possible de partager ?
La quatrième de couverture laissait transparaître un côté palpitant à ce livre, tout en nous plongeant dans l'atmosphère des années 50. Pour ma part, j'ai trouvé que ces longues confessions souffraient de longueurs et donnaient plutôt un petit côté poussif à l'intrigue. de plus, même si nous lisons les pensées de nos deux personnages, on a du mal, je trouve, à finalement bien les connaître et les cerner. La vie de Brigthon dans les années 50 n'est quant à elle abordée qu'en surface.
Même si mon intérêt est resté présent tout au long de ma lecture, curieuse de voir où nous menait l'auteur, ma lecture ne m'aura finalement que moyennement plu, certainement parce que je m'attendais à autre chose.

My Policeman est un beau roman mettant en scène un jeune policier qui tombe amoureux d'un conservateur de musée. Un homme.

Cependant, ce policier, Tom, est en couple avec une femme et celle ci ne sait pas qu'il est en train de tomber amoureux d'une autre personne. Mais surtout d'un homme.

J'ai vraiment aimé ce roman mais le problème a été la longueur des chapitres. Beaucoup trop longs à chaque fois.

La première fois que j'ai entendu parler de cette histoire, c'était sur la chaîne youtube d'un booktuber britannique. Brighton, années 50, homosexualité ? Il y avait tout pour attiser ma curiosité ! Alors quand j'ai vu que livre allait être adapté au cinéma, je me suis dit que c'était le moment ou jamais de le découvrir.

Dans ce roman, tout tourne autour de trois personnages principaux : Marion, Tom et Patrick. Mais seulement deux d'entre eux nous content leur histoire. D'un côté on a la version de Marion, à travers une lettre écrite à la fin de sa vie, et adressée à Patrick. de l'autre, nous avons le journal intime de Patrick, écrit aux moments des faits, dans les années 50. le sujet de ces écrits ? Tom, leur policier.

Bethan Roberts a choisi un sujet assez classique, le triangle amoureux, mais réussit tout de même à apporter sa touche personnelle. Elle nous offre deux points de vue très différents sur la situation, qui pourraient nous donner envie de prendre parti pour l'un ou l'autre, mais ce n'est pas le cas. Même si j'ai eu un peu de mal à m'attacher à Marion, sa lettre m'a permis de comprendre sa passion, sa tristesse, sa rancoeur, sa culpabilité. Je ne l'excuse pas, mais j'ai entendu sa peine. Et puis on a Patrick, subjugué par la beauté et l'audace de Tom, tiraillé entre ses sentiments et les moeurs de l'époque. Mais surtout, victime de cette société homophobe, alors qu'il ne souhaitait qu'une chose : vivre tranquillement sa vie, entouré d'oeuvres d'art et de Tom.

Cependant, il y a un problème avec ce roman : sa quatrième de couverture. le résumé nous promet passions, rebondissements, sensualité, désirs, alors qu'au final... pas tant que ça. Au contraire, il y a souvent des longueurs car dans chaque point de vue, on est sur de la description d'événements, et pas sur de l'action en temps réel. C'est un parti pris, que j'ai trouvé intéressant au départ, mais qui m'a un peu lassé au fil de la lecture...

Mais de ce fait, je suis vraiment curieuse de voir l'adaptation en film, car cette fois-ci on assistera en direct aux différents moments clés. Et puis cela nous permettra aussi d'avoir peut-être le point de vue de Tom, qui nous manque parfois. Hâte de voir ça !
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Très beau livre qui traite d'un sujet douloureux et difficile, pour l'époque surtout mais qui malheureusement parle encore aujourd'hui.
Pour les personnes qui auraient regarder le film, attendez vous à énormément de passages du point de vue de Marion.
Pour les personnes n'ayant aucune connaissance du film, lisez ce livre bouleversant et n'hésitez pas à regarder l'adaptation qui en a été faite.

Première partie, 1999. Marion, la narratrice, parle à Patrick, qui lui, ne peut plus parler. Elle lui raconte sa rencontre avec Tom dont elle était secrètement amoureuse il y a bien longtemps, dans les années 50, lorsqu'elle était adolescente, puis de sa rencontre avec lui, Patrick, plus tard, présenté par Tom. Dans ces années là, on n'attendait pas des filles qu'elles fassent des études, on ne couchait pas avant le mariage et on taisait l'homosexualité, la sienne ou celle de ses proches.

Le rythme est très lent et convient parfaitement à l'histoire qu'il raconte.  C'est l'histoire d'un amour sacrificiel, un amour impossible, un amour interdit, un amour passion, un amour raisonnable, où mieux vaut des miettes que rien du tout. C'est l'histoire d'un triangle amoureux où il n'y a pas de gagnant. Une histoire d'abnégation et de générosité mais aussi de trahison.
La lenteur, les non-dits et les silences que l'autrice met dans ce récit font tellement d'époque qu'on est en immersion dans les années 50, totalement dans l'ambiance.

La deuxième partie donne la parole à Patrick, en 1957, quand il était conservateur du musée. Et là, le rythme change, le point de vue évidemment, et ça devient plus explicite. À travers ce récit on se rend compte de la peur qu'avaient les homosexuels d'être découverts, insultés, humiliés, de la persécution qu'ils pouvaient subir. Obligés de se cacher, ne pas pouvoir être eux-mêmes, c'est terrifiant. L'homophobie était totalement normalisée, voire même de bon ton. Et donc le mariage et une double vie était parfois la solution.
Puis la troisième partie redonne la parole à Marion et ainsi de suite, on alterne entre eux deux.

Sans doute que la lenteur de la narration, et l'alternance entre les deux narrateurs nous permet de mieux appréhender la douleur et l'injustice de certaines règles qui régissaient la société. Quant à l'homophobie, je me demande si c'est si différent à notre époque. Bien sûr cest mieux accepté, pour beaucoup totalement, en tout cas je l'espère. Mais il reste encore trop de gens haineux qui n'acceptent pas, bien que ça ne les regarde en rien.

J'ai trouvé ce roman à deux voix très étrange dans son rythme, prenant sans être transcendant bien que l'intérêt augmente à mesure qu'on avance dans l'histoire. Pourtant c'est un sujet qui me passionne, comment vivre caché dans une société étriquée, intolérante et punitive qui emprisonnait les homosexuels  et leur disait qu'ils étaient pervers, répugnant, anormaux ? C'est la société elle-même qui les obligeait à travestir leur vraie nature, occasionnant des blessures collatérales, des vies gâchées inutilement. Et j'avais oublié qu'il y a pas si longtemps que ça, on appelait les homosexuels des bougres. Étrange terme, sûrement plein de mépris à l'époque, qui a totalement changé de sens de nos jours.
J'ai aimé les personnages, Marion et Patrick en qui j'ai trouvé de la grandeur, mais aussi Sylvie et Julia, beaucoup moins Tom et sa colère contenue, autoritaire et égoïste.

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire qui nous est proposée dans My Policeman. En effet, dès le premier chapitre je trouvais Marion mièvre et agaçante. C'était mal parti pour la suite ... J'ai donc stoppé ma lecture et suis allée prendre quelques renseignements sur la vie à Brighton dans les années 50. J'ai ensuite pu reprendre et me rendre compte que, loin d'être mièvre, Marion, naïve jeune fille, était aussi une enseignante désirant conserver son travail malgré le mariage et d'éventuels enfants à venir, donc un personnage résolument contemporain, pour ne pas dire révolutionnaire !
Que dire du choix de Tom d'épouser une femme pour se donner une apparence "normale" tout en poursuivant sa relation avec Patrick ? La pression sociétale de l'époque était telle ! Il n'y a qu'à considérer le vocabulaire utilisé pour évoquer les homosexuels à l'époque, les invertis ... quelle horreur !
Mais finalement, la lecture achevée, il me reste une question : notre société actuelle est-elle si différente ? Notre vocabulaire n'est certes plus le même. On parle aujourd'hui de "coming-out", oui, mais on entend aussi le mot "pédale". Et combien de gamins sont foutus dehors par leurs chers parents après avoir fait ce fameux coming-out ? Pouvons-nous dire qu'aujourd'hui un homosexuel n'a plus à faire semblant d'être hétéro pour ne pas être jugé ? Mariage pour tous, adoption ... nous sommes encore loin de l'acceptation.
Serions -nous toujours dans le Brighton des années 50 ?

L'histoire d'un trio amoureux, entre 1957 et 1999. Deux narrateurs différents. Marion, qui raconte l'histoire au passé, quarante ans plus tard et Patrick, dont le récit date des années 1950. Tous deux sont amoureux du même homme, Tom.

Tom est le frère de Sylvie, la meilleure amie de Marion. Il lui apprend à nager le matin dans la baie et elle rêve d'une vie future avec lui, malgré les avertissements de son amie, qui lui suggère que son frère n'est pas vraiment comme les autres garçons.

Tom devient policier et à l'occasion d'un banal accident de la circulation, il fait la connaissance de Patrick, qui travaille au Musée de Brighton. C'est le début d'une histoire d'amour interdite, puisque l'homosexualité masculine est encore considérée comme un délit en Angleterre et punie d'une peine de prison.

Tom va épouser Marion, pour s'offrir un statut de respectabilité nécessaire à son métier. Il présente cependant Patrick à Marion et partage sa vie entre les deux. Quarante ans plus tard, Marion écrit cette histoire afin de l'exorciser.

Dire que ce récit m'a touchée est faible. Malgré la brutalité de l'histoire, j'ai adoré ce roman, qui fait désormais parti de mes préférés.
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Pour être honnête, n'étant pas une grande lectrice de romances, j'avais assez peu d'attentes en commençant ce roman. Et au final, au-delà de la romance, c'est un véritable roman sociétal sur l'Angleterre des années 1950 et l'impossibilité pour deux hommes de vivre leur amour sans risquer de perdre leur réputation,  leur travail voire même leur liberté, les poussant dans une clandestinité forcée. Ce livre se sera donc révélé une belle surprise pour moi!

Je reviens aujourd'hui pour vous parler de My Policeman…
J'ai beaucoup aimé découvrir ce roman ! Je pensais qu'il allait s'agir d'un coup de coeur, comme pour Tristan Sadler, mais malheureusement ça n'a pas été le cas.

Entendons-nous bien, l'histoire est bouleversante, mais je pense que j'aurais davantage apprécié le roman s'il avait été écrit du point de vue de Patrick et/ou Tom.

La majeur partie est du point de vue de Marion, que j'ai trouvé… détestable au possible. Tout le long du roman, elle nous explique ce qu'elle a fait et pourquoi elle l'a fait, dans l'espoir de se faire pardonner et, même si je peux comprendre certains passages de son point de vue, la majeur partie du temps, j'ai simplement eu affaire à une femme amoureuse de l'idée de l'amour, incapable de se rendre compte de ce qu'elle a sous les yeux et prête à tout pour mettre son bonheur à elle en avant, au détriment de celui des autres.

Je garde un très bon souvenir du point de vue de Patrick, le meilleur du roman à mon sens et j'aurais aimé avoir celui de Tom, ne serait-ce que sur quelques lignes…

Je pense que ce livre m'a brisé et réparé en meme temps. Je pense qu'il m'a donné envie d'aimer encore plus fort, qu'il m'a donné envie de rire, d'apprendre et surtout, de me battre pour nos droits qui ne sont malheureusement pas encore acquis en 2023.
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J'ai voulu lire le livre après avoir été chamboulée par l'adaptation cinématographique et j'ai pris une aussi grosse claque, si ce n'est plus encore.
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J'ai aimé le fait de jongler entre le point de vue de Patrick et de Marion, ainsi que dans le présent et le passé.
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On entre dans leur tete encore plus que lors du visionnage du film et les sentiments décrits sont forts. Ils sont en colère, incompris, amoureux, joyeux, interdits.
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Je pense que ma lecture est probablement trop récente pour réellement mettre en mots toutes les émotions que ce récit m'a fait traverser, mais je ne peux que vous conseiller de lire - ou au moins de regarder le film.
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