Kenya - Saison 3 : Amazonie, tome 1

Amazonie signe le troisième cycle des aventures surnaturelles de Miss Austin, agent du MI6. Avec le Kenya et la Namibie la voici donc partie pour l'Amazonie car dans la grande forêt, chez des indiens cannibales, aurait été aperçu un grand homme blanc pouvant être un extraterrestre.

Un bon début d'histoire qui cultive son petit mystère et qui met en place les personnages. Les plus intéressant étant le consul et son franc parler et le prêtre du dispensaire. Les allemands, les méchants évidemment, me semblent assez cliché. Si ça reste plaisant à lire ça reste assez copié-collé par rapport aux autres tomes. Ca n'a pas l'air de se renouveler beaucoup au niveau de la conception.

Pour le dessin, j'accroche pas plus que ça à la ligne claire de Marchal qui comporte quelques hachurages disgracieux. J'aime pas trop non plus la colorisation que je trouve trop verdâtre.

La peu farouche Miss Austin est de nouveau sollicitée car, suite à de déjà nombreuses péripéties, une étrange photographie arrive au MI6...celle d'un mystérieux personnage hypocéphale vivant au sein d'une tribu amazonienne...Miss Austin s'envole donc vers la jungle ou elle ne manquera pas de faire tourner les têtes, de croiser des individus peu recommandables et sans aucun scrupules et un visage ami.
Bref, on reprend la dynamique des cycles précédents et on leur met un nouveau vernis.
De là à dire que Léo à bien du mal à se renouveler sur l'ensemble de ses sagas...il n'y a qu'un pas.

[critique pour les 5 tomes]
Une série qui se lit avec plaisir mais on attendait plus. Les 5 tomes forment un bel ensemble d'enquête paranormal au fin fond de la forêt brésilienne sous fond de sous-marins nazis qui auraient fui la seconde guerre mondiale.
La trame fonctionne bien. Mais on sent qu'on aurait pu aller plus loin. Leo nous a habitué à nous pondre des scénarios qui nous faisaient voyager et nous surprenait. Ici, la surprise fonctionne un peu moins bien.

Roswell en slip.
Reprendre une part de Léo après une longue abstinence aurait pu être un festin de roi. Que nenni ! Amazonie s'insère comme un troisième volet en cinq volumes dans la série initiée par Kenya en cinq tomes et poursuivie par Namibia toujours en cinq épisodes. Constance et opiniâtreté constituent les mamelles de Léo. Les multiples cycles conçus et menés à terme depuis "Les mondes d'Aldebaran" crées dès 1994 le montrent.
Sur cette bonne vieille Terre, en 1949, Kathy Austin est dépêchée par les services secrets britanniques en Amazonie, dans la région de Manaus, afin de retrouver une mystérieuse créature humanoïde recueillie par les Yanomanis, Indiens belliqueux craints des Blancs. Une communauté allemande réfugiée au Brésil pour fuir les tribunaux internationaux d'après guerre est aussi intéressée par l'extra-terrestre ou le mutant. Ses membres ne lésinent pas sur les méthodes musclées à utiliser.
Bien découpée et mise en page, l'histoire est accrocheuse et fluide. le lecteur pourrait se laisser davantage porter si le dessin de Bertrand Marchal était plus soigné avec un jeu de hachures mieux maîtrisé. le dessinateur belge dispose du potentiel artistique et technique adéquat mais son travail sur l'album apparaît bâclé et c'est d'autant plus dommage que la "ligne claire" ne supporte aucun défaut.

Sans surprises, mais plutôt bien mené, un premier tome qui se lit d'une traite. Je n'attendrai pas la suite avec impatience, mais la lirai avec plaisir quand elle arrivera :)