Citations sur Sorcery of Thorns (241)
Rien n'aurait pu la préparer à ce moment, au fait qu'elle connaîtrait son premier baiser au clair de lune, dans un jardin de roses, avec un garçon qui appelait les tempêtes et commandait aux anges d'ouvrir leurs ailes.
Je crois… Je crois que j’étais déjà un peu mort, avant que vous n’arriviez. (Il tourna la tête pour la regarder.) C’est un honneur de me battre à votre côté, Elisabeth, pour le temps que cela durera. Vous m’avez rappelé ce que c’était que d’être en vie, et combien il est précieux d’avoir quelque chose à perdre.
-Tâche de ne pas lui attirer trop d'ennuis.
Katrien lui adressa un sourire espiègle.
-Oh, je ne peux rien te garantir à ce sujet, mais je peux te promettre que je l'aiderai toujours à se sortir du pétrin où je l'aurai fourré
-Moi aussi, je vous aime, lui murmura-t-elle.
Nathaniel détourna la tête et cligna plusieurs fois des paupières.
-Le ciel soit loué, dit-il enfin. Je ne crois pas qu'un amour déçu m'aurait convenu. J'aurais été forcé de me mettre à écrire de la poésie.
Désolé, bredouilla-t-il d'une voix qui lui ressemblait déjà plus. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je suis bien sûr prêt à vous assister dans votre tentative héroïque et tout à fait suicidaire, Scrivener. Il n'y a qu'à demander.
-Mademoiselle Scrivener, ne pensez-vous donc pas qu'il s'agit d'une créature maléfique ?
Elisabeth crispa les doigts sur la poignée de Tueuse de démons. Elle commençait à comprendre que le mal n'était pas un concept aussi simple qu'elle l'imaginait autrefois. Peut-être n'était-il pas injuste que les Maléficts veuillent s'en prendre aux hommes ; à ceux qui les avaient créés, qui les avaient emprisonnés et tourmentés avec du sel et du fer et qui, comme ici, les reléguaient à leur forme corrompue.
-Vous ne pensez pas que Silas aurait pu se faire prendre, tout de même ? demanda-t-elle.
-J'espère que non, répondit dans un murmure une voix légèrement vexée, en provenance du couloir. Maître Nathaniel sait que je ne suis pas un amateur.
J'aime aussi les filles, Scrivener, précisa Nathaniel, une lueur amusée dans les yeux. J'aime les deux. Si vous devez fantasmer sur ma vie amoureuse, j'insiste pour que vous le fassiez correctement.
Vous ne le croirez sans doute pas, mais j'ai eu un faible pour lui, dans le temps. Puis il est parti et s'est laissé pousser la moustache. Ou il a assassiné une gerbille pour se la coller sur le visage. Sur ma vie, je ne saurais dire qu'elle hypothèse est la bonne.
-La quoi ?
-L'inflammation de votre cerveau, mademoiselle Scrivener, expliqua-t-il patiemment. Il s'agit d'une affection assez courante chez les femmes qui lisent des romans.