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EAN : 9781481497589
304 pages
Margaret K. McElderry Books (26/09/2017)
3.68/5   562 notes
Résumé :
Isobel est une jeune artiste peintre de grand talent, qui travaille pour des clients bien particuliers : les redoutables faés, des créatures immortelles capables de jeter de terribles sorts. Il y a néanmoins une chose que les faés envient terriblement aux humains : leur Art, car eux-mêmes sont incapables de tracer un trait de plume ou de faire cuire du pain sans tomber en poussière. Les tableaux d'Isobel sont très demandés, jusqu'à ce qu'elle reçoive la première com... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (149) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 562 notes
Je ne vais pas vous mentir, c'est en premier lieu grâce à la couverture de Charlie Bowater, que je me suis intéressée à An Enchantment of Ravens. le résumé m'a ensuite beaucoup intrigué, notamment parce que le roman mettait en avant les Fées, et pas les gentilles toutes mignonnes, non celles du folklore, cruelles et manipulatrices. J'avais donc hâte de voir comment l'auteur allait traiter le sujet, même si la romance, à priori, devait prendre pas mal de place. Si vous avez aimé Déracinée de Naomi Novik et que l'anglais ne vous fait pas peur, c'est à mon avis, une histoire qui devrait vous charmer.

Il n'y a pas vraiment d'intrigue principale avec An Enchantment of Ravens. Je dirais plutôt que l'on suit les conséquences d'un acte et surtout la relation qui se forme entre deux êtres que tout sépare. La romance est classique dans le sens où Rook comme Isobel ne s'apprécient pas vraiment et finissent par apprendre à se connaître. Je suis plus fan de ce genre d'évolution dans une relation amoureuse, car les deux protagonistes ont ainsi la chance de se dévoiler et surtout de faire ressortir chez l'autre quelque chose de lumineux et très souvent d'attendrissant. Ici, c'est le cas. Rook a tout du prince arrogant que sa situation de Fée accentue. Pour eux, les humains sont de simples éphémères aux préoccupations étranges. Leur courte durée de vie les rend autant insignifiant qu'intrigants. Isobel a souffert très jeune à cause des Fées et elle est très consciente de leur cruauté. Ce sont deux mondes que tout oppose et qui pourtant apprennent à se connaître et à ne plus voir l'autre que par cette facette si simpliste.

Isobel est aussi un personnage fort, courageux et entêté. Elle ne se laisse pas faire et elle ose certaines choses que l'étiquette ne permet pas vraiment. Elle est intelligente et comprend les Fées si bien qu'elle parvient très souvent à les battre à leurs propres jeux, sans non plus jouer les téméraires. C'est un personnage féminin authentique avec beaucoup de charme et de mordant, tout en restant une jeune femme de dix sept ans. Rook est charmant, surtout dans le sens où il est arrogant et maladroit. On a du mal à lui en vouloir car il y a un certain comique dans son attitude. Il ne se rend tout simplement pas compte. Et puis sa rencontre avec Isobel lui ouvre les yeux. Il évolue tout en restant le même. Son amour le rend peut-être un peu moins incisif à certains moments mais il faut aussi garder en tête que les Fées ne ressentent habituellement pas d'émotions. Donc c'est un équilibre très bien réussi pour moi.

L'autre point fort du roman est bien entendu son univers. Margaret Rogerson a pris le pari risqué d'utiliser les Fées dans leur version d'origine. Leur immortalité les a rendu cruels. Ils aiment manipuler et tromper les gens, jouant sur les mots et le manque de clarté que l'on peut exprimer en parlant. Leur apparence a aussi quelque chose de très important pour eux. Ils en jouent et s'en délectent même. Et pourtant, il y a l'autre face du miroir, celle moins glorieuse et terrifiante. Il y a un équilibre entre le fait qu'ils ne peuvent pas mentir et pourtant ils sont capables de vous embobiner sans difficulté. Ils méprisent les humains et pourtant semblent ne pas pouvoir vivre sans eux. Leur monde est aussi très structuré. Nous n'en voyons qu'une petite partie mais il y a de quoi développer quelque chose d'assez magique, je pense. C'est un peu le soucis des one-shot, il faut savoir choisir ce qui a le plus d'importance et parfois faire des choix.

J'ai personnellement passé un excellent moment avec ce roman. Même s'il y a des événements qui sont assez prévisibles, il y a une bonne construction de la romance, et pour ma part, j'ai aimé comment les événements nous conduisent à la conclusion de l'histoire. le choix d'Isobel est d'ailleurs courageux et réfléchi, et j'ai trouvé que le fait qu'elle prenne cette décision et surtout que Rook la comprenne vraiment génial. Il y a une bonne morale avec une dose d'humour et de frayeur. Les personnages secondaires rendent d'ailleurs encore plus sympathique l'histoire. Surtout en ce qui concerne la famille d'Isobel.

Un one-shot réussi pour moi. Je serais d'ailleurs curieuse de lire d'autres histoires de l'auteur. Il y a bien entendu des éléments que j'aurais aimé voir plus développer mais ce n'est qu'un détail. L'ayant lu en version anglaise, je peux dire qu'il faut avoir un bon niveau. J'ai manqué de pas mal de vocabulaire dans les descriptions, sans que cela ne gâche ma lecture cependant.
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J'ai adoré. Beaucoup lui préfère Sorcery of Thorns. Pour ma part, il le surpasse sans conteste. Margaret Rogerson nous offre un univers plein de poésie où art et nature se côtoient.

Nous suivons Isobel qui vit à Bagatelle et exerce en tant qu'artiste. Bagatelle n'est pas un village ordinaire : il est coincé dans un été éternel et ses habitants mettent leurs arts et leurs artisanat aux services de faés en échange d'enchantements, ces derniers risquant la mort s'ils essayaient de s'atteler ne serait-ce qu'à la préparation d'un repas... Isobel a donc des clients réputés et dangereux dont elle a l'intelligence de se méfier. Hors, un jour se présente devant elle le Prince de la cour d'Automne, Corneille, et le début d'un certain nombre d'aventures.

N'étant pas très familière avec l'univers des Faé, cela m'a permis d'être dans une totale découverte et de m'immerger encore davantage dans l'univers. Leur mode de pensée, leur façon de concevoir les humains, leurs forces et faiblesses et les pouvoirs qu'ils ont sur la Nature m'ont tout simplement enchantée. A ce titre, je suis ravie de l'avoir lu durant la période automnale, une saison si importante dans ce récit. Margaret Rogerson prend le temps de nous décrire les paysages, nous offrant ainsi une très belle lecture imagée.

Côté personnages, on s'attache irrémédiablement à nos deux protagonistes principaux qui nous émeuvent et nous font rire. Leurs différences les mettent, enfin surtout lui, dans des situations d'incompréhensions qui m'ont donné quelques éclats de rires. Leur attachement est pur.
La romance est présente sans sombrer ni dans la mièvrerie ni dans la sensualité débridée. J'ai trouvé le ton juste. En revanche, elle est centrale pour l'histoire. Pour qui n'aime pas lire de la romance, passez votre chemin.

Je pense qu'objectivement on peut lui reprocher quelques rapidités. Il est vrai que c'est un récit court, le premier de l'autrice. Cependant, cela reste un récit que j'aurais plaisir à relire!
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Ayant adoré le premier roman de Margaret Rogerson, et son univers, il n'est donc pas surprenant de constater que "Enchantment of Ravens" fût une lecture passionnante et addictive ! Sa plume est toujours aussi plaisante et une fois lancée, je ne pouvais plus m'empêcher de tourner les pages jusqu'à la fin !



Présentons les personnages principaux :
- Isobel est une humaine qui a la tête sur les épaules, qui sait comment se comporter devant les faes pour ne pas les contrarier, elle s'adapte très vite à toutes les situations... quoique, elle ne s'attendait pas à ce que le fait d'avoir peint le portrait du prince de l'automne comme elle le voyait réellement, la mette en danger et l'entraîne dans le monde des faes. Un monde vraiment dangereux et très illusoire ! Contrairement à ce que les humains s'imaginaient, tout n'est que de la poudre aux yeux, les faes sont des êtres immortels, mais figés dans le temps, donc ils se complaisent dans leurs illusions.
Elle n'aurait pas non plus pu s'imaginer tomber aussi vite et aussi facilement amoureuse d'un fae alors qu'elle sait à quel point ils peuvent être cruels, mais également totalement différents des humains puisqu'ils ne ressentent rien ! D'ailleurs, au début, elle n'est pas complètement convaincue être amoureuse de lui : il faut dire qu'il a été assez gentil lors des séances pour son portrait, mais quand il est revenu après la fin de celui-ci, il était devenu odieux : tel que les humains se représentent les faes ! de ce fait, elle ne savait plus très bien pourquoi elle s'était imaginée amoureuse ! Mais chassez le naturel... vous connaissez la suite 😉 Plus elle passera du temps avec Corneille, plus elle se rendra à l'évidence : il n'est peut-être pas aussi méchant qu'il n'y paraît !

- Corneille est un prince fae, au départ imbu de lui-même, mais qui, au contact d'Isobel, va peu à peu essayer de comprendre la façon de vivre, de penser, de réagir des humains, l'amenant lui aussi à éprouver certaines émotions, certains sentiments humains, jusqu'alors inexistants chez lui.
Il ne comprend pas comment Isobel a pu le peindre de cette manière, comment elle a pu le montrer aussi faible avec seulement un regard ! Parce que oui, à cause du regard qu'elle a peint sur son portrait, il est apparu faible devant sa cour et ça, pour un prince fae, c'est inacceptable ! Pire, cela pourrait lui coûter son trône, mais aussi sa vie ! Voilà pourquoi lorsqu'il retourne voir Isobel après l'achèvement de son tableau, il se montre pire qu'odieux : l'accusant d'avoir volontairement saboté son portrait ! Il ne tardera cependant pas longtemps à comprendre qu'Isobel n'a rien à se reprocher et qu'elle a simplement aperçu le véritable lui, caché derrière sa chimère, ses illusions : quelqu'un de seul, quelqu'un qui a eu le coeur brisé autrefois et qui redoute de l'avoir à nouveau.

Le rapprochement entre Isobel et Corneille s'est fait petit à petit même si on a pu apercevoir dès leur première rencontre des signes nous montrant une attirance évidente entre les deux. Alors bien sûr, l'une est humaine et l'autre est fae, donc normalement, et à cause de la Bonne Loi, rien ne pourrait se passer entre eux... mais c'était sans compter sur des sentiments plus forts qui vont naître, pour ne plus les quitter ! Aussi, quand ils ont compris que le roi Aulne n'allait pas les laisser en paix, quand ils ont été capturés, ça m'a fait mal au coeur de les voir souffrir l'un pour l'autre. On dit qu'un regard peut dévoiler notre âme : ici, nous en avons la preuve ! L'amour qu'ils se portent l'un pour l'autre méritait bien qu'ils se battent... et heureusement, ils n'ont pas cédé à la facilité... Mais si vous voulez le découvrir, venez lire ce livre !


Il faut noter que des choses sinistres se déroulent pendant que Corneille et Isobel se rapprochent : des bêtes qui n'auraient jamais dû sortir des bois des faes s'aventurent au dehors ; les cours (Printemps, Été, Hiver) se retrouvent envahies par la noirceur, la pourriture (même si les faes utilisent leurs illusions pour faire comme si tout allait bien) ; et surtout, il se pourrait bien que la rencontre de nos deux amoureux ne soit pas fortuite et relève de la malice d'une connaissance commune qui déjoue son ennui en jouant avec eux (et leurs vies) ! Ses plans iront-ils dans son sens ? Qu'arrivera-t-il à Isobel et Corneille ? Entrez dans la cour des faes pour le découvrir... mais attention, il se pourrait que vous ne puissiez plus en sortir !!!




Ainsi, je suis ravie d'avoir commencé l'année 2023 avec cette lecture qui fût magique : pas dans le sens féérique hein, puisque rien n'est féérique à la cour des faes ! Mais plutôt dans le sens où on se sent très vite aspirée dans cet univers, on se perd dans les pages qu'on tourne tellement vite qu'on ne les voit pas défiler, pour se retrouver à la fin du roman, en demandant encore plus ! Il est certain que je vais lire avec plaisir d'autres livres de l'auteure, me demandant dans quel nouvel univers elle va nous embarquer !
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J'avais beaucoup aimé Sorcery of thorns, de l'autrice, Margaret Rogerson. J'étais donc vraiment contente de savoir que Enchantment of Ravens allait sortir dans la collection BigBang des éditions Bragelonne. Et pour ne rien gâcher, la couverture (identique à la VO) est vraiment superbe et très fidèle à l'histoire.

Dans Enchantment of Ravens, nous sommes à nouveau dans un univers fantasy Young Adult. Il s'agit, comme pour Sorcery of Thorns, d'un one-shot et donc pas de tomes à venir pour celui-ci ! Isobel, une artiste peintre s'est attirée la sympathie de bon nombre de faés au fil des années. Il faut dire que ses portraits sont toujours parfaits. Et pour un faé, dont la pratique de l'art lui est fatale, la jeune artiste est une aubaine. Mais lorsque Corneille, le prince de l'automne vient à son tour lui demander son portrait, tout dérape. Dans le regard du prince de son portrait, on peut y voir une émotion qu'ils n'ont pas et Isobel va devoir répondre de ses actes devant un tribunal faés. En chemin, rien ne se passera comme prévu et Isobe pourrait bien commettre plus grave encore.

Lorsque j'ai commencé ma lecture, je me suis rapidement mise dans le roman. Il faut dire que la plume de l'autrice, Margaret Rogerson est fluide et nous donne suffisamment de détails sur ce qui entoure nos personnages pour qu'on s'imagine la scène. Sa plume a ce petit truc qui fait qu'on tourne les pages sans s'en rendre compte. L'univers est fascinant et je dois dire que j'étais ravie de voir que l'autrice s'émancipait du genre avec des faés, bien loin de l'image qu'on s'en fait.

Ici, le mythe des faés de toutes beautés, parfaits et sans le moindre défaut est brisé. Car si en apparence, ils le sont bien, dans la réalité, nous sommes à l'opposé. Dans Enchantment of Ravens, nous comprenons donc rapidement (grâce à Isobel notamment), que derrière les illusions qu'ils usent continuellement, c'est tout autre chose. A commencer par eux même. Ils ne sont pour ainsi dire, pas si beaux et parfaits que ça. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'ils se voilent la face quotidiennement avec leur nourriture pourrie, les vêtements usés et les charmes qu'ils mettent en place pour donner l'illusion qu'au contraire, il s'agit de splendides buffets ou de robes de la dernière mode. le paraître est tel qu'il en devient grotesque.

De même, s'ils ont l'habitude de faire appel aux mortels pour l'art, qu'ils ne peuvent pratiquer, ils ne manquent pas une occasion de se jouer d'eux. D'ailleurs, je dois dire que j'ai été assez surprise du choix de l'autrice de montrer que l'humanité était bien plus positive et évoluée que les faés. Généralement c'est plutôt l'inverse en fantasy. On envie les faés, leurs pouvoirs, leur beauté. Mais cela s'explique totalement par cette héroïne, forte de caractère qui voit clair dans leur jeu.

Car Isobel vient elle aussi s'émanciper des héroïnes du genre en voyant au delà des apparences et de la beauté des faés. Amenée à les côtoyer régulièrement en tant que peintre, elle n'en reste pas dupe. Elle fait attention à ses paroles mais également à ses demandes. Car en échange de ses portraits, elle obtient des sortilèges pour la protéger elle et sa famille. J'ai aimé cette volonté farouche de rester elle même, jusqu'au bout et de ne pas se laisser tenter par la fascination pour les faés.

Bien sur, elle n'est pas insensible au prince de l'automne, Corneille. D'ailleurs, comment lui en vouloir. Elle même se fait des réflexions sur la facilité avec laquelle elle est tombée sous son charme. Pour autant, elle ne tombe pas en pamoison devant lui. Elle ne lui donne pas son vrai nom et refuse d'être touchée par lui de quelques façons que ce soit. Elle tient à garder la tête froide et se méfie des sortilèges de ces derniers.

Corneille, de son côté est un personnage très mystérieux. Ne pas avoir son point de vue joue beaucoup dans ce mystère. On sent bien qu'il s'attache à l'héroïne rapidement, mais reste pour autant très secret sur sa vie et ses pensées. Et puis, précisons également qu'il respecte Isobel dans ses choix et ses demandes. Exit le faé matcho qui force un peu les choses ou se croit au-dessus d'un "non".

Dans Enchantment of Ravens, la romance est bien présente. Et je dois dire que j'ai plutôt bien accroché à celle-ci, malgré le "coup de foudre" immédiat entre nos deux personnages. Il faut dire que si cela est rapide, les choses n'évoluent pas rapidement par la suite. Bien au contraire. D'ailleurs, je dois dire que j'ai particulièrement apprécié les scènes entre eux, souvent très drôles et mignonnes. Corneille étant un faé, il ne comprend pas toujours les moments d'humanité dont à besoin Isobel. Les pauses pipi, manger de la viande non cuite tout juste chassée, le côté pudique ou encore les émotions qui peuvent la submergée. le contraste entre nos deux personnages est tellement flagrant qu'on ne peut s'empêcher de sourire devant des scènes aussi cocasses.

De façon générale, je dirais que le récit peut se découper en trois parties. La première, qui met en place les bases de l'histoire de le départ d'Isobel pour son procès suite à son portrait du prince, se déroule durant une bonne partie du roman. Il est vrai que les avoir tous les deux dans la forêt peut donner la sensation de ne pas beaucoup avancer mais finalement, cela permet de creuser la relation entre nos deux personnages.

Puis, vient la seconde partie, où nous évoluons dans le monde des faés, avec notamment Mouche, et d'autres personnages. Ici, Isobel découvre vraiment l'envers du décor des faés et le fait qu'ils aient recours aux sortilèges pour tout. On en apprend également un peu plus sur leur mode de fonctionnement et je dois dire que j'ai été assez fasciné par cela.

Vient enfin le dernier petit tiers. le dénouement de l'histoire. Là où tout s'accélère et prend son sens. Je dois dire que j'aurais voulu que cette partie soit un peu plus étoffée. le roman faisant moins de 400 pages, j'avais quelques doutes sur l'approfondissement de certains points et je dirais que cette partie en souffre un peu. N'ayez pas peur, la conclusion de l'histoire est à la hauteur et je dois dire que j'ai été assez surprise par les derniers bouleversements mais j'avoue que quelques chapitres de plus n'auraient pas été de refus.

En conclusion, j'ai passé un très bon moment de lecture avec Enchantment of Ravens. Un univers à la fois similaire au genre, tout en ayant beaucoup de points originaux pour le rendre différent. Une héroïne vraiment sympa qui certes, tombe vite amoureuse mais n'en perd pas son objectif et ses intérêts. Enfin, un personnage masculin mystérieux comme on les aime. J'ai passé un bon moment en leur compagnie et suis toujours aussi fan du style de l'autrice. Seul petit regret, qu'il n'est pas été plus long, notamment sur la dernière partie, mais c'est le risque avec un one-shot.
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Pour être franche, je ressors amère après cette lecture, je m'attendais à quelque chose qui finalement n'est jamais venu.

Bon… j'ai failli abandonner tant c'était laborieux à lire, le ton est vraiment monotone et l'intrigue plate. J'avais l'impression de faire du sur place en raison du manque d'actions, de complots, le rythme reste le même. On suit une succession de péripéties sans le moindre rebondissement, c'était trop contemplatif pour moi. Les personnages manquent d'approfondissement, je n'ai pas réussi à m'attacher à eux même s'ils n'avaient rien de désagréable. Ils sonnaient creux et c'est dommage compte tenu de leur potentiel. le fonctionnement de la magie comporte également des grosses lacunes, seules les métamorphoses, quelques pouvoirs spécifiques de Fæs et leurs chimères, nous sont dévoilées. Bon nombre de choses ne seront jamais expliquées ce qui est très frustrant. On est très peu informé sur les autres Cours, ou sur le monde de Dehors, concept que je n'ai pas saisi, au même titre que l'histoire autour de la Chasse sauvage et la Ciguë. J'ai beau eu relire ces passages, je n'ai pas tout cerné. L'autrice se contente d'écrire des paragraphes de descriptions sur la nature, qui ont fini par devenir indigestes. J'ai pourtant l'habitude avec les classiques, mais là, ça ne passait pas, j'ai fini par lire en diagonale. J'aurai préféré découvrir l'univers en profondeur plutôt que ces descriptions redondantes.

Et pour finir, tout est basé sur la romance, j'ai la sensation de me répéter dans chacune de mes critiques à ce sujet, mais c'est un constat pourtant évident. L'histoire tourne uniquement autour de cette romance interdite entre Isobel et Corneille, ça aurait pu être intéressant, mais je n'ai pas été convaincue. Ce n'est pas assez exploité et il n'y a aucun piquant. La fin m'a tout autant laissée dubitative, tout va trop vite et continue sur ce ton monotone difficilement supportable. J'ai refermé ce livre avec un sentiment d'inachevé et d'ennui inqualifiable.

Je suis donc très déçue par cette lecture, qui pourtant ne manquait pas de bonnes idées. C'est dommage que la romance prenne une telle place alors que l'univers de fantasy est si peu développé. Si cela avait été équilibré, je pense que le résultat aurait été bien meilleur. J'ai acheté les deux autres livres de Margaret Rogerson, j'ose espérer qu'ils seront meilleurs.
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critiques presse (1)
Syfantasy
19 octobre 2021
Enchantment of Ravens est un très bon premier roman. L’histoire est intéressante et les personnages sont malins, attachants et inventifs. L’univers est certes moins marquant que celui de Sorcery of Thorns mais Margaret Rogerson n’a pas à rougir de ce roman qui réinvente les contes anciens pour nous proposer une action prenante.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
"- Non. Vous nous surpassez toutes. Vous êtes pareille à une rose vivante parmi des fleurs de cire. Nous durons éternellement, mais vous fleurissez avec des couleurs bien plus éclatantes, votre parfum est bien plus enivrant, et vos épines font couler le sang.
[...]
-Je vois pourquoi vous étiez écrivaine jadis."
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- Rook, before I get up, you have to promise to never touch me again without my permission.
- I can touch whomever I please.
- Have you ever stopped to think that just because you can do something doesn’t mean you should ?
- No.
- Well, this is one of those things. Among humans it’s considered polite.
- Well, that doesn’t sound in the least reasonable. What if you were being attacked, and I had to touch you to save your life, but I couldn’t because I needed to request your permission first ? Letting you die wouldn’t be polite.
- Fine. You can touch me in that case, but every other time you need to ask.
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-Êtes-vous amoureux de moi? demandai-je tout à trac. Un silence terrible s'ensuivit, et Corneille continua à me tourner le dos.
-S'il vous plaît, dites quelque chose. II pivota pour me faire face.
-Est-ce une perspective si terrifiante? Vous en parlez comme si c'était la plus horrible des choses. Ce n'était pas délibéré de ma part. J'en suis venu à m'attacher à. vos questions agaçantes, à vos petites jambes et à vos tentatives accidentelles de me tuer.
Je me crispai.
–C'est la pire déclaration d’amour que j'aie jamais entendue!
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- Veuillez pardonner ma franchise, répondis-je, mais les corbeaux sont plutôt bruyants. Si je suis en train de fuir un... (j'hésitait et modifiai ma phrase.)... un bandit de grand chemin, par exemple, je ne crois pas qu'une nuée de corbeaux batailleurs perchés au-dessus du buisson où je me serai cachée me soit d'une grande utilité.

- Ah, je vois. Dans ce cas, des corbeaux sages et bien élevés, avec de bonnes manières.
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𝑴𝒐𝒏 𝒗𝒊𝒔𝒂𝒈𝒆 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒃𝒓𝒖̂𝒍𝒂𝒏𝒕 𝒆𝒕 𝒈𝒍𝒂𝒄𝒆́ 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒊𝒔. 𝑺𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒐𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒎𝒂 𝒕𝒆̂𝒕𝒆. 𝑱𝒆 𝒏'𝒂𝒖𝒓𝒂𝒊𝒔 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒊𝒎𝒂𝒈𝒊𝒏𝒆́ 𝒒𝒖'𝒖𝒏𝒆 𝒊𝒅𝒚𝒍𝒍𝒆 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒕𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒓𝒏𝒖𝒓𝒆, 𝒆𝒕 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒎𝒐𝒊𝒏𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒋'𝒂𝒖𝒓𝒂𝒊𝒔 𝒖𝒏 𝒋𝒐𝒖𝒓 𝒂̀ 𝒂𝒇𝒇𝒓𝒐𝒏𝒕𝒆𝒓 𝒖𝒏𝒆 𝒔𝒊𝒕𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒄𝒆 𝒈𝒆𝒏𝒓𝒆.
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Coup de coeur de libraire ! Marion vous conseille Sorcery of Thorns de Margaret Rogerson aux éditions BIGBANG, "une lecture incroyable pour tous les lecteurs."
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