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Critique de tristantristan


Roman policier humoristique très agréable à lire. Dans un décor de Mondial de football et d'élections présidentielles au Pérou. Santiago Roncagliolo semble être un hybride de ses deux illustres confrères, Jaime Bayly et Mario Vargas Llosa. Dans "Oscar y las mujeres" (Oscar et les femmes), il a surpassé le premier quant à l'humour corrosif et déjanté distribué à mille à l'heure. Ici, il renoue avec l'humour mais de façon beaucoup moins intense et moins performante que le maître en la matière, Jaime Bayly, car il reste prisonnier de ses schémas romanesques: une vieille bigote hyper coincée et son fils, jeune fonctionnaire tatillon et puceau. Heureusement qu'il ne poursuit pas ici sa veine triste de description de la violence à la serpe, sur le modèle, -mais en moins bien-, de Vargas Llosa comme dans "Avril rouge" (Abril rojo") ou dans "Y libranos del mal" (Et délivre nous du mal). Hésitant entre ses deux aînés, il ne paraît pas avoir trouvé sa voie. (simple opinion)
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