L'été des loups

Hans Rosenfeldt, est suédois, comme son nom ne l'indique pas.
Je le connaissais surtout pour être le coauteur, avec Michael Hjörth, de la série mettant en scène Sebastian Bergmann et dont je suis complètement addict, il faut bien le dire.
Cette fois ci, pour la première fois de sa carrière d'écrivain, Rosenfeldt se lance en solo comme il va l'expliquer à la fin de son roman.
Une histoire qui va se dérouler à Haparanda. Comment ? Vous ne savez pas où se trouve cette ville ? Allez donc faire un petit tour sur Google Maps et vous verrez ou elle se trouve mais aussi qu'elle est toute mignonne. Cette petite ville suédoise se trouve donc juste à côté de la frontière avec la Finlande et va être le théâtre de bien curieux décès. Pour commencer, deux loups, qui ignorent les notions de frontières, vont être retrouvés empoisonnés…Cependant, on va découvrir peu de temps après qu'ils ont ingéré de la chair humaine…
C'est le début d'une enquête qui va s'intensifier de manière exponentielle pour Hannah Wester, une des enquêtrices en charge de cette affaire. Entre les trafics de drogue, des meurtres, et une tueuse à gages russe, il faut dire que Haparanda n'est finalement pas aussi paisible qu'elle le semblait.
J'ai retrouvé certains éléments et figures de styles qui me plaisaient bien dans la série que Rosenfeldt coécrit avec Hjörth, ce qui n'est évidemment pas étonnant. Cependant, je ne sais pas top pourquoi, j'ai eu de la peine au début de ce livre à rentrer dans l'histoire. Est-ce qu'inconsciemment j'attendais que l'insupportable Sebastian Bergman pointe le bout de nez ?
Un livre dont on devine à la dernière page seulement qu'il y a de fortes chances qu'une suite se profile un jour (et l'auteur le laisse entendre lui aussi)


Challenge Mauvais genres 2022
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Un mois de juin à Haparanda en Suède, une louve est retrouvée morte empoisonnée avec des restes d'être humain dans son estomac.
En Finlande, plusieurs cadavres de Russes et Finlandais sont retrouvés tués par balles.
Hannah Wester, policière en prise avec les désagréments de la ménopause, dont le mariage bat de l'aile et qui s'éclate de temps en temps sexuellement avec son chef, va devoir mener l'enquête.
Simultanément, Katya, tueuse à gage russe, est missionnée pour retrouver la drogue et l'argent qui se sont mystérieusement volatilisés et tuer la personne qui s'en est emparé.
Une course contre la montre est enclenchée.

Mafias russe et finlandaise, trafic de drogue, tueuse à gage qui n'épargne pas grand monde, un flic qui joue double jeu, des personnes simples, pas si simples que ça, quelques digressions permettant de mieux situer certaines choses, il n'y a pas de quoi s'ennuyer.
Un mélange bien dosé entre la vie privée et professionnelle de notre héroïne qui l'a rend attachante, des chapitres relativement courts, une écriture fluide, j'ai lu ce livre avec plaisir.
Les personnages m'ont plu, l'histoire m'a tenu en haleine et la fin laisse supposer une suite.

L'Été des loups d'Hans Rosenfeldt la main gauche ou droite, choisissez de la série des Dark Secrets. Un polar sans une ligne d'ennuis, captivant et qui nous en dit long sur les voisins de la Suède (Finlande et Russie). L'enquête débute avec la découverte d'un corps dévoré par les loups. Un peu comme le film (Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme) des frères Coen, cette histoire a pour origine un massacre et l'intervention d'une tueuse russe envoyé par un chef de la mafia remet en question ce fragile équilibre de la tolérance suédoise. Un bon polar mené de main de maitre, bien sûr qu'il y aura une suite à ce roman, tant mieux, une raison de plus d'aimer la lecture.

Je découvre cet auteur avec son premier roman individuel alors qu'il a déjà une certaine renommée dans l'écriture à quatre mains.
Je me suis un peu perdue dans les personnages au début mais mis à part ça, j'ai passé un bon moment, même si le rythme de l'écriture semble parfois un peu lent. Et pourtant il s'en passe des choses dans cette petite ville frontière où il ne se passe jamais rien… Une ville qui nous parle, qui est un personnage à part entière.
Des corps : 2 loups, 3 russes, 4 Finlandais … puis d'autres… Quel est le lien entre ces cadavres ? et même y -en a-t-il un ? Les russes à portée de territoire, un gang de motards, du trafic de drogue, des anciens tôlards, des problèmes personnels, des drames du passé et du présent… Et des personnages qui ont un corps, une âme, une identité, qui ne sont pas que de simples enquêteurs, et ça j'aime bien… Et l'histoire de l'inspectrice est l'étude de son caractère est intéressante. Ce n'est pas un coup de coeur mais un bon moment de lecture ; une suite est prévue et je me réjouis car un premier opus est souvent la mise en place des personnages. A suivre donc.
Mais si vous espérez une rencontre avec des loups, alors là, passez votre chemin …

Le roman s'ouvre sur une première page émouvante: la mort de la louve, qui m'a rappelé le très beau poème De Vigny ‘la mort du loup' et ces strophes:
« Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri. »
Et dans le roman de Hans Rosenfeldt: « La plaie refusait de cicatriser […] Elle s'était effondrée dans la mousse, était restée étendue sur le flanc. Dans la chaleur. Dans la lumière. La lumière éternelle. » Hans Rosenfeldt est connu comme étant un grand scénariste, mais c'est aussi un écrivain de talent.


Et puis tout s'accélère. En Finlande, à Rovaniemi, une livraison de drogue tourne mal, une fusillade éclate: sept morts, un survivant. Dans la forêt d'Haparanda, à la frontière entre la Suède et la Finlande, la police trouve un homme mort non loin des cadavres de la louve et de son petit. Et dans le même temps, à Saint Petesburg, Katya, tueuse à gages fête la réussite de sa mission en couchant avec un homme rencontré au bar d'un hôtel. Elle va bientôt partir pour une autre mission: récupérer la drogue et l'argent du paiement cette drogue à Haparanda. Mais qui a en pris possession? Aucun indice. Voici un roman qui conjugue action et sensibilité. Bon début. La suite c'est un thriller à couper le souffle, au suspense constant et aux nombreux rebondissements. Hans Rosenfeldt arrive même à ce qu'on éprouve (un temps) de la sympathie pour la tueuse à gages, et on tremble (aussi) pour elle. On attend le prochain volume avec impatience, pour suivre les recherches d'Hannah - l'une des policières d'Haparanda - sur ce qu'est devenue sa fille qui a été enlevée à l'âge de deux ans.

Je me suis moi aussi un peu perdue dans tous ces personnages du début mais me suis vite prise au jeu des différents mystères -qui ne seront pas tous résolus- qui parsèment ce thriller très bien construit qui se termine sur un cliffhanger qui augure d'un 2e tome dans lequel j'ai hâte de me plonger, en espérant qu'il sera à la hauteur de celui-là. Côté personnages : Katya a un petit côté Lisbeth Salander qui n'est pas pour me déplaire, et Hannah, qui m'a d'abord un peu agacée, a fini par me toucher à mesure que je découvrais la raison de ses névroses et arrivais au même raisonnement quant à l'identité de cette tueuse à gages insaisissable. Je ne connaissais pas l'auteur, c'est une très agréable découverte.

Un duo, Hans Rosenfeld et Michael Hjorth, 7 romans à leur actif que j'ai lu à chaque fois avec une vrai délectation de retrouver le personnage principal Sebastian Bergman. J'en ai déjà parlé dans des chroniques précédentes.
Ici, l'un des deux, Hans Rosenfeld, se lance pour la première fois, seul en proposant le 1er opus d'une série mettant en scène, Hannah Wester, enquêtrice suédoise.
Ménopausée (ce qui est relativement rare pour en souligner l'originalité pour un personnage principal !), mariée à Thomas depuis 30 ans avec cependant quelques écarts avec Gordon, son chef.
En Suède, dans la petite ville d'Haparanda où il ne se passe franchement rien d'intéressant, la découverte de 5 cadavres tués par balle, va tout chambouler.
Katya, une tueuse à gages russe, douée, avec une patience sans faille, sachant s'adapter avec intelligence à son environnement, a pour mission de retrouver un sac de drogue ainsi qu'un sac d'argent volés à la mafia russe.
Quand Hannah va croiser la route de Katya, Hannah ne s'imagine pas je seul instant que c'est toute sa vie qui va voler en éclat !
Si j'ai été perdue par un nombre incalculable de personnages secondaires et si l'enquête en elle-même m'a moins intéressé, je dois dire qu'Hannah et Katya sont des personnages hyper bien campées, que leurs parcours (secrets, passés) m'ont totalement emporté ! J'ai retrouvé l'esprit qui me plaisait dans les romans du duo d'auteurs et je dois avouer que l'ensemble à ce petit plus cinématographique très visuel dans les scènes.
Très bon polar suédois les amis, si ça vous dis !

C'est bien construit, tellement que je n'ai pas vu venir la fin! Et en même temps, ça me parait un poil gros. Les ficelles de l'intrigue finisse par être un peu trop voyante.
Par contre, j'aime bien quand l'auteur parle de la ville comme d'un personnage à part entière. J'ai apprécié les liens qui se tissent entre tous les personnages au fur et à mesure.
Bref, y a du bon, et du moins bon... Tout n'est pas harmonieux.