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Rappelez-vous : un jeune français, Victor, part précipitamment pour la Russie, et est recueilli par Olga, une tsigane, qui ne tarde pas à décéder et à l'envoyer au plein coeur de la Russie, en territoire tsigane, en compagnie de cinq "spiridons", dont on découvrira la nature au fil du récit.
Dans La prisonnière du Kremlin, nous retrouvons Victor pile poil là où on l'avait laissé au premier tome : en fuite avec Horace et ses spiridons, poursuivis par les tsiganes. Il a payé cher sa visite dans les Carpates et le petit carnet qu'il en a ramené. D'ailleurs, il est poursuivi aussi bien par les tsiganes que par les moines Boyarins, avec leur oeil unique et leur cruauté sans limite.
Dans le carnet, Victor découvre l'étrange vie et les révélations d'un contemporain d'Ivan le terrible, un certain Aleksandr, proche du tsar. Ce noble raconte sa rencontre avec une tsigane, Sonia, qui lui affirme qu'il pourra voir son fils décédé et découvrir les "secrets de l'Ether", et son long apprentissage du "Don" avec cette "sorcière", qui est également l'amour de sa vie.
Enfin, dans les années soixante-dix, nous suivons Olga, la femme qui a recueilli Victor à son arrivée en Russie. A ce moment, elle est missionnée pour garder un oeil sur le descendant du fameux Aleksander, et devra intervenir si jamais elle le soupçonne de disposer de la capacité d'invocation ou de convocation des spiridons. Mais Olga a d'autres ambitions que de servir les intérêts de la seule maitre-diseuse !


J'avais bien aimé le premier tome de Spiridons, découvert à l'occasion d'une Masse Critique Babelio. Cette fois-ci, c'est Selena qui a été sélectionnée comme destinataire du second tome, et elle a eu la gentillesse de me prêter ce livre.

Si le premier tome, à mon gout, manquait un peu de rythme, Camille von Rosenschild nous propose cette fois-ci un récit à trois voix, celle de Victor à l'époque actuelle, celle d'Olga qui tente le diable en poursuivant ses propres buts, et celle d'Aleksandr, qui nous donne les pièces de puzzle manquantes pour comprendre une grande partie des mystères du monde que nous décrit l'auteure. La Russie et les noms slaves donnent un côté exotique très agréable à l'ouvrage. J'ai trouvé la reconstitution de la Russie sous Ivan le Terrible bien réussie, le récit maitrisé, l'action et le suspense bien présents. Les mystères se dévoilent pour nous permettre d'en apercevoir de nouveaux. La prisonnière du Kremlin évoque l'utopie d'Olga (et celle de Sonia…), les secrets de la maitre-diseuse, l'origine des Boyarins, mais aussi pourquoi et comment notre pauvre et sympathique Victor est mêlé à tout ceci ! Nous suivons également l'évolution de Victor et son apprentissage du Don.
J'ai trouvé que ce volume, plus tonique, avait beaucoup de qualités. Très agréable, avec une écriture fluide, il se lit avec plaisir, et laisse présager une suite qui sera dans la lignée de cet opus. En contrepartie, Victor, de moins en moins naïf, se laisse un peu moins balloté dans le monde de la mort, monde étrange et surnaturel mais pas si effrayant que ça. Et moi, j'aimais bien ce petit côté innocent de notre héros.
En conclusion je dirais : vivement la sortie du troisième tome !
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Victor , un jeune homme tout juste sorti de l'enfance à le Don. En effet, il peut invoquer les Spiridons. Les Spiridons ce sont les morts qui entrent dans l'esprit d'un enfant naissant et qui feront, tout au long de sa vie, partie intégrante de son être et de son caractère;
Mais les Spiridons sont un secret tzigane, que ceux-ci veulent conserver et surtout garder secret aux yeux des "gadjos".
C'est sans compter sur une communauté secrète de moines, qui eux connaissent ce secret et l'exploitent.
il va s'ensuivre une sorte de guerre intestine entre tous ces clans.

Un livre intéressant, où la quête du pouvoir est mise en avant, et surtout ou certains protagonistes de l'histoire sont capables de tout, et même des pires abjections pour arriver à leurs fins.

Le côté fantastique reste soft... après tout, personne ne sait réellement ce que deviennent nos disparus quant ils perdent la vie.

Néanmoins, je n'ai pas été entièrement concquise. J'ai trouvé certains passages trop longs et d'autres pas assez développés à mon goût.
Mais l'écriture de l'auteure est agréable à lire et cela compense un peu ce manque d'équilibre;

Je tenais à remercier Babelio et les éditions Don Quichotte, pour m'avoir permis cette rencontre acec Camille von Rosenschild que je ne connaissais pas.
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Whaou, je ne m'attendais pas à aimer autant, étant fan de Tim Burton auquel me fait penser cet univers , j'ai adoré, dévoré ce roman. J'ai été comme kidnappée par cette histoire incroyable et les personnages étonnants. Après un début un peu long et puis soudain la magie opère j'ai été totalement prise par l'histoire et je n'avais qu'une envie : connaître la suite.

Je ne connaissais pas l'auteur, j'ai apprécié son style fluide et ses descriptions, les personnages bien campés, l'univers déjanté et étonnant, la fin que l'on attend pas. Tout y est parfaitement maîtrisé. J'ai aimé le fait que l'intrigue se passe en Russie ça change totalement des histoires habituelles. La trame est aérée, les flash-backs sont supers, de nombreux rebondissements qui tiennent en haleine

Je vais guetter la suite et me rattraper car un premier tome était déjà sorti.

VERDICT

Vous aimez l'univers de Tim Burton, les histoires de fantômes et l'aventure alors ce livre est pour vous. Les jeunes adultes devraient adhérer.
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C'est grâce à un Masse Critique, par l'intermédiaire d'Ellane, que j'ai pu découvrir l'excellent Spiridons cette année. Et c'est grâce à un nouveau Masse Critique que j'ai pu dévorer la suite, La Prisonnière du Kremlin. Je sais que je le dis à chaque fois, mais encore une fois MERCI à Babelio et aux éditeurs, ici Don Quichotte, pour ces opérations qui nous mettent de véritables bijoux entre les mains.

C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé dans ce tome Victor, ses spiridons, les Tziganes, les Boyarins, et même Olga. L'intrigue de la Prisonnière du Kremlin se situe tout de suite après les aventures de Spiridons, de manière tout aussi effrénée et inattendue. Mais nous voyageons également dans le temps, à la recherche des origines de toute cette histoire, que ce soit à l'époque d'Ivan le Terrible et de la "sorcière" Sonia, ou bien en suivant Olga au cours de sa vie. Et j'ai beaucoup aimé ce parallèle entre présent, passé proche et passé lointain, chaque saut dans le temps levant un peu plus le voile sur le mystère "spiridons", mais également sur le mystère "Victor".

Encore une fois, le dépaysement est garanti. L'auteur nous fait voyager dans la Russie impériale aussi bien que dans la Russie contemporaine ou encore dans les traditions tziganes. Il n'y a aucun temps mort, les pages se tournent toutes seules, et mon seul regret est que le tome suivant ne soit pas encore publié.
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J'écrivais en conclusion du billet concernant le tome 1 qu' « au-delà de quelques faiblesses inhérentes à ce type de premier roman (tâtonnements sensibles dans la construction de l'histoire, par exemple, avec une phase d'exposition un peu longue et un style qui se cherche encore notamment dans les descriptions, parfois un peu trop littéraires), ce « Spiridons » première cuvée donne (surtout) envie de goûter, pardon lire, le second… ».

La deuxième cuvée est donc arrivée et l'auteure, telle un bon vin, se bonifie clairement avec le temps ! Et je ne dis pas ça que parce que Camille m'a mis un petit mot fort gentil dans mon exemplaire…

Est-ce parce qu'on se remémore les personnages du premier tome (Victor, ses cinq spiridons – les âmes de Victor, voir plus bas –, Horace, Mara et Olga, les Boyarins…) ?, est-ce parce que le style est plus abouti ?, est-ce parce que la phase de présentation du tome 1 n'a pas lieu d'être répétée et que l'action se déverse dès les premières lignes dans les veines du lecteur ?, est-ce parce que Camille maîtrise beaucoup mieux la structure de son livre ?, est-ce parce que cette fois-ci on sait quand l'auteure place son histoire au XVI° siècle et quand elle la place au XX°-XXI° siècle ?, c'est un peu tout cela à la fois et toujours est-il que la lecture du début du tome deux laisse entrevoir de belles choses pour la suite, de belles promesses tenues jusqu'au bout.

« Spiridons » reste avant tout et principalement un vrai bon roman d'aventures remplaçant les capes et les épées par un curieux Don permettant à certaines personnes d'invoquer et/ou de convoquer les âmes des humains, composées par les personnalités précédentes mortes et qui s'attachent pour ainsi dire successivement les unes aux autres pour coller à un nouveau-né et en influencer la personnalité (Camille propose une assez jolie image à ce sujet avec un sac plein de lettres qui composent le prénom d'un être humain : quand il meurt ses lettres viennent se mélanger aux précédentes pour former un nouveau prénom. Les spiridons seraient en quelque sorte ces lettres).

Le roman entremêle cultures russe et tzigane, esprits et fantômes. Mais il n'oublie pas de s'interroger (et nous par la même occasion) sur nos propres croyances dans le monde des esprits et des âmes, sur l'influence de personnalités passées sur la nôtre aussi bien que sur la maîtrise que nous avons (ou pas) sur notre vie, sur notre destin.
Camille jongle entre trois récits qui se répondent sur plusieurs siècles. Elle nous livre le récit que fait le prince Aleksandr de sa relation avec le Tsar Ivan le Terrrible dans les années 1580, de sa découverte des spiridons et de son apprentissage du Don d'invocation des spiridons. Ce récit (ou plutôt ce journal puisque c'est de cela qu'il s'agit) et ses développements préparent bien entendu l'action qui se déroule de nos jours : celle qui se déroule en 2013 avec Victor qui part à la poursuite des Boyarins, des prêtres ennemis jurés des Tziganes et détenteurs du Don, et celle que Camille fait courir des années 1970 à nos jours où l'on suit les agissements d'Olga qui joue avec le feu en étant, involontairement, à l'origine de la création des Boyarins et, sciemment mais dangereusement, à celle de l'avènement de Victor par le truchement de la manipulation et du plus abominable des crimes en provoquant les malheurs de Victor.

Les différentes parties se répondent, renvoient de l'une à l'autre et les chapitres distillent des informations qui finissent toujours par trouver leur justification et leur place. Rien n'est donc gratuit, ni dans le récit de Camille ni pour ses protagonistes. Camille ne sombre pas non plus dans la facilité dans la mesure où aucun de ses personnages n'est totalement et foncièrement bon ou méchant. En jouant sur l'ambiguïté de ces caractères, elle rend le dénouement incertain, les quêtes aléatoires et les motivations troubles. Il n'y a pas d'innocence, ni chez les spiridons ni chez les humains. Ce que l'on sentait poindre sous les maladresses du premier tome, les promesses sous-jacentes qu'il dévoilait se libèrent ici pour emporter le lecteur loin, dans les steppes russes et sibériennes sans jamais le lâcher.

Enfin, Camille développe bien les relations de Victor avec ses spiridons, leurs liens et leurs rivalités, les desseins des Boyarins quant à l'usage qu'ils souhaitent faire des âmes qu'ils convoquent…

Ce tome semble clore un premier cycle de la vie de Victor et tient en ses dernières pages la promesse d'un nouveau cycle. Tant mieux. Mais, pour moi qui ai gardé le plaisir de ce type de romans d'aventures, l'attente risque d'être longue.

Lien : http://t.co/hUZBn7l1Iv
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L'arrivée improviste de ce nouveau tome dans ma boite aux lettres fut une fabuleuse surprise pour moi. Non seulement, je ne m'y attendais pas, mais en plus j'ai eu droit à une petite dédicace qui m'a fait très plaisir. Et quel ravissement de savoir que j'allais enfin pouvoir connaitre la suite des aventures de Victor et de ses Spiridons ! Enjoy ^^

Si je me souviens avoir beaucoup aimé le premier tome et bien sachez que j'ai tout aussi adoré ce second opus ! (peut-être même plus) J'ai voyagé dans des contrées pour moi totalement inconnues emplies de noms et de mots à consonances russes (que je devais relire trois fois pour certains ^^), mais c'est aussi ce qui fait tout le charme de cette lecture vraiment dépaysante dans bien des aspects. J'ai aimé découvrir et approfondir les croyances tziganes qui peuplent ce monde et notamment sur l'après mort et cette conviction qu'on les tziganes de posséder une âme fractionnée en plusieurs parties et de pouvoir invoquer leurs vies antérieures.

[…] Ce disant, il brandit un petit caillou. « Imagine pour chaque mot un être humain. » Il l'aligne avec les quatre autres. « Mourir, c'est ramasser les lettres sur le plateau et les ranger dans le sac. » Il saisit les cinq pierres et les fait disparaitre dans sa main. « Naître, c'est replonger la main dans le sac et écrire un nouveau mot. » Il ouvre grand la paume et laissa glisser sur le sol six petits cailloux.
« de même qu'un mot est formé de plusieurs lettres, un être humain est formé de plusieurs âmes. Nos défunts, que nous prétendons rendre à la terre et donner en pâture aux asticots, ils sont là. » [...] P10

L'histoire se poursuit là où nous l'avions quitté, nous entrons aussitôt dans l'action. le mystère des spiridons enfin dévoilé, Victor se concentre dans une nouvelle phase de sa mission : la plus périlleuse qui soit. Il se retrouve non seulement confronté (et poursuivis) à ses ennemis mais aussi face à ses propres démons… le pauvre ne va pas être ménagé. Nous alternons les chapitres entre l'Olga des années 70, le prince Aleksandr de 1580 (grâce à un journal qu'il a laissé à l'intention de son fils) tout en poursuivant la quête de Victor de nos jours. Autant dire, peu de répit pour le lecteur qui passe d'une époque à l'autre tout en mesurant pleinement l'ampleur et les enjeux de cette incroyable épopée.
Les personnages m'ont encore une fois fascinés, dans leurs attitudes et comportements, les relations qui les lient, les rivalités qui les opposent. le style est soigné, fluide et riche, d'autres fois vraiment poétique, je me suis laissée emportée par les mots et l'histoire sans la moindre difficulté, c'était vraiment agréable.

En bref : L'intrigue m'a aspiré et une fois entamé, ce livre n'a pas fait long feu. Cette suite a tenu toutes ses promesses et est vraiment à la hauteur de ce que j'en attendais! Un style parfaitement maîtrisé, une intrigue certes loufoque mais qui m'a tenu en haleine jusqu'à la toute dernière phrase. On en redemande !!!
Lien : http://www.a-lu-cine.fr/spir..
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J'attendais avec impatience la suite de Spiridons et là voilà enfin entre mes mains : aussitôt arrivé aussitôt dévoré, ce second volume est juste époustouflant ! Encore meilleur que le premier tome, La Prisonnière du Kremlin relève le défi avec brio de faire une suite plus ambitieuse et prestigieuse que le tome originaire; et j'utilise tous ces mots mélioratifs alors que j'avais déjà adoré Spiridons !

Camille von Rosenschild vient de rentrer indéniablement dans ma liste des auteurs français à suivre : tout y est dans cette saga et après avoir refermé la dernière page : j'en veux encore !

En premier lieu j'aimerais vraiment mettre l'accent sur l'originalité de son univers : l'Europe de l'Est moderne mélangée avec les légendes tziganes, cela donne une construction réellement intéressante, intrigante, haletante ! J'ai vraiment aimé le fait que dans cette suite l'auteur opère des flashbacks afin de comprendre plus encore son monde. Chaque personnage est plus approfondi, plus touchant d'autant plus qu'on comprend leur histoire. J'aurai même aimé - peut-être un jour pour un spin off ?- avoir une partie sur le passé de chacun des spiridons. La partie que j'ai vraiment adoré c'est celle au XVIème avec Ivan le Terrible, cet écrivain a un don incroyable pour tout ce qui touche à la grande Histoire et j'aimerais vraiment la découvrir dans ce genre là !

Ensuite, l'écriture. J'avais déjà trouvé une très grande maturité dans le premier tome : un style digne d'un grand classique ! Mais dans ce tome-ci il y a quelque chose en plus : la fluidité. Camille von Rosenschild arrive à combiner une écriture riche, dense tout en faisant couler les mots telle une rivière.

Les personnages ! Une véritable pluralité de protagonistes mais je ne me suis jamais perdue. J'ai eu un coup de coeur pour Aleksandr et je garde mon sentiment d'empathie envers Olga et Sol qui sont deux femmes courageuses, admirables et qui ont le sens du sacrifice. Je reste toutefois légèrement dubitative sur Victor tout simplement parce que je trouve qu'il change trop vite d'avis à propos d'Amalia qui était une jeune femme que j'appréciais beaucoup.

En définitive, une suite brillante, une auteure prometteuse (je suis partisante de la féminisation des professions :D) : je vous conseille de vite vous précipiter sur cette saga originale, surprenante qui remplie tous les critères d'une grande épopée fantastique !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Je dois avouer que je ne peux pas encore être prolixe sur ce roman. En effet, lorsque je l'ai coché durant la masse critique, je n'avais pas remarqué que c'était un tome 2... Je ne m'en suis rendue compte qu'en le recevant et je n'ai pas eu le temps de lire le tome 1 avant...

J'ai tout de même lu ce roman, que j'ai beaucoup aimé malgré que je ne connaisse pas le début de l'histoire... L'intrigue est passionnante et mérite d'être approfondie, je me replongerai donc dans les histoires de Victor et relirai ces deux tomes pour tout comprendre.

Critique à éditer !
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[...]
Rien qu'en repensant à cette lecture, les émotions qui y sont liées remontent, s'enroulent et se nouent en figures aussi complexes qu'improbables, j'en ai des frissons et une boule dans la gorge. Alors comment trouver les mots pour exprimer dans ce billet tout ce que ce fabuleux roman m'a inspiré ?
La prisonnière du Kremlin est une toile d'araignée tissée de nombreux récits épars, mais qu'on sait liés, comme dans le premier tome, bien que de façon plus insidieuse encore. Après tout, une toile reste un piège… Cette histoire est diaboliquement ficelée. Il faut se retenir de tourner frénétiquement les pages pour pouvoir en profiter pleinement et s'accorder le temps de formuler des hypothèses, cela fait partie, selon moi, du grand plaisir de lecture que les deux volumes peuvent offrir. L'auteur se joue quelquefois de son lecteur, mais il est indéniable qu'elle a confiance en l'intelligence de celui-ci.
[...]
La suite sur mon blog.
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
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A la réception de ce roman, c'est avec grand enthousiasme que j'ai parcouru la quatrième de couverture, qui présageait une histoire aussi prenante qu'originale. Malheureusement, je n'ai jamais réussi à me plonger dans le livre comme je l'aurais souhaité.

Ses qualités sont pourtant indéniables... La plume de Camille von Rosenchild est belle, riche et travaillée, et son univers est complet. Mais il m'a été difficile de me représenter cet environnement peu familier qu'est la Russie, la faute selon moi à l'affluence de détails qui, m'étant totalement étrangers, aurait eu besoin d'être amenés avec plus de parcimonie, pour avoir le temps de les assimiler.

On sent par ailleurs que l'auteur maîtrise ses personnages, très savoureux pour certains. Mais, comme je l'évoquais plus haut, Camille von Rosenchild livre un nombre conséquent d'éléments sur l'environnement dès le départ, éléments auxquels elle mêle divers récits, rappels et détails sur des péripéties passées. Pas le temps, donc, de nouer le lien qui m'est si précieux avec les personnages, amenés en vrac avec tout le reste.

Je regrette donc beaucoup de ne pas avoir apprécié ce livre autant que je le pensais. Peu habitué à ce type d'environnement, et plongé dedans avec trop de brutalité, je n'ai pas su m'y attacher. Mais il s'agit là d'une question de sensibilité personnelle, et chaque lecteur appréhendera ces péripéties aux confins de la Russie d'une manière bien différente.
Lien : https://www.petitlabodelimag..
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