Pour la première fois je ressens un essoufflement dans cette saga, avec ce scénario un peu trop rocambolesque à mes yeux.
Bien sûr il y a de l'action, des rebondissements, et le moment de lecture reste agréable.
Petite déception;
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Quel beau gosse ce Thorgal, même les déesses ne peuvent pas résister à son charme... Bon OK, dit comme ça, ça fait un peu caricatural.
Faut dire que ça l'est, parfois. Certains tomes plus que d'autres, mais celui-là en fait partie.
J'ai déjà eu l'occasion de le dire, les aventures totalement féériques de Thorgal, dans l'Asgaard et le Niflhel, ne sont pas celles que je préfère. Je suis peut-être un peu terre-à-terre, j'assume, mais les petits lutins et autres joyeusetés me laissent un peu froid.
Retour du fourbe Volsung de Nichor, que l'on n'avait plus vu depuis Les trois vieillards du pays d'Aran, et pour cause, normalement il était mort. Les rebondissements se succèdent très rapidement et recourent une fois de plus à de nombreuses facilités pour pouvoir tenir dans 48 pages serrées.
Ah et puis aussi, Aaricia est la dernière à comprendre la façon dont elle a été possédée, et même la déesse est une gourde qui se fait avoir par le premier mortel venu... Pas très féministe, tout ça, quand même.
Reste que c'est toujours superbement dessiné.
Mais c'est un tome dispensable, dont la principale conséquence, comme on le comprend à la fin, va être que Thorgal va repartir écumer le monde en solitaire pour ne pas avoir à faire subir sa scoumoune à sa famille.
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Avec Thorgal, la lisibilité est assez simple. D'un côté on a le héros parfait sous toutes les coutures et d'un autre, on a les méchants très méchants. Forcément, cela évite de se creuser le ciboulot. Manque de bol, je suis assez fan des nuances alors…
Mais en même temps, jusque-là, les auteurs ont toujours réussis à apporter une touche d'exotisme, d'aventures, de fantastique, de science-fiction pour atténuer et nous emmener dans leurs histoires. Mais lorsqu'on arrive au 17e tome d'une série (sorti en 1991), il est évident que les petites faiblesses prennent plus de place, trop de place, et même si on apprécie la lecture de divertissement, on n'en garde pas un souvenir marquant, pas au niveau du début de la série.
Dans ce tome, une grande part est laissée au fantastique par les voyages entre les différents mondes de la mythologie nordique, les dieux, les nains et les créatures magiques. Pas forcément ma tasse de thé mais on s'y fait. Ce qui m'a le plus gêné, finalement, c'est que le trait est vraiment extrêmement grossier pour définir les personnages. le héros parfait face au mal absolu. Pffffff…. Même les déesses sont enamourées de notre Thorgal. Quant au gros méchant… « je t'ai choisi parce que tu es fourbe, lâche, cruel, menteur, avide et sans scrupule… » (p.5). Je vous laisse découvrir les agissements de ce personnage tout en délicatesse.
C'est sans doute à partir de ce tome-là, que j'ai commencé à lâcher la série il y a 25 ans pour me tourner vers des lectures plus travaillées, nuancées et complexes.
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Cet opus de la série Thorgal n'est pas mon préféré car son univers est largement inspiré de la sorcellerie. Même si le dessin est toujours très beau, le contenu trop tarabiscoté et magique ne m'a pas emmené. L'usurpation d'identité est intéressante mais aurait pu être exploitée avec plus de nuances. Pour moi cet album est plaisant mais dispensable.
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