Thorgal, tome 17 : La gardienne des clés

Alors là on repart dans la plus totale féérie.
Une créature qui ressemble à la Gardienne des Clés récupère le fourbe Volsung, paumé dans le néant depuis le tome 3 de Thorgal, et lui donne pour mission de voler la ceinture de la vraie Gardienne. Pour ce faire elle lui donne l'apparence de Thorgal. Volsung va accomplir sa mission mais va chercher à profiter de la situation pour son propre intérêt.
Et une fois de plus Thorgal va se retrouver mêlé à tout ça à son corps défendant.
Passages entre les dimensions, objets magiques, personnages et monstres mythologiques, infâme crevure et héros au grand coeur, on se régale proprement avec cet album qui contraste tellement avec le précédent mais ne lui cède en rien au niveau de la qualité de l'histoire. de la fantasy mythologique de deux cents carats.
Autrement dit, en deux mots, j'adore !

A l'issue, Thorgal va commettre la pire erreur de sa carrière : quitter sa famille pour chercher à se faire oublier des dieux. Mais comment les vrais dieux que sont Rosinski et Van Hamme pourraient-ils laisser en paix notre beau viking adoptif ? C'est perdu d'avance. Ce sont de noirs temps qui s'annoncent…

C'est avec quelques appréhensions que je me suis attaquée à ce 17ème tome, celui venant après 2 volets excellentissimes. Si « la gardienne des clés » n'atteint pas les sommets du « maître des montagnes » et « Louve », cela reste un très bon tome qui se classe dans le haut du panier. L'histoire, pleine de magie, est très chouette. La construction est bonne même si tout ça est un peu rapide. Toutes ces péripéties, passages de dimension, usurpation de corps auraient pu donner lieu à un cycle de plusieurs tomes avec, pourquoi pas, tout un volume avec un méchant Thorgal.
Mais bon, c'est un très bon volet qui se lit avec grand plaisir.

Encore un très bon tome où l'on retrouve avec plus ou moins de joie des personnages croisés dans les tomes précédents : du côté des gentils il y a la Gardienne des Clés et le nain Tjahzi, mais malheureusement on croise aussi le fourbe Volsung et le serpent Nihogg.
Avec un tel casting, vous vous doutez que l'album sera riche en rebondissements, d'autant plus que Volsung va prendre l'apparence de Thorgal, ce qui va donner lieu à un ressort scénaristique très bien exploité par Van Hamme.
Au niveau des dessins, Rosinski nous régale avec ses univers féériques au fur et à mesure que Thorgal passe de monde en monde, même si je n'aime pas trop l'illustration choisie pour la couverture.
L'autre bémol, c'est le choix que Thorgal fait à la fin de l'album, qui rend forcément le lecteur un peu triste même si cela signifie que la série va continuer d'une autre manière.

Voici un tome de transition très réussi entre deux arcs.
Dans cette histoire en un seul tome, nous retrouvons de vieux amis de Throgal pour qui j'ai beaucoup d'affection : la Gardienne des Clés et le nain Tjahzi.
L'histoire est fantastique et féérique et nous amène à un final qui ouvre sur les prémices de l'arc suivant qui verra revenir la terrible Kriss de Valnor.
Côté dessin, Rosinski est à son apogée, tout est très bien dessiné et très agréable à regarder.
Un très très bon tome.

Pour la première fois je ressens un essoufflement dans cette saga, avec ce scénario un peu trop rocambolesque à mes yeux.
Bien sûr il y a de l'action, des rebondissements, et le moment de lecture reste agréable.
Petite déception;

On retrouve Volsung de Nichor et la gardienne des clés. le premier doit dérober à la seconde la ceinture qu'elle ne quitte jamais. Ainsi muni, Volsung se révèle invincible et il projette de se rendre maître des Vikings. Thorgal parvient à déjouer ce plan, mais il comprend que son destin le place sans cesse en danger, ainsi que sa famille. « Je t'aime, Aaricia, tu es ce que j'ai de plus précieux au monde. Et c'est précisément pour cela que je dois partir. » (p. 47)

Ici commence le long exil de Thorgal loin des siens. Désormais, leurs histoires se dérouleront en parallèle, se croisant parfois, jusqu'à ce que Thorgal ait réglé ses comptes avec les dieux.

Cet album voit le retour de deux anciens personnages: le fourbe Volung de Nicor et la délicieuse Gardienne des clés. Ce n'est qu'aujourd'hui que je réalise à quel point cette gardienne me fait penser à Isabelle Adjani, hasard ou sympathique clin d'oeil?
Ici il sera question d'usurpation d'identité. C'est fou comme on certains thèmes peuvent se retrouver partout: en BD, dans les films, les livres, les séries, etc.
Nous avons l'occasion de découvrir un "Thorgal" méchant, calculateur, sans pitié, violent qui ose (enfin) se servir de sa force et de sa vigueur pour imposer sa loi. Ce qui nous permet de réaliser à quel point on aime le Thorgal juste, loyal et attentif au bien-être de sa petite famille. A la fin de cet album, lassé d'être sans arrêt la cible des dieux et autres démons, Thorgal quitte sa famille dans l'espoir qu'ils puissent enfin vivre en sécurité loin de lui. le début d'une nouvelle aventure se profile à l'horizon!

Thorgal doit à nouveau réaliser un exploit : déjouer le complot qui se trame contre la gardienne des clefs. Thorgal doit affronter son double. Arrivera-t-il à le démasquer et à ramener sa ceinture d'invincibilité à la gardienne ?

Quel beau gosse ce Thorgal, même les déesses ne peuvent pas résister à son charme... Bon OK, dit comme ça, ça fait un peu caricatural.
Faut dire que ça l'est, parfois. Certains tomes plus que d'autres, mais celui-là en fait partie.
J'ai déjà eu l'occasion de le dire, les aventures totalement féériques de Thorgal, dans l'Asgaard et le Niflhel, ne sont pas celles que je préfère. Je suis peut-être un peu terre-à-terre, j'assume, mais les petits lutins et autres joyeusetés me laissent un peu froid.
Retour du fourbe Volsung de Nichor, que l'on n'avait plus vu depuis Les trois vieillards du pays d'Aran, et pour cause, normalement il était mort. Les rebondissements se succèdent très rapidement et recourent une fois de plus à de nombreuses facilités pour pouvoir tenir dans 48 pages serrées.
Ah et puis aussi, Aaricia est la dernière à comprendre la façon dont elle a été possédée, et même la déesse est une gourde qui se fait avoir par le premier mortel venu... Pas très féministe, tout ça, quand même.
Reste que c'est toujours superbement dessiné.
Mais c'est un tome dispensable, dont la principale conséquence, comme on le comprend à la fin, va être que Thorgal va repartir écumer le monde en solitaire pour ne pas avoir à faire subir sa scoumoune à sa famille.

« Thorgal, volume 17, la gardienne des clés » est une courte aventure simple très bien dosée qui puise avec habileté dans la mythologie nordique.

Sorcellerie, déesses et femmes peu vêtues, monstres, lutins et déesses s'affrontent dans cette très bonne histoire d'usurpation d'identité.

Et comme souvent, le héros triomphe par son courage, son intelligence, son habileté mais aussi avec l'aide indispensables d'alliés...

Sans être renversant, le graphisme de Rosinski rempli son office et on passe un très bon moment !
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