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3,65

sur 88 notes
Je n'avais pas envie de lire ce roman, le titre me semblait un peu racoleur et puis sur les conseils d'une adhérente, je me suis lancée et je ne regrette pas. J'aime la construction du livre, l'histoire de personnages totalement différents qui interagissent à un moment donné de l'histoire. C'est un roman qui parle de la violence, de la violence d'un père pour ses fils, d'un assassin de petites filles, du viol, de l'univers carcéral, et plus communément des gens comme vous et moi. Il parle également de haine et de vengeance. La question principale, me semble-t-il est la suivante ? Si la punition n'existait pas, la plupart des hommes, sans raison avérée, feraient-ils n'importe quoi ? A l'instar d'un Fredrik que l'on peut comprendre et excuser, il existe une multitude de Bengt haineux et d'esprits petits. Ce roman m'interroge, pour moi aussi la relaxe était évidente, mais les choses ne sont pas si simples. Quel dilemme ! D'autant que la fin du roman rajoute encore plus d'interrogations.
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Bien plus qu'un roman policier ! Ce roman décrit parfaitement l'impuissance de la société à trouver une solution face à la criminalité psychopathe. Les effets "domino" des décisions prises successivement par les acteurs de ce récit nous montrent à quel point il est difficile parfois de trouver une issue... Dans cette histoire, pour la justice c'est l'impasse : quel que soit le jugement, les éventuelles répercussions étaient lourdes conséquences.
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Encore un peu sous le charme de ma lecture de Flora Banks, j'ai eu du mal à terminer cette lecture... Format électronique oblige, je l'ai lu par petits morceaux pour le terminer hier soir. Et chaque fois que j'y revenais, c'est la même impression que j'avais.... l'histoire est bonne, un bon thriller, mais mon dieu que j'ai trouvé difficile certains passages... tant par le fond que par la forme... pas évident d'être complétement de glace face à des actes violents contre les enfants... et encore moins quand ceux-ci sont traités de noms plus vulgaires les uns que les autres... Je ne sais pas si c'est le même genre d'écriture dans tous les bouquins de ces auteurs... mais pour ma part, je crois que vais laisser un bon moment avant de me plonger dans leur deuxième livre...
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Wow !

Je ne m'attendais certes pas à une lecture aussi captivante lorsque j'ai lu la quatrième de couverture de la Bête. Une lecture prenante et intéressante, qui nous offre la possibilité d'imaginer jusqu'où on peut aller par vengeance, pour se faire justice soi-même.

Le style est saccadé, soutenu, essoufflant, les termes sans concession font grincer des dents, frissonner. Les personnages sont tour à tour repoussants et attirants, tellement plein d'humanité (mis à part pour certain) que c'en est déconcertant.

Je ne pouvais pas arrêter ma lecture tellement c'était ensorcelant. Dans le genre, c'est vraiment du jamais-vu ou, en tout cas, du pas vu souvent. La finale m'a jeté par terre , carrément !

Sans conteste un livre à lire !
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Odjuret en suédois, la bête en français.
Coup de coeur, grande découverte !
Qu'est ce que c'est que cette bête immonde ?
L'assassin pédophile récidiviste ?
Le père d'une petite victime qui devient l'assassin du meurtrier de sa fille pour se venger, pour éviter d'autres meurtres insupportables ?
La haine, l'intolérance qui monte dans ce bon pays très tranquille qu'est la Suède face à la déviance ?
La construction du roman est impressionnante, nous devinons ce qui va se passer ... alors ce ne sera pas écrit, ce n'est pas la peine, notre cerveau a déjà mis en place la scène, alors on passe à la suite, à l'après.
Doit on mettre à mort un homme pour qu'il ne soit plus un danger comme on le ferait avec un chien enragé ?
Un homme n'est il qu'un chien ?
Faut il piquer les chiens enragés ?
Un homme, peut on le tabasser à mort ?
Alors la bête immonde c'est peut être tout ce bordel qui n'est pas de la fiction mais de simples faits rassemblés ça et là et qui décrivent ce qui est déjà arrivé et ce qui peut arriver demain !
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Parfois, trop rarement sans doute, un roman policier réussit à poser une question fondamentale qui porte à réflexion et suscite des débats. C'est nettement le cas ici où criminels et justiciers se confondent au grand dam de l'appareil légal qui ne sait pas trop comment jongler avec cette prise en main de la justice par un père dont la fille a été la victime d'un pervers récidiviste, incurable et bien déterminé à poursuivre ses desseins machiavéliques. La psychiatrie a failli, le système carcéral à failli, la police a failli; que reste-t-il? Résignation ou s'occuper soi-même du problème... Les auteurs illustrent bien le dilemme et les « dommages collatéraux » des options. Non seulement ce livre est captivant, mais il nous interpelle et nous éloigne des solutions simplistes, quelles qu'elles soient. Chapeau.
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un excellent polar suédois, glauque comme j'en ai rarement lu! Un psychopathe pédophile multirécidiviste, condamné pour le meurtre et le viol avec torture de deux petites filles de neuf ans, s'évade lors d'un transfert de prison. Il récidive aussitôt, violant et tuant de la même manière une blondinette de six ans cueillie la sortie d'un jardin d'enfants. le père se fait justice lui-même au moment où il allait à nouveau passer à l'acte sur deux autres enfants. S'ensuit un procès retentissant avec des répercussions dans toute la Suède, et en filigrane la question de la légitimité de la vengeance dans le cas de crimes aussi horribles que la police n'est pas parvenue à empêcher. Dans les prisons, où les délinquants sexuels sont détestés, et dans la Suède profonde, cette médiatisation suscite une véritable psychose...
Entre le dégoût que m'inspire la pédophilie à la base et le fait d'avoir une fille de six ans ressemblant à une petite suédoise comme dans le bouquin, ça m'a vraiment remué les tripes. Ce livre est excellent, marquant, mais pas forcément à mettre entre toutes les mains !
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C'est lors d'un transfert de la prison d'Aspsås vers l'hôpital que Bernt Lund réussit à s'échapper malgré les chaines qui le maintenaient prisonnier et les deux gardiens qui le surveillaient. Une chasse à l'homme commence alors car, selon les psychiatres qui ont étudié le cas de ce violeur, il pourrait à nouveau recommencer. En effet, alors qu'il avait violé puis tué deux petites filles quatre ans auparavant, il n'éprouvait aucun remord, bien au contraire. le commissaire Ewert Grens et son adjoint Sven Sundkvist, de la police de Stockholm, sont chargés de l'enquête et doivent impérativement le retrouver au plus vite. Toute la police est mise à contribution, les écoles et les parcs pour enfants sont sous haute surveillance et la population est en émoi. Malgré tout cela, un couple de randonneurs retrouvent le corps d'une petite fille, qui selon l'autopsie, aura été violée puis assassinée. Pour le légiste, cela ne fait aucun doute, il porte la marque de Lund...

Ce polar ne fait pas dans le minimalisme. Les auteurs vont droit au but, sans concessions. C'est violent, sombre, glauque et brut. Les mots sont crus, incisifs, choisis pour nous faire frissonner, nous écoeurer parfois ou nous émouvoir. L'écriture est finement ciselée, les chapitres très courts ajoutent un rythme soutenu et terriblement accrocheur, malgré l'horreur et la misère. Un polar très noir qui se distingue de par son originalité, sa trame, son scénario haletant, des personnages parfois attachants parfois répugnants, une atmosphère lourde et stressante. Toute une série de questions se pose alors sur le fait de se faire justice soi-même, de la compétence de la police et de la surveillance suffisante ou non des délinquants.
Un polar très original qui fait réfléchir et qui interpelle...

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Voilà un livre dans lequel je me suis tellement perdue dans les noms des personnages (ils s'appellent tous Machin-son à part le tueur) que cela m'a dégoûtée... Je ne savais jamais qui était qui, cela m'a prodigieusement énervée, j'ai fini par laisser tomber.
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Ok, je savais que j'ouvrais un livre parlant d'un serial killer et connaissant déjà les auteurs, je savais que ce serait rude.
Oki, je savais que ce serial killer était un pédophile et ne tuait que des petites filles.
Ok, j'aurais pu me douter que ce livre serait à plusieurs voix, dont celle de ce serial killer décrivant son ressentit durant les crimes...

Argh, le poids des mots suffit, heureusement qu'il n'y a pas le choc des photos, mon imagination est bien assez fertile comme cela, merci messieurs Roslund et Hellstrom.

Mais je ne m'attendais absolument pas à ce que ce titre, La Bête, ne désigne pas uniquement ce monstre. Je ne m'attendais pas davantage qu'une fois l'enquête résolue, la justice rendue, l'histoire continue.
Ce livre est comme un microscope placé sur la société quand une telle tragédie a lieu. La bête n'est pas uniquement l'assassin pédophile, la bête, ça peut être n'importe qui pourvu que les convictions, les évènements s'y prête.

Et ça, ça fait sacrément froid dans le dos.
Un livre dont on ne sort pas indemne.
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