Ok, je savais que j'ouvrais un livre parlant d'un serial killer et connaissant déjà les auteurs, je savais que ce serait rude.
Oki, je savais que ce serial killer était un pédophile et ne tuait que des petites filles.
Ok, j'aurais pu me douter que ce livre serait à plusieurs voix, dont celle de ce serial killer décrivant son ressentit durant les crimes...
Argh, le poids des mots suffit, heureusement qu'il n'y a pas le choc des photos, mon imagination est bien assez fertile comme cela, merci messieurs Roslund et Hellstrom.
Mais je ne m'attendais absolument pas à ce que ce titre,
La Bête, ne désigne pas uniquement ce monstre. Je ne m'attendais pas davantage qu'une fois l'enquête résolue, la justice rendue, l'histoire continue.
Ce livre est comme un microscope placé sur la société quand une telle tragédie a lieu.
La bête n'est pas uniquement l'assassin pédophile,
la bête, ça peut être n'importe qui pourvu que les convictions, les évènements s'y prête.
Et ça, ça fait sacrément froid dans le dos.
Un livre dont on ne sort pas indemne.