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Citations sur Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité p.. (90)

La société n’offre plus aux yeux du sage, qu’un assemblage d’hommes artificiels et de passions factices, qui sont l’ouvrage de toutes ces nouvelles relations, et n’ont aucun vrai fondement dans la Nature.
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Puisqu'il est manifestement contre la loi de nature, de quelque manière qu'on la définisse, qu'un enfant commande à un vieillard, qu'un imbécile conduite un homme sage et qu'une poignée de gens regorge de superfluités tandis que la multitude affamée manque du nécessaire.
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C'est alors seulement qu'on verra ce que peuvent la vertu, la science et l'autorité animées d'une noble émulation et travaillant de concert à la félicité du genre humain.
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Ainsi, le passage à l'état politique repose-t-il sur le fait que je mets en œuvre ma potentia pour y renoncer. En d'autres termes, c'est par l'exercice de mon propre libre arbitre, à la fois ma volonté et ma raison, que j'ai choisi de quitter l'état de nature : j'y gagne la paix, la sécurité et y perds ma puissance.
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«  Il n’y a point de bonheur sans courage ni de vertu sans combat » ..
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Dans les notes de Rousseau :
Comme les végétaux tirent pour leur nourriture beaucoup plus de substance de l’air et de l’eau qu’ils n’en tirent de la terre, il arrive qu’en pourrissant ils rendent à la terre plus qu’ils n’en n’ont tiré…
… les hommes faisant des consommations énormes de bois et de plantes pour le feu et pour d’autres usages, il s’ensuit que la couche de terre végétale d’un pays habité dois toujours diminuer et devenir enfin comme le terrain de l’Arabie Pétrée…
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Telle est, en effet, la véritable cause de toutes ces différences: le Sauvage vit en lui-même; l'homme sociable toujours hors de lui ne fait vivre que dans l'opinion des autres, et c'est, pour ainsi dire, de leur seul jugement qu'il tire le sentiment de sa propre existence.
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Il est très difficile de réduire à l'obéissance celui qui ne cherche point à com mander, et le Politique le plus adroit ne viendrait pas à bout d'assujettir des hommes qui ne voudraient qu'être Libres; mais l'inégalité s'étend sans peine parmi des âmes ambitieuses et lâches, toujours prêtes à courir les risques de la fortune, et à dominer ou servir presque indifféremment selon qu'elle leur devient favorable ou contraire.
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que par la Loi de Nature le Père n'est le maître de l'Enfant qu'aussi longtemps que son secours lui est nécessaire, qu'au-delà de ce terme ils deviennent égaux, et qu'alors le fils parfaitement indépendant du Père, ne lui doit que du respect, et non de l'obéissance; car la reconnaissance est bien un devoir qu'il faut rendre, mais non pas un droit qu'on puisse exiger.
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Telle fut la condition de l'homme naissant; telle fut la vie d'un animal borné d'abord aux pures sensations. et profitant à peine des dons que lui offrait la Nature, loin de songer à lui rien arracher; mais il se présenta bientôt des difficultés; il fallut apprendre à les vaincre: la hauteur des arbres qui l'empêchait d'atteindre à leurs fruits, la concurrence des animaux qui cherchaient à s'en nourrir, la férocité de ceux qui en voulaient à sa propre vie, tout l'obligea de s'appliquer aux exercices du corps; il fallut se rendre agile, vite à la course, vigoureux au combat. Les armes naturelles qui Sont les branches d'arbre et les pierres, se trouvèrent bientôt sous sa main. Il apprit à surmonter les obstacles de la Nature, à combattre au besoin les autres animaux, à disputer sa subsistance aux hommes mêmes, ou à se dédommager de ce qu'il fallait céder au plus fort.
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