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Citations sur Les contes interdits : Peter Pan (55)

Télé-réalité ? L'absurdité même de l'humanité condensée en un peu plus de trois quarts d'heure. Emissions de décoration ? Le refuge des femmes condamnées à considérer leur maison comme le reflet d'un quelconque succès. Sport en direct et analyses ? Il suffirait de prendre l'enthousiasme de ces milliards de fanatiques de sports et de le transformer en intérêt écologique pour que la planète redevienne propre en une saison. Séries humoristiques ou dramatiques ? Il suffisait de sortir dehors, de voir le monde comme il était pour rire de notre stupidité ou de pleurer notre déchéance. Si la religion pouvait être autrefois considérée comme l'opium des peuples, la télévision était son digne successeur depuis le milieu de XXème siècle.
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La jeunesse en soi, dans son ensemble. Sa naïveté, son insouciance, son ingratitude, sa stupidité, sa cruauté, son matérialisme, sa joie éphémère… et ses représentants, des semi-hommes et des semi-femmes inutiles, toujours « en développement », jamais prêts à temps. On attend à la fois tout et rien de leur part. Ils croient que le monde leur appartient, s’illusionnent sur leur avenir. Oui, Jacques détestait les jeunes pour tout cela à la fois.
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Vieillir c'est une maladie. La plus terrible de toutes.
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En fait, l'ancien sergent-détective ne manquait pas seulement d'empathie ; il avait même du dédain pour la pitié. Selon lui, ce sentiment construit de toutes pièces par la civilisation et la culture judéo-chrétienne n'était que le reflet de l'égoïsme sans bornes de l'homme occidental. Pour lui, la pitié n'était qu'un moyen politiquement correct de se satisfaire de notre situation actuelle face aux difficultés d'autrui. Faire preuve de pitié et de charité, c'était donner au prochain pour en fin de compte se sentir bien, se donner à soi-même. C'était pour ne pas feeler cheap si on ne donnait rien aux miséreux. Si nous étions véritablement capables de pitié et de charité, si ces sentiments étaient vraiment innés chez l'être humain, alors notre monde ne serait pas ravagé par la pauvreté et la famine, problèmes qui pourraient être réglés en un claquement de doigts grâce aux fortunes des puissants du 1%. Les robineux, quant à eux, profitaient de ces faux sentiments pour acquérir de l'aide qu'ils pourraient eux-mêmes s'offrir en se bougeant un peu le cul.
C'était du moins l'avis définitif de Jacques, et c'était la raison pour laquelle il ne donnait jamais rien aux plus démunis, le mépris le gagnant chaque fois qu'il croisait un clochard qui lui tendait une main creuse en quête de monnaie. Il ne tomberait pas dans le piège, il n'encouragerait pas ce suicide social latent.
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C’était un de nos associés. Le problème, c’est qu’il n’arrêtait pas de raconter des faussetés. Il mentait comme il respirait. Faque… on s’est dit qu’en l’empêchant de respirer, il arrêterait sûrement de mentir pour de bon.
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Pour lui, la pitié n'était qu'un moyen politiquement correct de se satisfaire de notre situation actuelle face aux difficultés d'autrui.
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Salut, Wendy. Tu veux jouer avec nous, maintenant ? Je peux t'apprendre à voler.
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Série des contes fantastiques découverte grâce à une amie, et je la remercie !
Car sinon je serai passée à côté de cette série de réécritures des contes de notre enfance version gore.

La mention "pour un public averti" sur la couverture se comprend dès la lecture des premiers chapitres : soit ce livre sera perçu comme une perle d'originalité et de gore par les amateurs du genre, soit il passera pour une réécriture vulgaire et dégoutante à la limite du supportable.
Quelque soit notre camp, ce livre ne nous laissera pas indifférent.

Pour ma part, je fais partie de la première catégorie : celle qui a trouvé l'idée excellente de réécrire des contes connus de tous mais en les tournant en horreur.

On retrouve dans ce Peter Pan les personnages du conte d'origine : Pan, Clochette, Wendy, Hook le capitaine crochet, et l'île de Neverland.
On a même droit à un passage faisant clin d’œil à La petite fille aux allumettes. Jusqu'ici tout va bien... sauf que l'on découvre au fur et à mesure de l'histoire que, bien que les personnages aient des similitudes physiques ou mentales avec les personnages du conte d'origine, en réalité ici ce ne sont pas les mêmes.
Ces personnages sont réunis autour de différents thèmes : le syndrome de Peter Pan, la violence, la pédophilie, la drogue, le cannibalisme, tout cela grâce à une intrigue prenante du début à la fin.
Le profil psychologique de chacun est très travaillé. Les dialogues sont parfois, drôles, parfois très crus, parfois les deux, mais c'est justement le parti pris de l'auteur afin de casser les codes du conte classique.

A dévorer (sans mauvais jeu de mots).
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Ses coups de fouet s'affaiblissaient, tout comme son emprise sur les couilles du garçon. Il ne ralentissait cependant pas la cadence de ses coups de hanches, se rapprochant dangereusement de l'orgasme.
- Oh oui, mon p'tit crisse, j'vais exploser dans ton p'tit cul! OH OUI!
Il lâcha un râle long et puissant, bascula la tête vers l'arrière. Tous les muscles du pédophile se raidirent quelques instants, laissant son sexe tendu se vider de sa mixture visqueuse au fond du rectum de l'adolescent.
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Trop de pourritures vivaient dans le luxe, la débauche et le pouvoir sans que personne ne puisse les atteindre pour qu’un concept comme le karma puisse réellement exister, du moins dans une seule et même vie. Ça ne devait être que de la malchance. La prochaine fois, c’était assuré, il gagnerait un bon pactole.
Chaque fois que les dettes l’avaient submergé, il était parvenu à dénicher un bon plan pour s’en sortir. Ça ne pouvait être qu’un signe. S’il persistait, il finirait bien par se remplir les poches une bonne fois pour toutes et il dirait adieu à son quotidien nullissime. Dans les faits, Danny n’avait pas vraiment à se plaindre : un emploi qui payait correctement et qui le mettait en valeur, une jolie femme qui ne demandait qu’à lui offrir son affection, un appartement plutôt bien dans le secteur Beauport qui aurait rendu jaloux n’importe lequel de ses amis d’enfance… Pour un gars qui avait grandi dans un des pires quartiers de la ville, il s’en était très bien sorti. Le problème, c’était que malgré tout, cela ne lui suffisait pas. Il considérait qu’il stagnait depuis des années alors que son potentiel pouvait lui permettre de « gravir encore plus d’échelons ». Il ne voulait plus d’un « bon travail » ; il rêvait de ne plus travailler du tout. Il ne voulait plus d’une femme ; il rêvait de baiser qui il désirait, quand ça lui plaisait, homme ou femme.
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