Rédemption

Un roman à la couverture très attractive, l'emballage est alléchant et donne très envie de plonger dedans, pourtant le contenu me laisse dubitative ; certaines choses sont très prenantes et intéressantes, pour d'autres, je n'ai pas toujours compris où nous menait l'auteure. La couverture ne porte pas le contenu, on s'attend à quelque chose de sombre, sanglant, tragique et pourtant même si la thématique l'est, l'intrigue est plutôt « légère ». le contenu n'est tout simplement pas à la hauteur de l'appel de la couverture ! Ce qui accentue fortement notre frustration à la lecture de ce roman qui s'annonçait plus que prometteur.

Noâm est un jeune homme passionné d'histoire qui vit avec son père depuis la mort de sa mère. Un jour, son père, antiquaire de profession, revient avec une boîte au contenu qui intrigue beaucoup Noâm, des écrits, des photos et un drôle d'objet… mais son père lui interdit d'y toucher. de nature curieuse, Noâm passe outre l'interdiction et découvre un secret de famille inavouable ; son arrière grand – père aurait collaboré avec les allemands durant la Seconde Guerre Mondiale. Ébranlé et ayant une soif de vérité, il en parle à son meilleur ami Lucas et décide de faire des recherches en commençant par le château de Noisy où son arrière aurait collaboré. Sur place, les choses dérapent, Noâm et Lucas se réveillent 70 ans plus tôt en 1944, à l'aube du sanglant épisode de la bataille des Ardennes.

Commençons par les points négatifs, quel était le public visé de ce roman ? Etant donné l'image véhiculée par la couverture, on s'imagine qu'il s'agit d'un roman pour adulte, et pourtant on a davantage l'impression d'un roman young adult porté par des héros étudiants (et donc, a priori adultes, ce qui perturbe quelque peu). En parlant des personnages, ils manquent un peu de caractère, de « matière », d'une « âme », on s'attache davantage à Lucas, le meilleur ami qu'à Noâm, personnage un peu désinvolte au caractère lunatique, qui s'entiche de la première fille venue, Esther (personnage qui n'apporte d'ailleurs pas grand chose au récit), qui sombre bien trop souvent dans les bras de Morphée et qui se plaint sans cesse de sa frustration ! Heureusement que Lucas contrebalance tout ça en apportant une réflexion intelligente et une base plus saine qui probablement leur sauvera la mise plus d'une fois. Quant à Félicien, un personnage censé être énigmatique, à double casquette : collabo ? résistant ? portant des secrets qui n'en sont pas vraiment… Par ailleurs, les actions menant peu à peu à la mise en place de l'intrigue ou à son dénouement sont un peu trop rapides, les scènes tragiques et réalistes de la guerre manque d'émotivité car finalement les faits sont très connus et malheureusement se répètent dans le roman… Je pense notamment aux diverses scènes de pelotons d'exécution.

Côté intrigue, celle-ci s'intensifie et s'accélère seulement dans la seconde moitié du roman, on est un peu perdu au début ne sachant pas où l'auteure veut amener son lecteur : apporter un point de vue autre de cette seconde guerre ? Entraîner une réflexion sur les faits et les changements du passé sur le présent, ce fameux « effet papillon » ? Indiquer que les apparences sont souvent trompeuses et qu'il faut se méfier des soupçons, des « on dit » ? Tout cela à la fois ? La thématique de fond est intéressante, raconter une histoire se passant pendant la seconde guerre mondiale et plus précisément au coeur d'un des grands événements les plus sanglants qu'a connu la Belgique à cette époque apporte énormément de profondeur et de consistance au récit qui malheureusement en manque pour les raisons citées précédemment. Tout cela en intégrant le voyage dans le temps ce qui apporte une touche de « science fiction » et un paramètre inconnu et perturbateur à l'événement. On soulignera aussi le travail et la qualité du style de l'auteure qui se veut simple mais efficace, le vocabulaire et l'écriture sont justes, le roman se lit très bien et sans anicroche.

En bref, je sors de ma lecture un peu déçue et frustrée, déçue ne pas y avoir trouvé ce que j'attendais et frustrée que cette magnifique couverture ne soit pas en adéquation avec son contenu, certes intéressant et bien écrit, mais plus en adéquation avec une lecture pour un public plus jeune qu'adulte. Serais-je passée à côté de ce roman ?
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Je viens de terminer ce livre et j'ai passé d'agréables moments en sa compagnie. J'ai été attirée par sa couverture -son titre-le fait que l'auteure est une compatriote et que je connais les lieux et le temps du livre. Je n'ai pas été déçue ! C'est un livre agréable à lire ,facile ,l'histoire est originale. Mon regret est que l j'aurais voulu connaître quelque chose que je ne connaissais pas sur l'occupation allemande de cette région ... C'est un peu survolé à ce point de vue et rien de bien spécifique .C'est un premier livre prometteur .

Un jeune étudiant, Noâm, découvre une triste vérité sur son arrière-grand-père paternel. Alors qu'il savait qu'il était un résistant, son père lui ramène une preuve que son arrière-grand-père avait collaboré avec l'ennemi.
Écrasé par le sombre passé de son aïeul, il décide de ce rendre sur les lieux de la résistance belge avec son ami Lucas. Mais les deux compères se retrouvent inexplicablement plongés en plein bataille des Ardennes, coincés entre l'offensive allemande et la résistante incarnée par l'arrière-grand-père de Noâm…
Je tenais à détailler le synopsis de ce roman qui semblait prometteur derrière cette histoire de voyage dans le temps.
Le récit est plutôt prenant, assez intense mais je trouve qu'il sonne complètement faux. D'abord, ces deux étudiants qui se trouvent plongés en pleine guerre me semblent trop sûr d'eux dès le départ. Surtout pour un voyage dans le temps aussi brusque et inattendu. Les péripéties qu'ils vivent sont également assez inexplicables dans les agissements des personnages ; que ce soit dans la détention par les allemands mélange de souplesse et de fermeté, que ce soit dans les relations entre les personnages très ambigües…
Cela se ressent aussi dans le fond de l'histoire avec cette modification de l'histoire qui me paraît hautement improbable. Certes, l'uchronie n'est qu'un faire valoir de l'histoire familiale mais pourquoi avoir créé une histoire dévient tellement de notre réalité et si invraisemblable des Nazis qui s'allient aux Soviétiques après toutes les exactions commises par les SS ; un Hitler projeté en pleine bataille alors que celui-ci se terrait le plus possible loin des risques ; des Alliés inexistants… Bref, Bérengère Rousseau est loin d'être une historienne - même si je comprend que ce n'est pas le sujet principal du récit mais le voyage dans le temps est quand même suffisamment présent pour que l'auteure travaille un peu plus le sujet.
Bref, une histoire intéressante mais le récit manque de réalisme et d'intensité dans la narration.

J'étais plutôt ravie de commencer ce livre car il aborde un thème que j'affectionne particulièrement : la Seconde Guerre mondiale. Ayant déjà lu beaucoup de livres portant sur cette période, je suis particulièrement contente quand j'en découvre de nouveaux.
Pourtant je fus un peu déçue de ma lecture.

Ne remettant pas en cause l'écriture de Bérengère Rousseau, je suis restée plusieurs fois sur ma faim et la conclusion du roman m'a laissé perplexe.

J'ai eu la sensation que certaines explications étaient « bâclées », qu'elles n'étaient pas assez poussées. J'aurais aimé que l'auteur s'attarde sur le médaillon qui est l'objet phare tout au long du roman et qui permet le voyage dans le temps. Or, on ne sait pas vraiment comment ce voyage a été possible.

De plus, au début du roman, Noam est pris de migraines atroces, à tel point qu'il s'évanouit régulièrement. Je pensais que ça allait être un élément important dans le récit dû au voyage dans le temps. Pourtant, à partir d'un certain moment, l'auteur n'en parle plus et tout se règle sans explications.

Ensuite, parlons des personnages. Tout d'abord, j'ai été agréablement surprise de voir que l'histoire se déroulait en Belgique, là où j'habite. Je ne m'y attendais pas et cela m'a beaucoup plu. J'ai rarement lu de livres dont l'histoire se passait dans mon pays, et encore moins dans ma région.

Par rapport à Noam et à Lucas, j'ai été un peu dubitative face à leur personnalité. En effet, ce sont de jeunes étudiants lambdas, pourtant quand ils arrivent en 1944 (passés les quelques temps de peur et d'incompréhension), ils deviennent presque membres de la Résistance. Noam négocie avec de hauts dirigeants allemands sans une once d'hésitation, Lucas tire sur un soldat allemand sans éprouver de regrets ou de terreur par la suite.
Cela m'a un peu dérangé dans le sens où, pour moi, leur réaction ne fut pas très réaliste. N'ayant jamais vécu de situations aussi extrêmes, comment deux jeunes d'une vingtaine d'années peuvent-ils aussi bien gérer émotionnellement les événements d'une guerre ? Surtout que le temps qu'ils passent à cette époque se compte en quelques jours. Je trouve qu'ils se sont adaptés beaucoup trop bien et beaucoup trop vite.

Ce sont des petits détails qui n'empêchent pas la lecture du livre et l'histoire reste tout de même intéressante, mais malheureusement, je n'ai pu l'apprécier comme je l'aurais voulu.

Mis à part tous ces points négatifs, l'histoire est bien écrite. Bérengère Rousseau a quand même réussi à me faire plonger dans son monde et j'ai lu ce livre en une traite. Je pense que je suis déçue, car, pour moi, l'histoire a énormément de potentiel et j'aurais aimé en lire plus et avoir la possibilité de vraiment m'attacher aux personnages.

Les thèmes principaux ont tout pour plaire : la Seconde Guerre mondiale et le voyage dans le temps. Combiner les deux est quelque chose d'intéressant, mais j'ai eu la sensation que le voyage dans le temps n'a pas été exploité au maximum. C'est assez compliqué d'écrire sur ce thème et j'ai eu la sensation que l'autrice s'est laissé submerger par le sujet.
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Noâm, jeune étudiant Belge passionné d'Histoire, découvre presque par hasard un pan nébuleux de son passé familial. Son arrière-grand-père était-il un résistant ou un collabo ? Parce que cette question le hante, il décide de faire des recherches, sans savoir jusqu'où cela pourrait l'entraîner… Il va apprendre par lui-même qu'en temps de guerre comme dans la vie en général, la nuance a son importance.
Le début du roman m'a beaucoup plu. L'intrigue était prometteuse, la lecture agréable. Cela s'est quelque peu gâté à partir du moment où les personnages sont propulsés dans le passé. Ce n'est pas tant la qualité du récit qui est en cause. Peut-être m'attendais-je à autre chose…

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