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Release the kraken
Alice, une prof mélancolique, David, un cadre commercial carnassier et Dominique, un homme "aux mille facettes".
Trois personnages dont les destins vont s'entremêler le temps d'un dîner un peu particulier, dans une ville menacée par un monstre invisible.
Leur point commun: un costume qu'ils n'arrivent plus à endosser.
L'ombre du monstre plane, insaisissable: est-ce la ville, les démons intérieurs des personnages, ou une menace extérieure ? Un peu comme un scénario de David Lynch, c'est au lecteur à suivre son intuition, et à lui donner une forme.
Le dîner permet de zoomer du collectif à l'individu, avec comme objectif la quête de sens, sous la forme d'une remise en cause du conditionnement culturel, familial, personnel et social.
Ce dîner suit la mécanique précise d'un ballet, dans lequel les identités peuvent se mouvoir, osciller, parfois perdre l'équilibre.
C'est un roman qui avance par petites touches, pour mieux 'envoûter' le lecteur, avec une délicatesse et une sobriété dans l'esprit de la littérature japonaise (notamment Murakami), et dont la longueur s'apprécie comme un classique de Kurosawa. La complexité des personnages en font des archétypes, ce qui confère une dimension intemporelle à ce roman dont la richesse m'a donné l'impression qu'il me restait encore plein de choses à découvrir.
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Vous, Alice, professeur névrosée qui a peur de tout. Tu, David, connard sublime qui dévore ses proies qu'elles soient contrats juteux ou femmes. Il ou elle, Dominique, l'homme qui se voulait femme et sera la sorcière d'une nuit pour rassembler Alice et David.

Tu, vous, il, elle, ainsi sont désignés les uniques personnages de ce roman. le narrateur s'adresse à l'un puis l'autre dans une alternance rapide qui donne un rythme endiablé aux 600 pages.

Trois actes se succèdent. Une nuit, un jour, encore une nuit, la plus sombre… avec une pression qui monte insidieusement. Dans une ville assiégée par la menace d'un monstre invisible, l'atmosphère est pesante dès les premières pages. L'angoisse plane et nous étreint. Qui rôde dans les rues noires ? Qui est le monstre ? Alice, David, Dominique, l'Homme ? La société est-elle une fabrique de monstres ?

Le roman navigue dans les méandres de la quête d'identité avec brio, originalité et une plume ensorcelante. À travers ses personnages bien profilés, l'ambiance poisseuse (parfois merveilleuse) et le rythme prenant, il fait écho à nos angoisses du monstre caché sous le lit, réveille la peur ancestrale du noir et questionne sur ce qui se cache en nous. Cette lecture aux allures de conte, car elle a quelque chose d'un peu fantastique et surtout d'initiatique, m'a envoûtée !

Pour un premier roman, le pari est réussi. Il ne ressemble à aucune autre de mes expériences de lecture.
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« Poubelles renversées, traces de griffures. Pierres descellées, menaçantes écritures. Voitures vandalisées, sang sur les murs. Pour sûr, il n'est pas loin ».

Quand tout le monde dort tranquille
Dans la ville endormie
C'est l'heure où le monstre sort en ville
Et terrorise les filles
Le soir dans les parkings
Alors c'est la panique sur les boulevards

Quand il arrive en ville
Dominique, il n'a par l'air viril
Un gars qui se maquille
Ca fait rire les passants
Mais quand ils mangent dans son restaurant
Ca fait comme un éclair dans le brouillard

Quand elle arrive en ville
Alice, tout ce qu'elle veut c'est être heureuse
Être heureuse avant d'être vieille
Ses névroses à la poubelle
Son totem à la vie belle

Quand il arrive en ville
David est un étranger à son domicile, il dort sur le canapé
Le jour il est tranquille
Il passe incognito
Le soir il change de peau et il frappe au hasard
Alors préparez vous pour la bagarre

Quand il arrive en ville
Quand la ville souterraine
Est plongée dans le noir
Les gens vont chez Dominique et…

Sortez vos monstres
Ne vous laissez pas abattre par le désespoir
N'écoutez pas les journaux du soir

Quand ils arrivent en ville
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Ladies and gentlemen ! Welcome to Les Monstres de Charles Roux ! TADAM !
Mais avant de vous précipiter dans ce spectacle hors du commun, lisez attentivement les recommandations qui suivent, il n'est réservé qu'aux lecteurs avertis et suffisamment préparés à cette singulière expérience …
Car pour lire Les monstres il vous faudra d'abord un peu de temps et parfois de la patience car l'auteur aime à dérouler tranquillement le fil des vies (de nos vies ? de la sienne ?) de ses personnages. Préférez donc réserver des vacances entières à la lecture des Monstres et entourez-vous d'une bonne bande de lectrices et lecteurs exemplaires et surtout drôles.
Il vous faudra également une petite dose d'audace, voire d'effronterie pour aller à la rencontre des monstres enfermés dans ces pages (que les lecteurs du Loup des steppes se rassurent, vous êtes préparés à toutes les situations les plus extravagantes).
L'audace oui, donc, car il vous faudra accepter d'affronter vos démons, plonger dans vos ténèbres, prendre en pleine face vos névroses et reconnaître enfin votre propre monstruosité…
Mais ce n'est pas tout ! Ladies and gentlemen, afin de supporter cette épreuve, votre impérieuse patience (oui j'insiste) sera nécessairement contre balancée par un brin de folie indispensable pour vivre pleinement l'aventure : ne pas craindre les sorcières et leurs potions magiques sorties tout droit d'un suspect grimoire tenu secret, ne pas trembler à l'idée de tomber amoureux, se laisser aller au doute, à la réflexion sur soi et même à l'autocritique ( !!).
D'ailleurs il est fortement recommandé de prendre des notes, de souligner, de rayer ce qui vous vexe, qui vous agace voire semble vous révolter, ou au contraire parsemer la scène du spectacle de coeurs scintillants au cours de vos numéros favoris.
Car oui, ladies and gentlemen, ce spectacle ne peut vibrer en vous que si vous acceptez de vous saisir du miroir et de vous interroger- Suis-je Alice, David ou Dominique ? Ou suis-je un peu des trois à la fois ? Quel monstre suis-je ?
Chacun à votre manière vous allez embarquer dans ce spectacle entre hallucination et vérité, le spectacle de la vie, de nos vies et de notre rapport intime à ce quotidien monstrueux qui souvent nous domine.
Alors dans une ultime recommandation, ladies and gentlemen, je vous invite solennellement à côtoyer follement et sans limites ce vent de liberté, ce lâcher-prise auquel vous inviteront ces monstres, et peut-être comme David, Alice et Dominique que ce spectacle agira sur vous comme un révélateur et aura le pouvoir de vous réinventer…enfin !
Alors ? Vous êtes prêts ?
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Vous cherchez quelle lecture entreprendre en cette fin d'été et vous vous souhaitez quelque chose de tranquille, mais pas trop ; de réfléchi mais sans être prise de tête.
Les monstres.
Le titre vous tente. Il est mystérieux, explicite et symbolique à la fois.
Ce sera lui. Il vous a choisi.e presque plus que l'inverse.

Dès le début vous êtes convaincu.e que vous n'avez jamais lu un roman comme celui-là. Trois narrateurs et autant de pronoms personnels pour les évoquer. Alice, David et Dominique. Trois personnalités disséquées parmi lesquelles je fais le pari que vous retrouvez de vos traits. Que ce soit chez l'un ou l'autre ou bien dans un savant mélange des deux voire des trois, vous vous retrouvez. Vous allez même jusqu'à percevoir les saveurs des « livres dont vous êtes le héros » de votre jeunesse dont vous êtes nostalgique.
La mise en place est lente et cela vous plait. C'est une belle manière de rendre leur importance aux détails anodins mais néanmoins révélateurs et souvent déterminants. Une forme inhabituelle de tension s'installe et vous vous surprenez à aimer cette attente avant la collision.

Chaque chapitre est l'occasion pour vous d'en apprendre plus sur la nature des héros de l'histoire et par extension de réfléchir sur la nature humaine et sa part de noirceur. N'ayant rien à envier aux mythes et légendes que vous connaissez ou découvrez, chacun d'eux, chacun de nous, se révèle habité par des versions de soi monstrueuses sur lesquelles vous mettez désormais des noms.
Enfin, vous aimez l'idée de ce dîner magique à même de confronter à la vérité et de protagonistes suffisamment forts pour oser l'affronter.

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Après le Morador et le théâtre magique des insensées (que nous sommes) @moonpalaace a posé une nouvelle clé devant nous. La porte vers les monstres se dessinait au loin. "Quand vous serez prêtes", juste une invitation. Il a fallut laisser passer des fêtes, des nuits se terminant au petit matin, des instants de joie pure, des lauriers posés sur des têtes et des actes manqués pour que ce voyage livresque s'impose. La clé était sur l'étagère. @point.a.laligne la prise la première, elle ouvrirait le chemin. @sandra_etcaetera forte de l'expérience Hesse serait des nôtres. Et puis @eva_tuvastabimerlesyeux qui avait déjà pris le sentier quelques temps avant, a rebroussé chemin.

Dans la lumière chaude du mois d'août qui commence, il y a David, Alice et Dominique. Ils se succèdent face à nous, dévoilant leurs personnalités complexes, leurs failles, leurs singularités. Ce qui fait d'eux des monstres. Ils prennent leur temps pour nous parler d'eux, et chacune d'entre nous prend plaisir à les découvrir. Il est facile de passer de l'un à l'autre, de se reconnaître ici et là, de chercher l'auteur entre les lignes. Une autre quête s'engage, celle du monstre qui rode dans la ville, la nuit.

Golem, sorcière, wendigo, phénix, autant de monstrueuses parties pour décortiquer l'âme humaine. Et la possibilité d'une rencontre, entre ses trois personnages lors d'un dîner inédit qui délie les langues et trouble les esprits. le monstre n'est-il pas à notre table ?

L'atmosphère mystérieuse est l'élément phare du récit. Hautement cinématographique, nous avons baigné dans cette lumière trouble. Trouvant nos repères sans grande difficulté dans ce cabinet de curiosité, entre trésors ouvragés et freaks dissimulés.

Je quitte ce bal des monstres. Je suis charmée par le style, par l'ambiance du roman, convaincue par ce qui est dit de nous. Troublée d'avoir si longtemps attendu pour lire ce livre qui dormait bien (trop) sagement dans ma pal.
Céline, Sandra, Eva et moi avons fait ce chemin ensemble, révélant un peu plus notre monstruosité à chacune (mais je ne dirai rien, je suis une tombe), nous quittant sans nous quitter. Cherchant la prochaine piste du loup des steppes.
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Des critiques élogieuses pour un premier roman, il n'en fallait pas plus pour que je me plonge dans « ce cabinet de curiosités littéraires »
Las ! Même si la mise en bouche de ce roman qui tourne autour d'un diner-spectacle très particulier titille papilles et curiosité, la suite est plutôt décevante. de ces trois personnages dont tour à tour, l'auteur nous confie les pensées, les peurs et les fantasmes, on ne retient pas grand-chose en fin de compte. Racontés séparément dans de courts chapitres, ils finissent par être réunis lors de ce diner-spectacle. Ce devrait être l'apothéose de l'intrigue mais l'auteur nous embrouille avec ses histoires de sorcellerie, son golem, son monstre velu, ses démons, son phénix, ses zombis et autres chimères et monstres qui s'invitent entre les chapitres. Entre un personnage au prénom épicène qui aime se travestir, un cadre commercial addict aux drogues et à l'alcool et une prof timorée au célibat subit, le fantasme du monstre se répand peu à peu sans bien savoir si ce monstre est en chacun de nous ou bien à l'extérieur, dans cette ville bétonnée et menaçante.
Je n'ai pas été sensible à ces personnages, trouvant même caricaturales certaines descriptions de personnages féminins. J'ai trouvé le style banal et redondant et l'intrigue, tout au long de ces 600 pages, m'a profondément ennuyée. Un pensum plutôt qu'un plaisir de lecture, ce livre n'était décidément pas pour moi !

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Exprimer son individualité demande parfois d'aller chercher dans la part la plus sombre de soi. Les personnages de Charles Roux font tomber les masques et acceptent de se livrer même si cela demande d'assumer leur monstruosité. Dans un premier roman saisissant et d'une rare profondeur, l'auteur nous plonge dans une ville hantée par un monstre mystérieux où trois êtres se confrontent à leurs démons.

L'intrigue tourne autour de trois personnages. Alice, professeur d'histoire au collège, a renoncé à ses ambitions artistiques. Elle modèle néanmoins des figures d'argiles, des golems, dans ces moments de libres. A cause des échecs de sa vie sentimentale, elle entretient un rapport compliqué avec elle-même. David, commercial doué et père de famille, trompe sa femme mais n'assume pas la déliquescence de son couple. Enfin, Dominique, être protéiforme et maitre d'orchestre de diners confidentiels, oeuvre à faire sortir les vérités enfuies. Il règne sur un vaste cabinet de curiosités qu'il entretient avec passion. Ce trio comme nul autre nous emporte et nous accroche tout au long du récit. Dans une ville où rode un monstre sanguinaire, les trois personnages traversent deux jours qui vont les transformer.
Le roman est rythmé par des définitions de monstres. Sorcières, golems au encore zombies viennent faire écho aux vies des personnages. Leur énumération évoque les cabinets de curiosités, motif qui traverse le roman. Dans cette ville qui pourrait être toutes les grandes métropoles, la bête rode et allume l'imaginaire et les discussions. Mais ce monstre tapis dans l'ombre peut être chacun des habitants. Alice et David sont deux personnage banals, presque stéréotypés, mais qui ont de la chair. On sent la vie en eux avec ce qu'elle a de plus trivial. le hasard le place l'un en face de l'autre et les invite à plonger en eux pour oser devenir enfin eux même. Ces personnages pourraient être nos voisins, nos amis, ils sont criants de vérité. Au dessus d'eux ce tient Dominique, figure androgyne et quasiment magique. Personnages excentriques et inclassable, il est à la fois un ange-gardien et un démon. Même si j'ai eu une tendresse particulière pour Alice, suivre Dominique et David fut également passionnant.

La première personne du singulier n'est jamais employée. Les personnages sont en quête d'eux-même. Ils le cherchent justement ce « je » qui les défini. de manière très habile, l'auteur ne l'emploie jamais signifiant ainsi cette quête. L'utilisation du « tu » ou du « vous » invite le lecteur dans cette recherche de soi. Les questionnements des protagonistes ainsi que leur transformation devient la notre. Ce roman est pour moi une totale réussite car en plus de nous raconter une histoire envoutante, il parvient à nous pousser dans notre propre intériorité en suivant alternativement chacun des personnages. Parfois certaines scènes sont répétées du point de vue de chacun. Toute la complexité des rapports sociaux et des non-dits transparait alors.
A travers la figure du monstre, l'auteur questionne la comédie sociale. le mensonge fait partie intégrante de nos relations familiales, amicales ou de travail. A force de jouer un rôle nous finissons parfois par nous y enfermer. Faire tomber les masques, accepter de laisser s'exprimer son individualité demande du courage. le monstre tapie au fond de nous menace de se révéler. Mais parfois certains de nos comportements routiniers côtoient aussi la monstruosité. Les employés zombifiés ou les chefs d'entreprises qui semblent possédés par des Wendigo sont des exemples de ces monstres contemporains. Avec ce roman qui frôle le fantastique, Charles Roux nous offre la possibilité d'apprivoiser ses monstres qui nous entourent, de les reconnaitre.

Les monstres fut pour moi un grand moment de lecture et probablement un roman qui marquera mon année. J'ai trouvé ce livre brillant par son écriture, sa construction mais aussi par la manière dont il aborde le thème de l'identité. Il a touché quelque chose de très profond en moi, de très intime aussi.
Lien : https://lapagequimarque.word..
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Dans ce roman vous faites la connaissance d'Alice, Dominique et David. Ils semblent être les trois seules âmes vivantes d'un monde en apparence hostile. Toutefois cette noirceur est davantage ancrée dans leur vie personnelle : solitude, doutes, fragilités. Au terme d'un long cheminement, ils se retrouveront au restaurant pour un dîner révélateur.

✍️Du roman de Charles Roux, j'ai aimé l' angle pris pour nous dévoiler l'histoire de ses personnages : l'auteur octroie à chacun d'eux un "tu", un "vous", un "il" qui nous donne un repère. L'apparition des protagonistes dans le récit, par alternance à chaque chapitre, permet de maintenir un suspens sur la tournure que prend l'histoire.
Une aura mystérieuse plane et l'évolution lente de chacun d'eux permet d'opérer finement les transformations.
J'ai été tenue par l'amorce des changements qui se réaliseront pleinement au cours de ce dîner étrangement fantastique, dans un restaurant hors norme.
J'ai été très émue par tous les passages liés à l'intime d'Alice dévoilés lors du repas et celui de Dominique à la toute fin.
Une très belle lecture. Un univers particulier et une forme de noirceur que j'ai aimés.
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Trois vies, celles d'Alice, David et Dominique sont décrites successivement et alternativement par le regard extérieur du narrateur dans un rythme quasi immuable qui nous les présente et nous fait découvrir par petites touches successives leur environnement et leurs aspirations au changement. Alice, la quarantaine enseigne l'histoire à des collégiens par défaut, car elle se sent mieux dans des activités artistiques et en particulier la sculpture. David, marié à Stéphanie et père de deux enfants est un cadre commercial performant et dynamique qui doute sur le sens de sa vie. Dominique, un peu plus âgé habite un corps d'homme mais se sent plus femme et possède un colossal cabinet des curiosités abritant un grand nombre de collections diverses et variées. Ces trois personnages, par la magie d'une mise en scène brillamment orchestrée vont se rencontrer lors d'un dîner très spécial organisé par Dominique. Point d'orgue de la narration, cet épisode mystérieux au cours duquel les monstres intérieurs se révèlent entretient incertitudes et questionnements. La suite et la fin du roman ne sont malheureusement pas à la hauteur de la richesse narrative observée jusque là, dommage !
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