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3,16

sur 2074 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pas mécontente d'avoir tourné la dernière page! C'est long, c'est noir et contrairement à ce qu'annonce la quatrième de couverture, pas drôle du tout. On est loin d'un Jonathan Coe ou d'un David Lodge.
Les protagonistes, notables d'une petite bourgade du sud ouest de l'Angleterre sont très rapidement présentés et il m'a fallu au moins deux cents pages pour commencer à les identifier, d'autant que, diminutifs et surnoms viennent corser l'affaire.
Impossible d'éprouver une quelconque forme d'empathie pour ces esprits étriqués, centrés sur leur propre intérêt. C'est tout juste si les plus faibles d'entre eux, ceux qui mettront le feu aux poudres en attisant les vils instincts des candidats à la succession, suscitent un sentiment de compassion.
L'action s'accélère aux trois quarts du livre, mais il est trop tard pour que la magie opère : on a juste hâte que cela se termine pour passer à autre chose.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Dans une petite bourgade anglaise, un personnage important décède. Il s'agit de Barry Fairbrother, dont la rupture d'anévrisme va faire couler beaucoup d'encre, ou, du moins, va faire parler les habitants. Car il va falloir le remplacer à la tête du Conseil paroissial, très influent dans cette petite ville. A tel point que certaines rumeurs apparaissent même sur internet. Serait-ce le fantôme de Barry ?

Je suis assez mitigée quant à mon avis par rapport à ce livre. En effet, il ne m'a pas déplu mais disons qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable non plus. Dans un premier temps, l'accumulation de personnages m'a gênée. Un peu comme Balzac qui voulait nous faire le bottin mondain, J.K Rowling s'attache à nous décrire un certain nombre d'habitants. Certes, tout y est dépeint avec un certain réalisme : les rancoeurs, les coups bas, les médisances... Bref, il s'agit d'une bonne analyse sociologique. Mais j'ai dû revenir plusieurs fois en arrière pour essayer de me souvenir des différents protagonistes. Dans un deuxième temps, même si je sais qu'il faut éviter ce genre de chose, je ne peux m'empêcher de comparer avec sa première série, celle des Harry Potter. Bien entendu, nous ne sommes pas du tout dans le même genre ici et ce n'est pas cela que je mets en parallèle. Mais avec les Harry Potter, j'étais tenue en haleine, je m'évadais, bref, je les lisais dès que j'avais un moment. Avec Une place à prendre, je n'ai pas eu cet effet là. Je ne frétillais pas au moment de le lire. Je trouve que cette romancière est plus à l'aise avec le fantastique (mais ce n'est que mon avis bien sûr).

Nous sommes bien, ici, dans un roman qui n'a rien à voir avec ses premiers, un roman dit "pour adultes". D'ailleurs, J.K Rowling prouve qu'elle peut écrire pour différents publics sans que cela ne se ressemble. Si l'humour est toujours là, il est souvent dû aux situations mais aussi au vocabulaire, cru, auquel nous n'étions pas habitués. La critique est mordante, acerbe mais tellement réelle...

Donc, pour résumer, c'est un bouquin sympa, honnête, à lire en vacances. Voilà.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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J'étais impatiente de lire ce premier roman "pour adultes" de JK Rowling et...je suis déçue!
Ce livre est d'une tristesse...et long, très long...
Une petite bourgade très "comme il faut", à côté d'une cité mal famée. Les gens bien d'un côté, avec leur hypocrisie, leur soif de pouvoir, de paraître et de se montrer à leur avantage. Les pauvres assistés de l'autre côté, avec leurs problèmes, leur mauvaise éducation, leur envie d'en sortir pour certains, l'incapacité de le faire pour d'autres.
On suit d'abord les histoires de plusieurs familles où les parents ont des problèmes avec leurs ados, ou alors ce sont les ados qui ont des problèmes avec leurs parents. La vie, quoi!
Et puis ça part surtout sur la vie d'une gamine, fille de junkie, mal élevée, mal polie, délaissée de tous mais qui rêve de s'en sortir.
Ce livre est long, je le répète, et n'aboutit à rien finalement. Une petite leçon par-ci, une prise de conscience par-là mais rien de plus.
A lire peut-être pour se faire sa propre idée, je ne donne que mes impressions ici, puisque ce livre a plu à beaucoup de monde.
Moi, j'irais volontiers me plonger dans un "Harry Potter" pour m'évader un peu, dans le domaine où JK Rowling excelle!
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Deuxième essai de lecture avec J-K Rowling et je me suis plutôt ennuyé comme le précédent essai. Au début tout allé plutôt bien mais le livre étant très épais (790 pages pour la version poche) il tourne très vite en rond de mon point de vue.

Je suis plutôt adepte de la littérature policière, thriller etc ou le rythme est plus rapide mais j'aime de temps en temps lire un bon roman.

Le point de départ du récit est plutôt simple un notable décédè dans une petite bourgade, le récit va donc tourner autour de son entourage et des habitants de la ville de Yarvil.

J'ai beaucoup aimé la partie de l'histoire qui parle de Krystal, sa mère et son petit frère Robbie. Certains personnages m'ont plus marqués que d'autre comme Gavin également par exemple qui est un sacré goujat. Pour les autres personnages ils m'ont laissé plutôt indifférente.

Le livre n'est pas mauvais mais il ne s'y passe pas grand chose ce qui fait que le récit est plutôt assez plat.

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ontrairement aux fans de l'auteur de la célèbre saga, je n'avais pas d'attente particulière ni d'exigence en m'attaquant au premier roman adulte de JK rowling, car la seule fois où j'ai tenté de lire Harry Potter, j'ai décroché très rapidement.

L'histoire de ce pavé de 892 pages ( quand même) se déroule dans une ville paisible nommée Pagford, fruit de l'imagination de l'auteur et théâtre dans le premier chapitre de la mort du conseiller Barry Farryhouse qui va bouleverser bien des vies qui semblaient jusque là parfaitement tranquilles. Tout le roman est construit sur l'opposition entre Pagford, où les parterres sont fleuris et les pavillons proprets et les champs, quartier défavorisé et seulement peuplé de logements sociaux sinistres.

Si le style de l'auteur flirte parfois avec l'emphase et l'ampoulé ce roman choral, on se plonge dans cette lecture avec un vif intérêt celui de de découvrir chaque foyer, les liens entre eux et de connaitre un peu plus les différents protagonistes dans leur complexité au fur et à mesure de la lecture.

Les portraits des adolescents étaient réussis et moins chargés (au moins jusqu'à un certain point du livre) que les autres personnages cachant tous des rancoeurs, secrets, haines ou mensonges. Si le tableau quand il concerne Pagford est plutôt cohérent et s'il y a une certaine jubilation à voir comment l'écrivain a imaginé chaque lien entre différentes histoires, familles, la peinture des classes défavorisées peut laisser un peu circonspect, tant J.K. Rowling n'y va pas avec le dos de la cuillère : les pauvres sont sales, ils vivent dans des conditions d'hygiène effroyables, la mère est junkie, la fille se fait violer par un dealer....

L'intention initiale était probablement de dénoncer les inégalités sociales et les fractures au sein de la société britannique mais hélas l'auteur n'évite pas l'écueil du misérabilisme de ce roman foisonnant dense, mais hélas vraiment inégal.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Voici donc une étude de moeurs à l'anglaise, mais ni ironique, humour anglais à l'appui, ni psychologique, avec science du détail.
Que reste-t-il alors ? Une aquarelle un peu stéréotypée au lieu d'une lourde huile typée ou d'une esquisse amusante. C'est un genre qu'on peut aimer, qu'on apprécie sans doute autrement assaisonné chez Jonathan Coe, ou autrement détaillé et documenté, fouillé et passionnant chez Elisabeth George et Ruth Rendell.
On n'échappe pas aux lieux communs donc (on se drogue parce qu'on a été violé, on est violé parce qu'on vit dans une cité, on vit dans une cité parce qu'on est drogué... on est un potentat local donc on est gros et on a une maitresse, on est femme au foyer, donc on est neurasthénique et/ou hystérique, mais fidèle au poste, on est adopté donc forcément malfaisant, etc.)
On n'échappe pas non plus à la tentative de vitriol ratée dans les dialogues ou les situations. On croit apercevoir une vraie lumière sur les rapports conjugaux et les relations hommes/femmes, mais ça reste un éclairage soft.
On a donc une lecture facile mais un peu longue puisque les descriptions n'enrichissent pas le récit pour autant.
On peut donc sortir ce livre de sa PAL avec un soupir de contentement : ça c'est fait, et on n'y reviendra pas forcément, si encore on s'en souvient.
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Pagford, petite bourgade anglaise à quelques 200 kilomètres de Londres...
Comme dans toute commune, vous avez les mensonges, les non-dits et les ragots ! Vous ajoutez à tout cela un mort et une place qui se libère au conseil paroissial et vous avez un roman qui pourrait être croustillant...
Ca aurait pu...
Au final, on se retrouve avec une satire sociale plutôt fade et qui traîne en longueur...
Je vais aller me relire un Harry Potter ou deux, ça me réconciliera avec son autrice...
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Dans le petit village de Pagford, tout semble paisible et idyllique. Mais parfois, les apparences sont trompeuses … Lors du décès du notable de la ville, chacun espère prendre sa place. L'occasion pour chacun de montrer son vrai visage entre hypocrisie et faux semblants, cynisme et ironie …

Je dois l'avouer, ce livre est dans ma PAL depuis une éternité (depuis sa sortie en fait …). Si j'ai autant rechigner à le sortir, c'est notamment à cause des nombreuses critiques pas très élogieuses que j'ai pu lire à son sujet. D'autant plus que ce livre est un petit pavé ! Mais j'avais envie de découvrir ce que JK Rowling pouvait nous proposer dans un registre plus adulte … Au sortir de ma lecture, je dirais que je n'ai pas adoré mais je suis loin d'avoir détester quand même.

Une des choses qui ressort le plus sur ce livre est son nombre très important de personnages et donc la difficulté d'assimiler tous ces noms à des visages. Dès le début, j'étais donc paré avec mon bloc note sur lequel j'ai inscrit le nom de tous les personnages dès qu'ils apparaissaient, leurs lien de parenté entre eux et leur rôle dans le village. Et ça m'a bien aidé !! J'ai eu beaucoup plus de facilité à suivre l'histoire et je n'ai eu aucun mal à me les imaginer physiquement. Rapidement, on rencontre des personnalités très différentes, que ce soit des ados en pleine crise, des couples qui donnent l'impression que tout va bien, un père de famille violent ou encore une junkie qui a des difficultés à prendre sa vie en main. Au final, il est très difficile de s'attacher à l'un d'entre eux parce qu'ils ont tous leur part d'ombre plus ou moins abjectes. Pour ma part je dirais que Kay est celle que j'ai trouvé la plus humaine avec sa volonté d'aider les plus pauvres. La famille Weedom est aussi touchante parce qu'on sent leur envie de s'en sortir malgré leur situation.

Ce n'est pas un livre qui se lit pour son intrigue ou ses scènes d'actions. On se contente de suivre ce petit village depuis la mort du notable et tout ce que chacun va faire pour prendre sa place. Au début, on a l'image de Pagford comme étant un patelin paisible avec le plaisir qu'ont les gens de se connaitre et se croiser régulièrement. Mais rapidement, on se rend compte que tout n'est qu'hypocrisie et faux semblants. Tous les coups bas sont permis pour faire tomber ceux du camp ennemi. Les commérages sont monnaie courantes, à tel point que ça devient limite malsain. le tout donne une ambiance assez noire et même pesante … Les scènes joyeuses ou touchantes sont assez rares, voire inexistantes mais cela permet de nous rendre compte à quel point les apparences peuvent être trompeuses.

Pour conclure, je dirais que j'ai quand même apprécié suivre cette histoire. Il faut dire qu'on retrouve le talent d'écriture de JK Rowling qui donne toujours envie de découvrir le chapitre suivant. Ce n'est pas un livre exceptionnel mais intéressant pour qui aime le cynisme et l'humour noir !

Lien : https://dreamingwithboooks.w..
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Lecture longue et fastidieuse, que je n'ai poursuivie que pour en connaître le dénouement et y donner un sens. Je me suis sentie comme un des personnages voyeuristes et avides de ragot dont toute le village semble être peuplé, et c'était vraiment désagréable. Ne prenant pas de plaisir particulier à explorer la bassesse de certains désirs et secrets des petits humains que nous sommes, j'ai été souvent ennuyée, parfois même dégoutée, de devoir lire certains passages pour pouvoir atteindre le moment le plus intéressant, la toute fin, qui laisse tout de même un goût amer dans la bouche. J'imagine que c'est le côté le plus intéressant de ce livre, que de mettre le lecteur à la place d'une commère de ce village qui ne verrait, bien sûr, que les plus vils aspects des habitants et se délecterait de pouvoir rentrer dans leur tête.

A chaque page j'espérais qu'un petit quelque chose se produise, qui rehausse ce tableau noir et m'attache à l'un ou l'autre des personnages, mais tous attirent surtout du mépris, rarement de la pitié, et surtout une indifférence qui se prolonge jusqu'au dénouement. La seule note d'espoir pointe de manière inattendue dans les dernières pages et m'a quand même touchée, mais je ne conseillerais pas ce livre pour s'évader ou reprendre foi en l'humanité. Plutôt pour y explorer des aspects déprimants de la vie quotidienne des sociétés occidentales, ou pour y comparer avec soulagement sa propre vie, qui semblera toujours plus chaleureuse et attirante que ce que racontent ces sept cent pages si sombres qu'on ne peut en apprécier la satire.

J'ai quand même apprécié l'aisance avec laquelle l'autrice croisait les personnages afin qu'ils nourrissent chacun les récits des autres de manière très naturelle, mais je regrette qu'elle ait passé si longtemps à se concentrer sur leurs mauvais côtés pour ménager ses trop rares effets de grâce que, finalement, ces derniers ne parviennent pas à gommer le profond désintérêt teinté de mépris que j'ai ressenti pour eux - ce qu'eux-mêmes semblent tous éprouver pour tous ceux qui les entourent.
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Je dois avouer avoir beaucoup attendu de ce livre, surement trop. Mais les Harry Potter m'ont tellement plu que la barre était très haute pour l'ouvrage suivant. La publicité, aussi, était tellement insistante que je me suis laissée convaincre, pour un temps dumoins.
Je n'ai pas terminé ce livre, c'est dire. Les personnages sont sympathiques et le style d'écriture de Rowling est innovant, voilà pour les points positifs.
Mais l'intrigue part dans tous les sens, les personnages, certes drôles, ont du mal à être attachants de par leur nombre.
Je me doutais bien que je ne lirais pas un second Harry Potter, et ce n'était pas le but... Mais j'espérais, sans mauvais jeu de mots, que la magie présente dans HP serait aussi là dans "une place à prendre"... Mais ce n'a pas été le cas, dumoins pour moi.
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