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3,16

sur 2075 notes
Bon, de suite sachez qu'il m'a fallu DEUX LONGS MOIS pour le finir (et pourtant je lis vite d'habitude) mais j'ai eu énormément de mal à accrocher

Le roman a pour cadre un petit village conservateur d'Angleterre où l'un des conseiller municipaux, Barry Fairbrother décède d'un anévrisme cérébral. Ce décès va libérer une place à la table du Conseil, et deux camps vont s'affronter pour gagner. D'un côté, nous avons les pro-Fairbrother, se battant pour la conservation d'un quartier pauvre (Les Champs) et de la clinique de désintoxication (Bellchapel) au sein du giron de la ville. de l'autre, les Anti-Fairbrother qui ne veulent pas que leur ville soit associée à la misère du monde et souhaite que la clinique soit fermée et le quartier défavorisé abandonné à la ville à côté.

Venons en maintenant au ressenti : TROP DE PERSONNAGES TUENT LES PERSONNAGES !!
Il y a dans ce roman tellement de personnages que l'on ne sait plus trop qui est qui (et le temps de s'en souvenir, on passe à un autre). J'avoue qu'à certains moments j'en arrivais à avoir mal à la tête à essayer de me souvenir qui était machin, avec qui il était marié, qui était ses enfants....grrrrr

Le récit pendant près des 3/4 du livre stagne et n'avance pas... les personnages sont centrés sur eux-même et n'ont que très peu d'interaction avec les autres. Par contre, le dernier quart, là ça bouge avec des rebondissements, des volte-face, des non-dits, des malheurs, des secrets dévoilés.

Bon, à chaud je dirais que le livre ne m'a pas emballé. Mais après réflexion (et digestion ), ce livre n'est pas si mauvais. Je comprends pourquoi l'auteure a mis tant de temps à "animer" ses personnages : elle souhaitait plonger le lecteur dans la même atmosphère que cette ville morne, statique, conservatrice, refusant le changement.

Si je devais comparer ce livre avec un autre, sans hésitation, je dirais Les Misérables de Victor Hugo. Nous avons en 500 pages la décadence d'une ville et de sa population qui nous est relatée. Une société peinte non pas en rose mais de manière assez crue, abordant des thèmes durs comme la drogue, le viol, la pédophilie, la mal-être de la jeunesse, l'absence de point de repère, l'incompétence des services sociaux...

Il est vraiment dommage que ce livre n'ait pas connu un meilleur accueil (ce qui se comprend, beaucoup de lecteurs s'attendaient à lire du J.K. Rowling soft).
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Pas mécontente d'avoir tourné la dernière page! C'est long, c'est noir et contrairement à ce qu'annonce la quatrième de couverture, pas drôle du tout. On est loin d'un Jonathan Coe ou d'un David Lodge.
Les protagonistes, notables d'une petite bourgade du sud ouest de l'Angleterre sont très rapidement présentés et il m'a fallu au moins deux cents pages pour commencer à les identifier, d'autant que, diminutifs et surnoms viennent corser l'affaire.
Impossible d'éprouver une quelconque forme d'empathie pour ces esprits étriqués, centrés sur leur propre intérêt. C'est tout juste si les plus faibles d'entre eux, ceux qui mettront le feu aux poudres en attisant les vils instincts des candidats à la succession, suscitent un sentiment de compassion.
L'action s'accélère aux trois quarts du livre, mais il est trop tard pour que la magie opère : on a juste hâte que cela se termine pour passer à autre chose.
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Je m'étais engagée à lire ce roman et en refermant le livre après en avoir terminé la lecture, ma première pensée a été : ça, c'est fait ! Que de soupirs avant d'en arriver à bout ! La deuxième pensée qui m'est venue à l'esprit était une question : « Qu'est- ce que j'aime trouver dans un roman ? réponse : le suspens, l'humour, l'émotion, mais encore me sentir pleine de compassion à l'égard des personnages, avoir envie de savoir ce que chacun va devenir, sentir venir la fin de l'histoire…
Tout ce qu'il n'y a pas dans le livre de JK Rolling ! Une des raisons pour lesquelles Je m'étais portée volontaire pour le lire était la quatrième de couverture : tragédie teintée d'humour noir, or je pense qu'il vaut mieux retirer le mot humour pour laisser le mot noir, car ce roman, je l'ai trouvé insipide au tout le long et noir sur la fin.
Les personnages sont pathétiques, les uns stupides, les autres rapaces, pervers, méchants… Je n'ai ressenti de compassion que pour Terri et sa famille qui avaient des circonstances atténuantes. On a vraiment l'impression de séjourner dans un panier de crabes ! Bonjour l'ambiance !
Cette fois JK Rolling ne m'a pas captivée comme elle l'avait fait pour Harry Potter !

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C'est un bon roman, honnête dans sa construction et sa volonté de renouveler un cliché bien connu : le petit village anglais parfait en apparence, mais rongé par l'ambition, la jalousie, les affaires extra-conjugales, les gens "qu'on ne peut pas décemment fréquenter"...
Un mort (le seul personnage pur et honnête) et "son fantôme" (attention, il n'y a guère de fantastique ici, c'est juste l'illusion d'un fantôme) sert de révélateur à ses guerres internes (parents/enfants, mari/femme, honnêtes gens/ infréquentables) au parfum bien connu.
JK Rowling n'a rien perdu de sa griffe, quand il s'agit de créer des caractères qui semblent émerger de la page, tant ils sont réels ou crédibles, ou d'entraîner le lecteur dans les tourments des dits-personnages, malgré le caractère très prévisible de l'intrigue et du développement de certains anti-héros.
Là où elle déçoit un peu, c'est qu'elle échoue à renouveler le thème qu'elle aborde : elle qui avait si bien réussi à renouveler l'art du roman jeunesse, elle ne parvient guère à trouver un angle d'approche marquant pour son passage chez les adultes. Il en résulte un roman qui ne surprend guère, malgré son agréable aspect de page turner.
Là où elle surprendra peut-être, c'est dans la dureté du langage (tantôt vulgaire, tantôt brutalement incisif) et de certaines scènes (viols, engueulades disproportionnées), dont on se demande, parfois, si elles servent l'intrigue ou si elles ne sont là que pour se démarquer du phénomène Harry Potter.
Un passage au domaine adulte honnête, mais peu marquant.

(critique élaborée à partir de la version originale)
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D'un côté, Yarvil, ville mère avec son journal, son centre commercial, ses cinémas, ses immeubles, ses cités sociales… de l'autre, le petit bourg de Pagford, niché au pied de l'abbaye, avec ses maisons bourgeoises, ses villas aux jardins bien entretenus, son unique épicerie, son salon de thé, son Conseil paroissial (presque aussi important qu'un gouvernement fédéral)… Entre les deux, la cité sociale des Champs appartenant à Yarvil mais construite sur des terres de Pagford, usurpées par traitrise selon certains, et Bellchapel, la clinique de désintoxication, sise dans l'église désaffectée.
Administrativement, Pagfrod dépend de Yarvil – il n'y a pas de maire à Pagford – mais le bourg jouit d'une certaine indépendance dans divers domaines. Howard Mollison, le président du Conseil paroissial, voudrait se débarrasser une bonne fois pour toutes de la tutelle de la cité des Champs et de la clinique, qu'il voit comme deux abcès purulents sur la face lisse de « sa » ville. Il n'a que faire des parias, des parasites et des drogués qui y pullulent et menacent la tranquillité de Pagford !
Le charismatique Barry Fairbrother est son plus grand opposant au Conseil. Mais voilà qu'il décède d'une rupture d'anévrisme et laisse une place vacante. La petite bourgade paradisiaque va alors révéler son vrai visage.
Dans ce roman, JK Rowling nous dépeint un monde qu'elle connait bien. Même si Pagford n'existe pas, il s'est nourri de ses souvenirs d'enfance et d'un passé encore proche qu'elle ne renie pas. La pauvreté, la misère, elle a fait plus que les côtoyer. Elle les a vraiment vécues. Cela se sent dans le portrait très fin qu'elle dresse des habitants des Champs. Malgré un regard impitoyable sur leurs travers, leurs bassesses et leurs fêlures, on sent aussi beaucoup de tendresse dans ses propos. Pour Krystal notamment.
L'histoire -et le milieu dans lequel elle s'inscrit- n'est pas sans rappeler les films de Ken Loach (Sweet sixteen, Looking for Eric) ou encore « Billy Elliot » ou « Full Monty ». Même ambiance, même fond de crise économique et sociale, même décor. Mais là où « Billy Elliott » ou « Full Monty » laissait espérer une vie meilleure, une possibilité d'échapper à son destin et de se prendre en mains, JK Rowling a choisi de nous montrer le rude côté des choses, d'une vie qui ne se passe pas toujours comme on l'a rêvée.
Manigances, hypocrisies, lâchetés et faux-semblants sont le décor sordide de ce récit. Que ce soit au sein de la ville et de son Conseil ou dans l'intimité des familles. Et chacun d'y reconnaitre un peu de son propre entourage…
Je n'attendais rien de particulier de cette lecture, si ce n'est me rendre compte de la manière dont JK Rowling allait rebondir après le départ d'Harry. J'ai été charmée par cette histoire. On retrouve les descriptions fines et précises qui m'ont tant plu dans la saga Harry Potter et le souci du détail. Sans oublier cette inimitable écriture qui rend chaque fin de chapitre si attrayante qu'on a beau se dire « cette fois, je ferme », on se surprend quand même à tourner la page pour lire « les premiers mots, juste les premiers mots » avant de se laisser entraîner, faibles lecteurs que nous sommes.
Dans ce roman, ce sont surtout les jeunes qui m'ont émue : des adolescents en crise, certes, mais lucides, jetant un regard sans complaisance sur leurs parents et le monde des adultes en général. Des jeunes trop mûrs car malmenés par la vie ; des jeunes qui ne veulent en rien ressembler à leurs parents mais qui sont déjà tellement meurtris qu'on se demande comment ils pourraient en être autrement.
Ce n'est pas un conte de fées que nous propose JK Rowling ici. Rien de magique dans ce récit. Mais la vie ; juste la vie, comme elle est, parfois…



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Dans une petite bourgade anglaise, un personnage important décède. Il s'agit de Barry Fairbrother, dont la rupture d'anévrisme va faire couler beaucoup d'encre, ou, du moins, va faire parler les habitants. Car il va falloir le remplacer à la tête du Conseil paroissial, très influent dans cette petite ville. A tel point que certaines rumeurs apparaissent même sur internet. Serait-ce le fantôme de Barry ?

Je suis assez mitigée quant à mon avis par rapport à ce livre. En effet, il ne m'a pas déplu mais disons qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable non plus. Dans un premier temps, l'accumulation de personnages m'a gênée. Un peu comme Balzac qui voulait nous faire le bottin mondain, J.K Rowling s'attache à nous décrire un certain nombre d'habitants. Certes, tout y est dépeint avec un certain réalisme : les rancoeurs, les coups bas, les médisances... Bref, il s'agit d'une bonne analyse sociologique. Mais j'ai dû revenir plusieurs fois en arrière pour essayer de me souvenir des différents protagonistes. Dans un deuxième temps, même si je sais qu'il faut éviter ce genre de chose, je ne peux m'empêcher de comparer avec sa première série, celle des Harry Potter. Bien entendu, nous ne sommes pas du tout dans le même genre ici et ce n'est pas cela que je mets en parallèle. Mais avec les Harry Potter, j'étais tenue en haleine, je m'évadais, bref, je les lisais dès que j'avais un moment. Avec Une place à prendre, je n'ai pas eu cet effet là. Je ne frétillais pas au moment de le lire. Je trouve que cette romancière est plus à l'aise avec le fantastique (mais ce n'est que mon avis bien sûr).

Nous sommes bien, ici, dans un roman qui n'a rien à voir avec ses premiers, un roman dit "pour adultes". D'ailleurs, J.K Rowling prouve qu'elle peut écrire pour différents publics sans que cela ne se ressemble. Si l'humour est toujours là, il est souvent dû aux situations mais aussi au vocabulaire, cru, auquel nous n'étions pas habitués. La critique est mordante, acerbe mais tellement réelle...

Donc, pour résumer, c'est un bouquin sympa, honnête, à lire en vacances. Voilà.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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J'avais adoré ce roman la première fois que je l'ai lu, et j'ai été incapable de le lâcher à la seconde lecture.
[ Des fois que ça finisse autrement, hé, hé ! ]...

Un petit village anglais comme je les aime, un des conseillers municipaux meurt et c'est comme un pavé dans la marre. La surface de l'eau sera troublée, puis les cercles grossiront, grossiront ...
Trois personnes voudront prendre la place du mort.
[ " Une vacance fortuite, répéta Howard. C'est comme ça qu'on dit quand un siège se libère au Conseil suite à un décés. C'est le terme légal"].
Et le titre anglais reprend ce terme The Casual vacancy.
Tous les chapitres porteront le nom , suivi de la définition, d'un terme administratif, comme pour mieux souligner la folie qui s'est emparée de la petite bourgade , par opposition à la froideur clinique du vocabulaire du droit.
Voilà pour la construction de cette histoire, qui commence avec la mort d'un administré , qui monte crescendo pour se terminer par une cérémonie "expiatoire". La boucle est bouclée.
Remarquable construction...
Remarquable aussi la psychologie des personnages, qui sont très nombreux, et que J.K.Rowling agite comme dans un théâtre de marionnettes.
Entre ceux qui veulent la "place" par conviction politique (qu'elles soient bonnes ou abjectes) , celui qui y voit l'occasion de magouiller, celui qui veut rendre hommage à son ami disparu... Une belle brochette de névrosés, à laquelle l'auteure ajoute des thèmes tels que : le harcèlement scolaire, la drogue, les quartiers défavorisés... A croire que dans une autre vie J.K.Rowling a été assistante sociale , tellement elle décrit si parfaitement la famille Weedon qui par un effet domino d'abandons, et de mauvaises décisions de la société, se voit partir à la dérive....Et on se prend d'affection pour cette gamine qui essaie de survivre comme elle peut et qui entraîne son petit frère avec elle. Cette gamine que ce pauvre Barry (oui, celui qui est décédé) , tentait de sauver de la cité comme lui avait été sauvé.
Et on se prend d'affection pour tous les gamins de la bourgade , vu qu'ils en ont gros sur la patate (certains plus que d'autres), à cause des agissements, des mauvaises décisions prises par leurs parents.
Comédie bien noire, tragédie annoncée, satire des hypocrisies , des petites ambitions, du nombrilisme d'une poignée d' habitants d'une petite bourgade anglaise, laquelle pourrait être la votre , car, sommes-nous si différents ?
J'ai souri, j'ai été émue comme la première fois, la toute première fois que j'ai lu ce bouquin.
A l'époque , avec ma fille qui est une fervente admiratrice de la maman d' Harry Potter, j'avais été très énervée par les critiques professionnels qui ne reconnaissaient pas le talent de SAS en tant qu'écrivain pour adultes...
Aujourd'hui, Mrs Rowling a pris sa revanche sous le nom de Robert Galbraith...
Alors, j'aimerais bien lui donner rendez-vous dans dix ans (comme dirait l'autre..) , Place des grandes lectrices, où je relirai avec la même délectation , Une place à prendre.
Juste un livre parfait...

Challenge Pavé 2020
Challenge Multi défis.

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Pré-commandé depuis un moment, j'ai guetté avec impatience l'arrivée du roman, fermant les yeux sur tous les buzzs, suppositions, pré-résumés et primo-avis du net.

J'ai donc pu savourer ma lecture sans arrière pensée, mais pas sans attente il faut le reconnaître. C'est tout de même Rowling, on espère fort fort fort que ça va être bien !

Et oui c'est bien, mais... Mais ce n'est pas innovant, ce n'est pas extraordinaire, c'est juste un bon roman.
D'un autre auteur, on ce serait contenté de ce "c'est un bon roman", là on frise un peu la déception !

Sortons des attentes et des comparaisons, concentrons-nous sur le roman en lui-même...
C'est très anglais, rien que le décor déjà, l'attitude des personnages. Bref plaisant.
On retrouve tout de même la plume de Rowling par bien des aspects et j'apprécie tout particulièrement son art du détail qui fait sens, dont finalement la somme fait ce que sont les gens.
J'ai aimé l'ambiance aussi de cette ville "village" où tout le monde se connaît et où deux clans s'opposent, c'est bien rendu, très humain !

Là où je serai peut-être moins clémente c'est sur certains personnages, moins bien (ou en tout cas mal) dégrossis, c'est un peu caricatural parfois. Dommage. J'ai le sentiment que le roman aurait gagné a être un peu plus travaillé parfois, qu'il n'est pas assez "mûr".
Les adolescents ont une grande place dans le roman sans pour autant leur être destiné. le public lecteur visé est adulte indubitablement.

Au niveau de l'intrigue aussi, qui part bien puis se perd un peu un moment, et se conclue finalement de manière étrange mais dans le sens de "inattendue".
Pour la construction le premier tiers présente les personnages (et ils sont nombreux) place le contexte et l'ambiance tout en mettant en place les premiers points de l'intrigue, c'est donc assez prenant et touffu, puis il y a un creux... Ce bagotement en milieu du livre où on se demande un peu où est-ce qu'elle veut en venir au fond, où ça tourne un peu en rond et où on se met à voir les défauts et manquements du roman, jusqu'à ce que s'amorce le final.

Je suis contente d'avoir lu ce premier "Rowling pour adulte" et je ne regrette pas cette lecture, ne serait-ce que parce qu'elle a nourri ma curiosité.
Rowling prouve qu'au delà de HP elle sait écrire, et écrire autre chose même si elle n'y excelle pas encore.
Une place à prendre est un bon roman mais qui ne mérite pas sa place sur le devant de la scène au sein de cette rentrée littéraire. Malheureusement tout ce marketing lui fera plus de mal que de bien j'en a peur en créant autant d'attentes chez les lecteurs !
Mon conseil donc : si vous pouvez, attendez sa sortie en poche !
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Toi, Lecteur! Oui toi, approche! Toi qui abhorres l'action, toi qui ne trouves pas le sommeil, toi encore qui carbures au Proz**c! Approche, te dis-je, ce livre est fait pour toi!
Une aventure haletante et rocambolesque à souhait qui de petits sommes en roupillons te mènera à coup sûr vers les profondeurs d'un sommeil éternel! Un récit au style (plat) simple et accessible! Des personnages (clichés) au caractère affirmé! Une analyse digne des plus grands écrivains! Treeeemble Dickens, treeeemble Balzac!
Plus fort qu'un monochrome de Whiteman, plus corsé qu'un Nespre**o Decaffeinato, plus dérangeant que Martine à la plage, Une place à prendre s'impose déjà comme une référence de l'art (comptant pour rien) contemporain!
Hâte-toi Lecteur, il ne reste plus que 7 342 785 exemplaires!

AVERTISSEMENT: de par le portrait au vitriol de notre société qui y est dépeint et du fait de sa violence et de son caractère fortement anxiogène, ce livre ne saurait être conseillé à un public à risque
( personnes âgées, enfants de moins de six mois, personnes souffrant de pathologies cardiaques, bisounours retraité, femmes enceintes, etc.).
Cet livre ne doit SOUS AUCUN PRETEXTE être consommé en même temps que des médicaments de type somnifères. En revanche, l'usage d'anti-dépresseurs est vivement recommandé.
En cas de doute, il est indispensable de demander l'avis de votre (libraire) médecin ou de votre pharmacien.
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Une comédie de moeurs dont l'écriture s'incruste jusqu'au plus profond de la vie des personnages, révélant les petits travers, les hypocrisies, les secrets de ces hommes et femmes qui aimeraient se croire irréprochables aux yeux de la société.
Dans cette petite bourgade de Pagford, deux classes s'affrontent. Les gens "bien comme il faut" et ceux de la cité, à qui on met des bâtons dans les roues.
Krystal fait partie de ces adolescents à l'enfance désastreuse. Elle pourrait s'en sortir, si seulement on voyait en elle autre chose que ses origines, sa dégaine et son manque d'éducation.

Un roman, qui peut présenter quelques longueurs parfois. Il remet en question notre façon de penser, lorsque nous aussi nous avons le jugement trop facile, trop hâtif. Derrière les "cas sociaux", comme nous les appelons, il y a des hommes, des femmes, des enfants, qui traînent toute une histoire derrière eux. On a trop souvent tendance à mettre des étiquettes sans regarder ce qu'il y a dans la boîte.

Beaucoup d'émotion à la fin de ce roman qu'on a du mal à lâcher.
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