« Vois-tu, cher lecteur, j'amorce l'écriture de cet ouvrage précisément le 22 février 2022, soit un an pile après ce qui a bouleversé ma vie, une révolution de trois cent soixante-cinq jours depuis qu'un cataclysme est venu jeter hors de son orbite mon cerveau désormais déboussolé. le 22 février 2021, on m'a diagnostiqué un gliome de stade 4. Un cancer au cerveau incurable qui attaque agressivement la partie de mon cerveau dédiée au langage. »
Ce n'est certainement pas fortuit que
Simon Roy ait choisi le registre de la peur, avec Orson Welles et sa célèbre adaptation radiophonique du roman
La Guerre des mondes de
H. G. Wells, comme thème principal de ce qui a toute l'apparence de sa dernière oeuvre. Comme dans
Ma vie rouge Kubrick, que j'avais adoré, il mélange la fiction et la réalité (subjective, on s'entend) et c'est tellement intéressant que par moments, on oublie ce qui lui arrive... J'ai souri, j'ai pleuré, particulièrement à la fin, touchée par son approche courageuse face à la mort qu'il regarde en face. J'en ressors avec l'envie et de lire le roman de Wells, et d'aller en écouter l'adaptation radiophonique de Welles, dont
Simon Roy fait la petite histoire. Et de profiter de la vie…
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