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Critique de sld09
J'avais hésité à emprunter cette B.D. à la médiathèque à cause des dessins (très sombres) et de la période évoquée (le Paris Jazzy des années 1950). Malheureusement, mes hésitations étaient fondées et je n'ai pas apprécié Miles et Juliette autant que cette histoire ne le méritait sans doute.
Les dessins sont très sombres, à l'image des salles de concert ou des nuits parisiennes et new-yorkaises. En plus, régulièrement, les personnages sont "auréolés" d'une ligne de couleur sans que j'en ai compris l'utilité.
Le jazz est au centre du récit, peut-être encore plus que la relation amoureuse entre Miles Davies et Juliette Greco. Les auteurs évoquent de nombreux musiciens, leurs styles, leurs rivalités, etc. Ne connaissant pas tellement le jazz, je me suis souvent sentie un peu perdue. Outre les jazzmen, de nombreux artistes apparaissent dans l'intrigue, à commencer par Juliette Gréco bien sûr, ainsi que les intellectuels de la bouillonnante Rive Gauche comme Boris Vian... Les annexes à la fin du livre apportent un éclairage bienvenu sur toutes ces références.
Miles et Juliette, c'est aussi la peinture de la société de l'après-guerre tant à Paris qu'à New-York. le livre dénonce le racisme ambiant aux Etats-Unis et la discrimination qui frappe les Noirs, qu'ils soient célèbres ou non, alors qu'à Paris ils bénéficient de mêmes droits que n'importe qui, une liberté qui leur semble enivrante.
Quant à l'histoire d'amour, elle est si triste... Evidemment, les auteurs ne pouvaient pas inventer un happy-end contredisant les faits historiques, mais quand même,... je n'aime pas les fins malheureuses.
Malgré des qualités évidentes, je n'ai pas tellement aimé cette bande-dessinée qui ne correspond pas à mes goûts tant pour les thèmes que pour le graphisme.
Les dessins sont très sombres, à l'image des salles de concert ou des nuits parisiennes et new-yorkaises. En plus, régulièrement, les personnages sont "auréolés" d'une ligne de couleur sans que j'en ai compris l'utilité.
Le jazz est au centre du récit, peut-être encore plus que la relation amoureuse entre Miles Davies et Juliette Greco. Les auteurs évoquent de nombreux musiciens, leurs styles, leurs rivalités, etc. Ne connaissant pas tellement le jazz, je me suis souvent sentie un peu perdue. Outre les jazzmen, de nombreux artistes apparaissent dans l'intrigue, à commencer par Juliette Gréco bien sûr, ainsi que les intellectuels de la bouillonnante Rive Gauche comme Boris Vian... Les annexes à la fin du livre apportent un éclairage bienvenu sur toutes ces références.
Miles et Juliette, c'est aussi la peinture de la société de l'après-guerre tant à Paris qu'à New-York. le livre dénonce le racisme ambiant aux Etats-Unis et la discrimination qui frappe les Noirs, qu'ils soient célèbres ou non, alors qu'à Paris ils bénéficient de mêmes droits que n'importe qui, une liberté qui leur semble enivrante.
Quant à l'histoire d'amour, elle est si triste... Evidemment, les auteurs ne pouvaient pas inventer un happy-end contredisant les faits historiques, mais quand même,... je n'aime pas les fins malheureuses.
Malgré des qualités évidentes, je n'ai pas tellement aimé cette bande-dessinée qui ne correspond pas à mes goûts tant pour les thèmes que pour le graphisme.
