C’est incroyable , boys... A Paris, nous sommes tous des dieux... En plus... Tout le monde se fout qu’on soit noirs. Il n’y a pas ce putain de racisme.
On peut manger et boire où on veut... Entrer dans les bus, le métro, les cinés, les WC... Ici nous sommes des personnes normales. What the hell. Nous sommes des personnes !
Le jazz, c’est ce qui nous permet d’échapper à la vie quotidienne.
Nous voulions que les instruments sonnent comme des voix humaines, qui chantaient...
Et nous y sommes parvenus.
« (…) Le problème, c’est que le be-bop était une musique de niche, pour connaisseurs. Peu de gens savaient apprécier sa virtuosité, sa difficulté et ses innovations théoriques. Le public voulait danser et le bebop ne se dansait pas. Bird avait fait avancer le jazz et l’avait en même temps emmené dans une voie sans issue (…) » (p. 7)
Certains endroits du monde définissent entièrement la façon dont l’humanité percevra une époque. Et par comparaison, le reste du monde semble ne pas exister. Paris était cet endroit.
J’étais ici et tu n’y étais pas.
Une autre anecdote raconte qu’à la sortie d’un nouveau film de Juliette, Miles alla le voir et fut surpris de voir que le personnage qu’elle interprétait avait une photo de Miles Davis accrochée dans son placard.
[…] il a été rapporté souvent que chaque fois que Miles rencontrait une personne ayant voyagé à Paris, ou un Parisien visitant New York, il demandait naïvement : « You must know Juliette… ».