Comment celui qui est épris de sa propre imagination et conception peut-il être de ceux qui aiment le Seigneur des libéralités ?
Si l’amoureux de cette fausse conception est sincère, cette illusion le conduira à la réalité.
Si tu fais sur un papier un portrait ayant l’air triste, il n’apprend rien du chagrin ou de la joie.
Son apparence est affligée, mais il est dépourvu d’affliction ; ou son apparence est souriante, mais il n’éprouve pas un sentiment de joie.
Et ce chagrin et cette joie qui sont dessinés dans le cœur ne sont qu’une peinture en comparaison de la joie et du chagrin (spirituels).
L’apparence souriante de la peinture est pour toi, afin qu’au moyen de cette peinture la réalité puisse être établie.