Ce tome se divise en deux parties distinctes pour lesquelles j'ai éprouvé des sentiments différents.
La première partie, comme souvent dans cette série, met en place les personnages : ici nous avons une bande de richissimes décadents dont les déviances nous sont exposées par flash-back et nous font assister à une descente dans le glauque et le malsain pour arriver à ce qui est devenu leur rituel annuel : la traque, le viol, la mise à mort et la dégustation d'une victime choisie avec soin.
Cette première partie évoque des films comme orange mécanique mais présente également des scènes qui sont quasiment copiées-collées de
Profanation de
Jussi Adler-Olsen. C'est pas mauvais mais ça m'a donné une impression de réchauffé (sans mauvais jeu de mot) d'autant que j'ai lu ce roman il y a peu.
La seconde partie est, à mon sens, plus intéressante car on y découvre une "victime" qui s'avère ne pas être celle qu'on croit et qui arrive à renverser le jeu du chat et de la souris initialement prévu par nos Marquis de
Sade du XXIe siècle.
Par contre, j'ai trouvé que la fin tombait un peu à plat et manquait de punch.
Côté dessin, c'est plutôt bon, dynamique et vif avec un trait épais et expressif.
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