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Citations sur Panorama des idées philosophiques (38)

Philosopher, c’est, avant tout, réfléchir par soi-même, réaliser un travail critique de la pensée sur elle-même. La philosophie désigne un effet de réflexion libre, une interrogation sur les choses mêmes, une critique de l’opinion, ce jugement sans fondement rigoureux. Mais ce travail critique est aussi un exercice spirituel, un effort pour se construire et se retrouver pratiquement, pour bien conduire son existence dans le présent, une recherche de la vie pacifiée et juste.
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Premier grand biologiste connu, Aristote est aussi un anthropologue éminent.
Qu’est l’homme, à ses yeux ? Non plus une dualité, comme dans la doctrine platonicienne, où le corps est le tombeau de l’âme, mais une unité psychosomatique, une totalité où l’âme se révèle principe d’organisation et forme de l’être vivant. Toutefois, une définition unique de l’âme ne pourrait rendre compte de la variété du vivant. Les êtres vivants possèdent une âme, l’âme végétative ou âme des plantes, l’âme sensitive, ou âme des animaux et enfin, chez l’homme, une âme douée de raison. L’âme assure donc une triple fonction, végétative, sensitive et intellectuelle, comme nous le dit Aristote dans le traité De l’âme.
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La philosophie ? Un mot équivoque, souvent chargé d’affects, de répulsions ou de sympathies, un mot qui inquiète ou rassure : en bref, un terme ambigu, parfois entendu dans un sens très large ou très vague – une certaine vision du monde –, le terme de « philosophie » est parfois aussi, toujours en une acception non spécialisée, utilisé comme synonyme de sagesse résignée.
Toutefois, « philosophie » signifie, en grec, amour de la sagesse, laquelle peut désigner la science, mais aussi la quête du bonheur. Ainsi, dans la notion de philosophie, figurent deux exigences importantes, l’idée d’une recherche du vrai et celle d’une quête des valeurs
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 L’âme ne raisonne jamais mieux que quand rien ne la trouble, ni l’ouïe, ni la vue, ni la douleur, ni quelque plaisir, mais qu’au contraire elle s’isole le plus complètement en elle-même, en envoyant promener le corps et qu’elle rompt, autant qu’elle peut, tout commerce et tout contact avec lui […]
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L’esclave s’identifie au maître et c’est ainsi que fonctionne la tyrannie. Nos âmes veulent (fréquemment) être identiques ou quasi identiques, proches de celle du tyran. Ainsi l’esclave se laisse-t-il séduire et a-t-il le sentiment de participer à la puissance du maître. Il accepte alors de laisser la domination s’installer dans son âme.
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Ne trouve-t-on pas également, dans la peinture de la Renaissance italienne, les traces évidentes de cet humanisme ? La fin de cette peinture cesse d’être exclusivement religieuse et chrétienne, comme aux siècles précédents. Goût du monde sensible, emploi de l’univers matériel pour lui-même, surtout conquête du corps et de la figure humaine : la Renaissance s’achève dans la découverte de l’individu.
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Si Socrate n’a rien écrit, toutefois son œuvre et son influence sont considérables. Durant le ive siècle, chacun se réclame de Socrate, et, au premier chef, Platon. Or, comment se faire une idée du vrai Socrate, que nous n’atteignons pas directement, mais de manière confuse, à travers des traditions multiples ?
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Une vie heureuse suppose une activité qui ne soit pas entravée par trop d’obstacles extérieurs. Vertu et bonheur ne sauraient se dissocier des conditions de vie qui les rendent possibles.
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Condamné à mort, Socrate conclut que l’âme est étrangère au corps (sôma) et que philosopher, c’est se détacher de ce dernier, qui n’est qu’un tombeau (sêma). Philosopher, c’est donc apprendre à mourir, c’est durant notre vie même, refuser de se compromettre avec les passions corporelles. De quoi s’agit-il ? De mourir au sensible, de manière à être à proximité de la vérité ; à atteindre les Idées, en fuyant le corps, obstacle davantage que moyen :
 L’âme ne raisonne jamais mieux que quand rien ne la trouble, ni l’ouïe, ni la vue, ni la douleur, ni quelque plaisir, mais qu’au contraire elle s’isole le plus complètement en elle-même, en envoyant promener le corps et qu’elle rompt, autant qu’elle peut, tout commerce et tout contact avec lui...
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Si l’on peut juger parfois chimérique et dangereuse la volonté platonicienne de définir une constitution idéale, Platon demeure toutefois, par son évocation du « Bien-Divin » et de l’Amour, une référence majeure.
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