Super hôte

Pas inoubliable : notre super hôte, Bennet, est un peintre passé de mode, qui gagne sa vie en louant sa super maison au coeur de Londres tandis qu'il dort sur un futon au fond du jardin dans son atelier de peinture. Il n'a pas digéré que sa femme l'aie quitté, et il est un peu ronchon (intérieurement) tout en étant super hôte (extérieurement).
La narration va aller au long des différentes locataires de Bennet, racontant des histoires à la fois drôles et tragiques, ainsi va l'humour noir. Bennet est toujours gentil avec ses hôtes, mais le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne comprend pas la gent féminine.
La première moitié du livre est franchement très drôle et bien vue, ça s'enlise un peu au début de la deuxième moitié. Et ça devient même plutôt pathétique quand Bennett oscille entre deux femmes, incapable qu'il est de s'engager. Mais je dois dire que c'est un croquis assez bien vu de l'indécision masculine. le rythme redevient intéressant sur le dernier quart du livre, mais entre temps ma note est passée de très chouette à oui bon et alors?
Les réflexions sur la peinture sont intéressantes, et on voit que l'auteure connait son sujet. C'est à mon avis ce qui sauve le livre.

Déception... Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire et surtout je n'ai ressenti aucun attachement pour les personnages et notamment Bennett, cet homme qui loue sa maison et autour duquel tourne l'histoire.
J'ai aussi eu beaucoup de mal avec l'écriture...
Pourtant le point de départ de l'histoire était intéressant. Mais j'ai trouvé le personnage de Bennett antipathique et j'ai souvent eu envie de le secouer... Cet énervement contre le personnage a eu raison de ma lecture.
Au suivant...

Un livre qui emporte le lecteur dans les premières pages avec les tracas Bennett Driscoll, un peintre qui a connu son heure de gloire par des toiles représentants des légumes en gros plan. Sa femme l'a quitté et il est devenu un peintre ringard, lâché par les galeries. Pour survivre, il loue sa maison à Londres sur un site et s'installe au fond de son jardin. Il se sent dépassé et perdu et compte beaucoup sur ses hôtes, ses locataires éphémères, pour avoir des contacts humains, tout en assistant aux débuts de peintre de sa fille Mia.
Ce qui m'a plu c'est le regard assez drôle que le héros porte sur son monde, les amis de sa fille, l'évolution de la peinture, les hôtes de sa demeure. Cet aspect du roman est plaisant, cependant l'histoire s'intéresse longuement aux femmes de passage dans sa maison, puis les délaisse. le lecteur est un peu trompé car ces personnages auquel le narrateur consacre tant de temps ne sont que de passage alors qu'ils semblent si importants pour Bennett, le héros.
Il y a donc beaucoup de péripéties et aussi un long parcours d'artiste pour le héros mais un roman un peu décevant.

Bennet est un artiste, qui a eu pas mal de succès par le passé en peignant des nues, mais dont la carrière est actuellement sur la pente descendante.

Quinquagénaire, séparé de sa femme, père de Mia étudiante aux Beaux-Arts, il vit dans son atelier au fond du jardin, en écoutant du Roots Manuva rappeur en vogue.

Sa jolie maison arborée de l'Ouest londonien, il la déserte depuis qu'il l'a mis sur … Airbed ! Désormais, il collectionne et guette avec passion les commentaires des voyageurs qu'il héberge, au point d'être devenu un super hôte, statut qui le met tout en fierté.

Désormais, sa vie va-t-elle se résumer à ça ? Être un « super hôte » du fond de son jardin ? Bennet est un éternel indécis, il a du mal à prendre des décisions, et c'est bien pour ça qu'il a perdu sa femme Eliza. Depuis, il cherche à retrouver foi en la peinture et oscille entre frustrations et besoin d'accomplissement.

Il se console avec ses locataires, qu'il étudie discrètement, chacun le renvoyant très souvent à sa propre vie, ses doutes et ses regrets. Il y a Alicia, une jeune américaine, qui devait venir avec une bande de copains et se retrouve seule dans sa grande maison. Emma, peintre comme lui, au comportement des plus curieux. Ou Kirstie, qui débarque pour une longue période et tente de digérer son divorce.

Mais finalement c'est sa rencontre avec Claire, serveuse dans un bar à vins qui va « secouer » sa vie.

Kate Russo est américaine, artiste-peintre, elle expose régulièrement au Royaume-Uni. Et c'est peut être pour ça qu'on retrouve dans son roman l'humour anglais, mordant et décalé qui fait tout le bonheur de ce récit. Tout au long des pérégrinations de Bennet, on découvre une galerie de portraits des plus cocasses. En toile de fonds du désoeuvrement sympathique de Bennet, il y a une réflexion sur les psychoses et les doutes de chacun. L'ensemble reste malgré tout un roman très agréable et léger à lire qui fait sourire.

Super Hôte, sorti en 2021, est son premier roman édité aux éditions de la Table Ronde.

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