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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour son premier roman, Delphine Saada invite à suivre les pas d'Albane, une infirmière modèle admirée par ses collègues…mais dont il ne savent finalement pas grand-chose. D'ailleurs, à la maison, l'ambiance se dégrade progressivement. Exigeante et particulièrement stricte, voire même froide, cette mère de deux jeunes enfants ne prend en effet plus aucun plaisir à les élever et entretient même une relation de plus en plus conflictuelle avec sa fille de six ans. Multipliant les punitions de plus en plus sévères, son comportement commence même à inquiéter son mari, qui l'oblige à entamer une thérapie…

Derrière cette couverture particulièrement trompeuse, la vie est loin d'être entièrement rose. Dès les premières pages, l'autrice installe d'ailleurs une ambiance pesante, voire légèrement malsaine, qui fait très vite comprendre au lecteur que quelque ne tourne pas rond. D'ailleurs, le personnage d'Albane a beau forcer l'admiration de ses collègues, elle a beaucoup plus de mal à plaire au lecteur, qui aimerait bien découvrir les origines de ce comportement étrange. Comment une mère peut-elle être dépourvue de fibre maternelle au point de ne pas aimer son enfant ?

Si le roman s'ouvre et se referme sur un épisode de fin mars 2016, il remonte immédiatement deux ans dans le temps, invitant à suivre la longue psychanalyse de son personnage principal. Cette mise à nu progressive de la fêlure à l'origine de ce trouble du comportement invite à accompagner Albane au bord d'un gouffre psychologique d'une profondeur extrême, dont les émotions remontent par vagues, fulgurantes et douloureuses, et du fond duquel on distingue finalement une petite voix qui crie désespérément au loup…

Un très bon premier roman et une autrice à suivre !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Ce thriller psychologique est aussi glaçant et déroutant que bouleversant. Premier roman du médecin Delphine Saada il traite d'un sujet tabou celui du désamour d'un parent envers son enfant. Des le début on pressent qu'un drame se profile, certains passages donnent froid dans le dos et ce climat anxiogène est bien rendu. Albane, la narratrice, infirmière dans un hôpital, est une femme appréciée de ses collègues bien qu'assez froide et rigide. Elle préserve de façon forcenée les apparences et s'applique à toujours afficher une image parfaite. Elle a besoin de contrôler son environnement pour apaiser ses angoisses. Si elle est irréprochable professionnellement il n'en va pas de même concernant son rôle de mère. Cette femme qui semble forte est en réalité fragile et en grande souffrance. Son rôle maternel est de plus en plus pesant et déplaisant, sa relation à ses enfants, surtout sa fille de 6 ans, son bouc émissaire, se résume à des instructions, des gestes mécaniques et un comportement militaire privé d'affect « rien ne l'envahit, ne la submerge, ni le bon ni le mauvais ». Son mari s'inquiète mais lui trouve d'abord des excuses. « Elle chemine dans un tunnel lisse, sans relief. Ce qu'elle a traversé s'efface aussitôt. le bout ne lui fait pas peur, ce qui lui ferait peur, en revanche, c'est qu'on l'oblige à en sortir ». Et un jour il l'oblige…témoin de son comportement abusif il menace de la quitter et la pousse à consulter un thérapeute. Sa psychothérapie forcée, l'acheminant d'un état inconscient vers un état de conscience, ouvre la boîte de Pandore. On comprend alors l'origine de son mal et on se surprend à ressentir de la compassion. Une mécanique implacable se met en route jusqu'au final intense et empoignant. Même si l'on devine assez vite la raison de son dysfonctionnement la lecture reste addictive ne perdant jamais d'intérêt. Les mécanismes de défenses, les zones grises et tortueuses de la psyché sont abordés subtilement avec filigrane une interrogation sur la maternité bien sûr mais aussi sur la transmission et le traumatisme. Une très belle découverte!
A lire l'émouvante chronique de @Ladybirdy qui m'a convaincue de le lire et que je remercie
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C 'est un livre coup de poing , un livre qui claque comme une détonation. d''une écriture sèche et sans fioritures,l'auteure nous assène sa vérité à travers une histoire douloureuse .L'histoire d'une femme,Albane infirmière irréprochable qui ne voulait pas de fille et qui n'arrive pas à l'aimer. Elle n'éprouve rien pour son enfant qu'elle punit sans raison. Son mari lui impose d'aller consulter un psy pour essayer de se soigner car il voit bien qu'elle va mal. Albane ne manifeste aucun signe d'affection pour Emma alors qu'elle est différente avec son petit frère Arthur .Dans la première partie du roman Albane est détestable et antipathique. on ne peut pas s'attacher à son personnage.
Albane va donc consulter un psy qui va lui proposer de faire de l'hypnose pour fouiller dans son passé mais est-ce bien d'ouvrir cette boîte de Pandore que son cerveau avait verrouillé par réflexe de survie ?
Un roman bouleversant qui ne laisse pas indifférent.
Une auteure à suivre après ce premier roman percutant .
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Albane est une infirmière modèle, respectée par ses collègues. Elle est très consciencieuse et rigoureuse. Mère de deux enfants, elle s'occupe d'eux sans chaleur ni plaisir et le lien est particulièrement rompu avec sa plus grande, Emma.

Fatiguée par son travail, il lui arrive de «craquer» et de punir Emma trop sévèrement. Son mari, aimant et compréhensif, est d'ailleurs en alerte et évite de laisser Albane avec les enfants trop longtemps surtout depuis l'épisode de la douche.

À bientôt 40 ans et à la demande de son époux qui s'inquiète pour elle, Albane commence une psychothérapie, sans conviction.

Pourquoi sa relation avec sa fille est-elle si difficile ? Quel traumatisme de l'enfance va resurgir des séances d'hypnose ?

Delphine Saada nous offre un roman psychologique qui nous plonge sans philtre et avec intelligence dans la tête de cette femme épuisée. En même temps qu'Albane, on prend «conscience» (titre de la seconde partie) de son traumatisme, à travers les échanges avec son psy, l'hypnose et ses souvenirs, qu'on assemble comme les pièces d'un puzzle au fil des pages.

Friande de psychologie, j'ai été bluffée par cet aspect. Cependant, Albane, malgré tout son malheur, ne m'a pas vraiment touchée. Les personnages du mari et des enfants sont trop lisses. Et évidemment, j'aurais préféré une autre fin. Trop c'est trop.

Cela reste un excellent premier roman, très impressionnant et très dur, une claque, dont j'ai tourné les pages avec avidité.
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Dans le service où elle travaille, Albane a été surnommée l'infirmière parfaite : toujours calme, professionnelle, elle ne se trompe jamais, reste zen en toutes circonstances et abat un travail considérable. Mais c'est aussi un vrai mystère pour ses collègues qui n'arrivent pas à percer la carapace qui semble l'isoler du monde. Chez elle, Albane aimerait retrouver ce calme et cette organisation parfaite mais avec 2 jeunes enfants c'est souvent mission impossible et elle se sent de plus en plus dépassée. Pourquoi Emma, son aînée de 7 ans, s'ingénie-t-elle à la contrarier ainsi et se montre-t-elle proprement intenable ?

Celle qui criait au loup est un roman implacable qui commence par un premier chapitre glaçant qui nous laisse imaginer tant de choses sur cette famille apparemment bien sous tous rapports et où pourtant rien ne va plus. En lisant les premières pages j'ai cru comprendre ou plutôt j'ai espéré que ce n'était pas ce que je pensais et là... zoup... procédé démoniaque l'auteure revient en arrière pour nous raconter les mois qui ont précédé cette soirée si particulière et forcément nous voici happés, tant il y a de mystères à résoudre et d'allusions à démêler. La plume de Delphine Saada est précise, souvent assez froide, dans l'observation détaillée qu'elle fait d'une jeune femme qui semble avoir tout pour être heureuse et qui pourtant jour après jour perd pied petit à petit, enfermée dans une vie qu'elle n'a pas choisie. le portrait qu'elle fait d'Albane est à la fois terrifiant et totalement attachant et j'ai tourné les pages à toute allure, emportée par ce drame qui semble s'annoncer et tous ces signes qui s'accumulent et semblent présager le pire.

Malheureusement j'ai un peu moins apprécié la seconde partir du livre où Albane, contrainte et forcée par son mari, consulte un psychothérapeute qui va petit à petit l'amener à mettre des mots sur ses troubles. J'ai trouvé ces passages un peu trop répétitifs et surtout trop délayés après la puissance et la tension du début. L'auteure décrit par le menu les rendez-vous d'Albane avec son thérapeute, le combat qu'elle mène d'abord pour ne pas se livrer et les souvenirs qui finissent par affluer et la vérité par se faire jour. le tout est très didactique, à mon goût trop détaillé, comme si l'auteure avait voulu nous faire comprendre par le menu tout le process thérapeutique en cours. Il faut dire aussi que la citation en exergue du roman avait pour moi vendu la mèche, me faisant deviner bien trop tôt quel allait être le thème de ce roman au point que j'étais dans l'attente de ce qui aurait dû rester une révélation et un coup de théâtre.

Malgré ces (petites) réserves, Celle qui criait au loup est un roman que j'ai beaucoup apprécié, bien construit et intelligent et qui a l'énorme mérite de s'attaquer frontalement à des sujets difficiles. Bravo à l'auteure, médecin de profession et dont c'est le premier roman, pour cette maîtrise de la construction narrative et son talent à nous faire croire à son histoire et à nous attacher à ses personnages !
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Je viens de terminer ce livre et je suis sonnée par la fin qui a de quoi heurter le lecteur mais aussi le faire réfléchir sur la force délétère des traumatismes infantiles.

Dans ce roman âpre, on peut distinguer deux parties.

Dans la première partie, l'auteur dresse le portrait d'Albane, une femme singulière, froide, psychorigide. Dans son travail comme dans sa vie personnelle de femme mariée et mère, elle planifie et organise tout au millimètre près. Dans cette vie cadenassée, il n'y a aucune place pour la fantaisie, l'imprévu ni surtout pour l'affectif, la chaleur humaine. Derrière l'apparence d'une épouse et infirmière « parfaite » se cache en réalité une femme étrangère aux autres et à elle même, incapable d'aimer. Pire de tout, elle est sans encore se l'avouer une mauvaise mère, surtout avec l'ainée de ses deux enfants, la petite Emma 6 ans seulement, si charmante et joyeuse pourtant. Cette première partie m'a vite captivée car le portrait de cette femme mystérieuse et détestable est vraiment saisissant, passionnant.

La deuxième partie du livre explore la mise à jour progressive du trauma qui est à l'origine de la personnalité d'Albane. le mari a enfin pris conscience que sa femme a un réel problème psychologique ; il réalise que celle-ci n'a pas une relation normale avec leur petite fille qu'elle est capable de délaisser ou maltraiter d'une façon inacceptable. Albane elle-même commence à vaciller et se poser des questions douloureuses sur elle-même et son rôle de mère.

Commence alors une psychothérapie avec un jeune psychiatre qui fera remonter à la surface, grâce à l'hypnose, le traumatisme si longtemps refoulé. Dans cette deuxième partie, bizarrement, le personnage du mari disparait peu à peu (où est-il ? comment réagit-il ?) et la vie professionnelle d'Albane pourtant centrale, n'est plus abordée ou presque. Tout est axé sur la seule introspection d'Albane et de sa psychothérapie, comme si le lien avec l'extérieur était rompu, ce qui m'a un peu gênée dans ma lecture.

« Celle qui criait au loup » (fort beau titre qui incite à être attentif aux appels de tous ordres que lancent les enfants maltraités), est un livre bien écrit et vraiment prenant.

J'ai beaucoup aimé le portrait crédible de cette jeune femme froide et antipathique dont on devine très rapidement qu'elle est aussi une victime en grande souffrance (car l'auteur sème des indices qui éclairent le lecteur tandis que les autres n'ont jamais rien rien compris).

J'ai été moins convaincue par son entourage. le personnage du mari est vraiment trop beau, trop gentil, trop patient pour être vrai sans compter quelques tirades où son discours ampoulé est ridicule et invraisemblable. Ensuite, pour moi, la famille d'Albane manque aussi de cohérence. Je ne suis pas parvenue à cerner le lien qui rattache l'héroïne à sa famille tant maternelle que paternelle. le contexte familial m'a paru obscur, bancal, peu plausible, particulièrement les relations avec le père et la mère que j'ai trouvé discordantes, peu éclairantes. C'est un avis certes très personnel.

La fin du roman est éprouvante, bouleversante. Delphine Saada remet en cause l'idée pourtant bien ancrée selon laquelle la révélation des traumatismes est libératrice, ce qui est intéressant mais dérangeant. A la fin du livre, dans de très beaux passages, la romancière met en lumière à quel point un traumatisme est susceptible de changer le cours d'une vie d'une façon implacable et irrémédiable. C'est ce qu'Albane comprend brutalement et qu'elle n'est pas en mesure de supporter ni partager. Et le traumatisme parental se transmet aussi aux enfants innocents, ce qui le rend plus délétère encore.

En conclusion, sur un sujet terrible et rebattu, Delphine Saada a écrit un roman singulier, doté d'une indéniable puissance dramatique et psychologique. Et le personnage d'Albane, si seule jusqu'au bout, ne peut laisser indifférent le lecteur qui voudrait tant la sauver contre elle-même.
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Pour tous ses collègues, Albane est l'infirmière parfaite, « elle gère tout ici » dit même le surveillant. Mais, en dehors des heures de service, on la trouve « fière, et hautaine, aussi belle qu'une lumière froide », « un mystère, un mur lisse, autorisant les échanges à sens unique ».

Dès le début du roman, elle nous apparaît très psychorigide, l'infirmière modèle, et on sent tout de suite qu'il y a quelque chose qui cloche... Et quand , alors que ses collègues discutent des problèmes de leurs enfants , elle lâche soudain « si je devais me retrouver seule avec les enfants, ça pourrait mal finir » (aussitôt dit, aussitôt regretté ! ), on entre dans le coeur du problème : Albane ne supporte pas ses enfants, enfin surtout sa fille , Emma, six ans, avec qui elle se montre très dure et incapable du moindre geste d'affection. Après un épisode inacceptable aux yeux de son mari, il exige d'elle qu'elle se fasse aider par un psychiatre qui va, sous hypnose notamment, faire remonter à la surface des souvenirs soigneusement enfouis depuis 30 ans .

Roman très dur sur les traumatismes de l'enfance et leurs conséquences à long terme. Comment la petite Albane, joyeuse et pleine de vie est elle devenue dès 6 ans « celle que je suis ou à peu près, en retrait, n'ayant pas confiance en elle, et déjà maladivement ponctuelle » ?

Même si on a compris très vite que derrière cette froideur et cette incapacité à aimer se cachaient de profondes blessures, l'auteure sait nous toucher par la longue descente aux enfers d'Albane. le roman m'a interpellé aussi sur la violence que représente cette plongée sous hypnose dans l'inconscient de la jeune femme qui voit petit à petit toutes ses certitudes et sa vie même voler en éclats sous le choc des souvenirs qui ressurgissent.
J'aurais aimé des personnages secondaires ( les parents, le mari) un peu plus fouillés et un peu plus « inquiets » de l'évident mal être d' Albane.

Un premier roman percutant, à l'écriture précise et froide (à l'image de son personnage), qui ne peut laisser indifférent.
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Albane est une femme parfaite, du moins vu de l'extérieur. Elle maîtrise tout et ne supporte pas le moindre grain de sable dans son emploi du temps. Sa précision et son efficacité sont appréciées à l'hôpital où elle travaille en tant qu'infirmière. A la maison, c'est une autre histoire… Elle impose des règles et exige leur respect à ses enfants : Emma, 6 ans, et Arthur, 4 ans. Albane est dure avec sa fille. Elle n'a pas de geste tendre envers elle. Alors que pour son fils, elle n'est qu'amour. Pourquoi une telle différence de traitement entre ses deux enfants ? C'est ce que le lecteur apprendra au fur et à mesure de sa lecture.
Le jour où Albane « dérape », son mari exige qu'elle aille voir un psy. Elle y va à reculons, échafaudant des récits pour éviter de parler d'elle, de son enfance. le psychiatre lui propose des séances d'hypnose qu'elle finit par accepter et qui vont bouleverser toute sa vie en mettant au jour des événements tragiques de son enfance qu'elle avait occultés de sa mémoire. Comment continuer à vivre une vie « normale » après la révélation de ce traumatisme ? Toutes ses stratégies et ses TOC mis en place ne fonctionnent plus. Elle aurait préféré vivre dans le déni plutôt que d'en avoir conscience.
Il s'agit d'un roman éprouvant pour le lecteur car on vit les tourments psychologiques d'Albane et on la voit sombrer. Au début on ne comprend pas cette femme, on peut même la détester. Puis petit à petit notre regard change. Un premier roman bouleversant, au suspense qui vous happe jusqu'à vous tirer des larmes. Je suivrai avec intérêt le second roman de cette nouvelle autrice.
Lien : https://joellebooks.fr/2022/..
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Ce sont les vacances, les livres s'accumulent et mes retours aussi…
Aujourd'hui, je vous parle de celui-ci, sorti en février 2022, impossible de le dénicher en librairie près de chez moi, reparti en impression je l'ai enfin trouvé il y a 15 jours au détour d'un rayon, je n'y croyais plus 😅

�'est l'histoire d'une femme qui est mère et infirmière. Elle s'occupe parfaitement de ses enfants, elle gère son service avec sérieux, elle est respectée, rien ne dépasse et pourtant son entourage ne connaît rien d'elle, ni sa vie, ni ses failles.

L'homme qui partage son quotidien est attentionné, vigilant avec sa femme et ses enfants, il n'hésitera pas à bouleverser ses habitudes pour que sa femme aille mieux… car depuis quelques temps son comportement l'inquiète et pas qu'un peu…

�'est l'histoire d'une femme qui revient sur son passé, douloureusement afin de comprendre ce qu'elle vit aujourd'hui.
C'est l'histoire de la filiation, d'une chaîne qu'il faut casser pour ne pas transmettre le poison.

Premier roman prometteur de l'auteure qui est aussi médecin, c'est un récit boulversant, celui d' Albane qui se bat avec ses souvenirs, avec ce qui l'a construite, bancale mais déterminée à revenir sur un chemin plus calme ou à s'effondrer.
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Ce livre est très dur et très loin d'être gai. Attention à votre état d'esprit quand vous l'ouvrez car il est très sombre et triste.
Je n'ai toujours pas compris pourquoi le 1er chapitre se trouvait là et n'ai pas particulièrement apprécié les suivants. Mais quand l'intrigue démarre vous n'avez qu'une envie, comprendre Albane.
C'est d'ailleurs un personnage qu'on apprécie peu, voir pas du tout et que l'on a dû mal à comprendre. La suite du livre nous éclaire c'est vrai, et malgré tout, rien qu'en lisant les mots, Albane ne semble pas être une personne de qui on a facilement envie de s'approcher pour parler. Notre passé est le fondement de notre présent et ça , Delphine Saada nous le décrit avec brio.
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