Et quand nous nous proposons avec une énergie systématique, de parvenir à une fin entrant dans les possibilités d'un monde déterminé, quand nous mobilisons non seulement toutes nos forces conscientes mais en outre celles encore plus puissantes de notre subconscient, il finit par se former autour de nous un champ de forces télépathiques qui imposent notre volonté aux autres êtres, et même il se produit des événements fortuits en apparence, mais qui peuvent avoir été suscités par ce pouvoir invisible de notre esprit.
Plus nous nous approchons de la mort, plus nous nous rapprochons de la terre, non point de la terre en général, mais du lopin, du coin de terre minuscule mais tant aimé et regretté où s'est écoulée notre enfance, où nous avons eu nos jeux et connu l'irrécupérable enchantement de nos jeunes années. Alors, nous nous souvenons d'un arbre, d'un visage ami, d'un chien, d'un ruisseau, d'un sentier poussiéreux en été dans la chaleur de midi, avec le crissement des cigales, de bien d'autres choses encore ; pas de grandes choses, de petites, de très modestes choses, mais qui dans le moment qui précède la mort prennent une importance inimaginable.