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Citations sur À fleur de chair (32)

"Admettez que l’une comme l’autre, nous sommes, aux yeux de la société, deux versants de la soumission... Vous en tant qu’épouse qui accepte que son mari aille en fouetter une autre, moi parce que j’aime me faire fouetter par ce même homme, avec la bénédiction de mon mari..."
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"Je la regarde avec admiration. Elle est parfaite. Je savais l’avoir bien choisie pour cette session partners in crime, mais cela éclate sous mes yeux comme un cristal roule, rebondit et se pulvérise sur la roche. Je le trouve tellement beau dans cette semi-obscurité : couvert de sueur, le sourire béat, quelques confettis de cire rouge collés sur le torse. Il ne savait pas encore à ce moment-là que sa perte de contrôle l’empêcherait de jouir en bonne et due forme. Et que ce qu’il allait vivre serait encore meilleur qu’une banale éjaculation. L’accompagnant dans cette quête de l’orgasme, je me tiens près de lui, sa main cherche ma chatte, je retire son gagball. Il salive à tire-jus, nous lui détachons sa couche, souillée de mouille que Sasha avait gardée
dans son verre plus tôt, puis opportunément versée sur lui."
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"La seule chose qui importe, c’est d’être heureux dans la sexualité qu’on se choisit, d’être sûre qu’elle nous plaît vraiment. Et même ça, vous savez, le désir évolue, des trucs qu’on aime pas à vingt ans, on se met à les aimer à trente et inversement. Si vous avez essayé et que cela ne vous a pas plu, pourquoi devriez-vous vous forcer"
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"Je lui parle alors de ces autres que j’ai vus pendant son absence. Pour certains, cela faisait des mois, des années. Comment tout cela s’est fini dans les larmes et les regrets. Combien le désir de suivi, d’engagement s’est soldé par un échec. Ce couple que je voyais depuis des années et dont l’épouse a signifié mon congé le jour où elle a rencontré une autre femme, plus jeune, sans doute plus malléable. Cet homme avec qui j’étais liée, dont l’amitié était passée à quelque chose de plus amoureux et qui s’est révélé être un menteur, un pervers. Jamais en si peu de mois je n’ai eu à gérer tant de douleurs, de désillusions. Jamais depuis que je suis mariée, dans cette relation libre ouverte, je n’ai été aussi affaiblie, épuisée. Il m’écoute en silence, sans commentaires, mais prend la mesure, je crois, de combien ces mois ont été durs. De vrais mois de deuil."
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"Contrairement à ces dominants qui jouissent de voir les soumises à leurs pieds, les yeux baissés, la mine et les poses humbles, lui ne m’aime que fière, tendue comme un arc. Avec lui, j’ai compris que se tenir à quatre pattes, à genoux les yeux baissés ou bandés n’est qu’une ruse, un leurre qui évite de se confronter à ce que l’on est en train de vivre. C’est comme lorsqu’il me fouette de face : la tension et la peur existent, mais je les regarde aussi de face, sans tricher."
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"Edging... Il n’y a rien de plus compliqué, difficile que le edging. S’empêcher de jouir est plus facile, la maîtrise y est plus simple. Avancer sur le pont, c’est marcher sur des lattes mal fixées, éviter les giclées de l’eau, manquer de tomber au fond de la mer. Trois semaines à tenir cet équilibre. À retenir la cavalcade dans mes terminaisons nerveuses quand je sentirai la jouissance vouloir y ramper, me pénétrer pour remonter jusqu’à ma gorge, ma bouche."
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"J’ai la sensation d’avoir quitté mon enveloppe humaine et qu’il a été chercher une version de moi complètement enfouie. Quand je pense qu’il va ralentir, peut-être arrêter, il me relève, détache mes jambes et m’installe sur le canapé. À genoux, cuisses écartées, le front sur le bord du canapé. Dans la tradition bouddhiste, le terme sampai désigne la posture où l’on tombe à genoux, au bord de la prosternation, le front dans le sol, car l’ego lâche complètement. Il reprend le single tail. J’ai capitulé au moment où je ne sentais plus mes bras alors qu’il frappait toujours, ma poitrine comprimée à ne plus pouvoir respirer et dans un ton de panique et d’urgence, j’ai hurlé : «Arrête, je ne peux plus, je ne sens plus mes bras...»"
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"Je voudrais tellement lui dire cette gratitude qui tournoie d’un bout à l’autre de mon corps, mais je crois que tout mon être le lui exprime à force de couler. Larmes, morve, bave, cyprine... Si nous étions en été, je serais certaine de me noyer dans ma sueur. Et puis vient le moment où je pousse un cri effroyable. Un cri qui n’a plus rien d’humain. Un son qui traverse mon ventre et sort de ma gorge, se prolonge, se frayant un chemin à travers le mors. Avec le recul, j’ai eu l’impression que ce cri n’en finissait pas. Je ne le voyais plus à travers mon rideau de cheveux et de larmes, hurlant, pleurant, bavant, penchée en avant. Il s’arrête et me laisse hurler. M’observe, me détaille. Plus tard, alors que je m’accrochais à mon verre de vin comme à une bouée, il me dira : C’était très beau ce cri... on ne savait pas si c’était de rage, de douleur, de plaisir, de perte de contrôle... ou tout ça en même temps. Il a fait sauter avec patience toutes les ouvertures."
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"Impactée par ses lectures des semaines passées, Delphine cherchait plus encore les racines des goûts d’Antoine lors de ces heures dans sa belle-famille. C’était idiot : comme si l’on pouvait tracer tout un parcours sexuel uniquement à l’aune de l’éducation reçue ! Et si elle cherchait à y trouver une logique, il n’y en avait guère : quand on observait le milieu dont il sortait, il aurait dû lui aussi se révéler coincé et puritain. Or, il ne l’était pas."
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"Les yeux baissés, je vois sens son mouvement pour venir s’accroupir à ma hauteur. Il prend mon visage entre ses mains et me sourit, un sourire d’une tendresse à déchirer la cage thoracique en deux.
— Là, t’es un petit animal. Mon petit animal.
Je suis prête à hoqueter, foudroyée par la circulation de l’énergie du désir. Par ce qui déborde de ma boîte crânienne comme une écume bouillonnante. Et puis il me relève et me demande de retirer le rosebud. Il me le prend des mains et... le respire."
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