Prélude au Ragnarök, tome 4 : Scalde

J'ai clôturé avec bonheur le dernier tome de cette série.
La plume de Federico est digne d'un conteur ou d'un barde, c'est tellement doux à l'oreille, les phrases sont presque murmurés, on rentre dans une bulle de coton dès les premières lignes.
J'ai adoré suivre le périple de Bragi et Aslaug, dans ce prélude au Ragnarok. Évidemment, Brunehilde planera sur ce tome et c'est un vrai bonheur, car j'ai beaucoup d attachement pour elle.
Les scènes de batailles sont toujours bien racontés, ni trop peu ni pas assez, on ne tombe pas dans le récit de barbare comme souvent quand on lis des romans du genre.
Tout est vraiment cousu main comme on dit chez moi.
J'aime le travail qu'à engagé l'auteur sur le sujet pour nous rendre si réelle les situations qu'il décrit mais plus encore, les sentiments. l'ambivalence des sentiments, la joie que peuvent apporter de toutes petites choses dans le chaos comme le rire d'une enfant (Aslaug) et la colère face à un kobold farceur mais kobold qui permet à cette enfant de rire et donc de nous offrir un sourire.
Le final est parfait, malgré tout, non je n'en dirais pas plus.
Je pourrais en parler pendant des heures mais je spoilerai à peu près tout les tomes à la fois �onc je ne vais pas en dire plus, si ce n'est que les amateurs de mythologie nordique peuvent se jeter sur cette sage et ne seront pas déçu.

Ça y est, le "Prélude au Ragnarök" est terminé avec ce tome "Scalde", et quel tome ! Il clôture parfaitement la saga.

Tout d'abord, je suis ravie de retrouver cet univers de mythologie nordique que j'adore. Ce tome a 2 temporalités, nous avons d'un côté l'histoire au présent avec le personnage de Bragi, notre scalde préféré, et de l'autre son passé. Comme d'habitude j'aime comment est conté l'histoire, et dans celui-ci c'est Bragi qui nous la raconte (et qu'il raconte à Aslaug).

Dans le présent nous suivons donc l'aventure de Bragi, j'ai adoré découvrir son histoire et en apprendre plus sur lui. C'est un homme avec un bon fond, qui a du coeur et des valeurs. Un guerrier et scalde émérite. C'est un personnage auquel on s'attache facilement. • Nous découvrons également Aslaug, l'enfant de Brunehilde, que Bragi a pris sous son aile. J'ai adoré cette relation père/fille qui se crée, Bragi fini par s'attacher à la petite (comme elle à lui) et il va lui apprendre tout ce qu'il sait. Que ce soit l'art du combat ou le savoir du scalde. Il va l'entraîner afin de la préparer à son futur voyage. Cependant Bragi se rend compte qu'il a fait des erreurs dans son apprentissage et il essaie d'y remédier comme il le peut. Il veut qu'elle soit prête pour affronter son destin, ainsi que le Ragnarök qui arrive. Elle va ainsi apprendre à se connaître réellement, prendre peu à peu confiance en elle, et développer ses capacités digne d'une guerrière. • Je rajoute que j'ai bien aimé le personnage de Brubi, le Kobold. Il a un caractère de farceur, surtout envers Bragi, mais est également attaché à Aslaug, ce qui le rend aussi attachant. • Et puis dans le passé nous retrouvons Sigurd, le guerrier sanguinaire, Brunehilde la Valkyrie badass ou encore les détestables Gundahar et Hognir. J'ai aimé retrouvé ces personnages via les souvenirs du passé de Bragi, qu'il raconte à Aslaug. Nous avons parfois des scènes de combats assez violentes mais qui sont bien dosées.

"𝐿𝑒 𝑠𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑟𝑚𝑒, 𝐵𝑟𝑎𝑔𝑖, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑖𝑒𝑟."

La plume de l'auteur est comme d'habitude très poétique et fluide, elle nous transporte totalement dans son univers riche en informations, qui lui est propre. Je ne me lasse jamais de lire ses écrits qui, on le ressent, ont eu beaucoup de temps de recherches. On ressent toute la passion de l'auteur pour son sujet. • Pour cette lecture, je suis passé par plusieurs émotions et j'ai été captivé du début à la fin. C'est beau, émouvant, sombre, il y a de l'action, du suspens, des rebondissements, des péripéties, de la réflexion et la fin est superbe. J'ai très hâte de découvrir sa prochaine saga "Chroniques du Ragnarök" qui s'annonce tout aussi géniale.

"𝐴𝑙𝑙𝑜𝑛𝑠, 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡, 𝑎𝑙𝑙𝑜𝑛𝑠 𝑏𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟 𝑛𝑜𝑠 𝑝𝑒𝑢𝑟𝑠, 𝑒𝑡 𝑏𝑟𝑢̂𝑙𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑔𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙'𝑖𝑛𝑓𝑎𝑚𝑖𝑒. 𝐴𝑙𝑙𝑜𝑛𝑠, 𝐴𝑠𝑙𝑎𝑢𝑔... 𝐴𝑙𝑙𝑜𝑛𝑠 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑒."