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Citations sur Lumière (228)

C'est la mère qui nous fait naître au monde. Lové en son sein, le foetus découvre ses premières sensations, épurées, adoucies. Lumières, sons, caresses. Il baigne dans un univers d'éther dont il est le soleil, soudé à une chair qui lui est vouée et dévolue. Le ventre maternel, la matrice. Un état sans conscience, délivré du désir et de la peur.
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Plus personne n'écrit de nos jours. Une lettre est à l'heure des réseaux sociaux aussi improbable qu'une bouteille lancée à la mer.
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— Moi aussi je t'ai choisie Ambre et je suis fier d'être ton ami. Tu es d'ailleurs plus que ça, comme une partie de moi, de ma chair. Je voulais te remercier pour ce que tu m'as donné.
— Je n'avais pas grand chose à donner. J'ai l'impression d'avoir surtout reçu...
— Arrête de te flageller, ma petite pierre veinée de cicatrices. Comme je te l'ai dit il y a longtemps, tu as beaucoup de valeur et tu dois apprendre à te faire confiance. Tu as tout en toi. Tu as toutes les ressources pour être heureuse et pour rendre un homme heureux. Bien sûr, il faudra qu'il aime le genre « haricot vert »...
Je lui tire la langue.
— ... mais je connais un jardinier qui rêverait de te voir t'épanouir dans son jardin.
— Un jardinier ascétique ?
— C'est tout le contraire, un vrai épicurien, un homme qui sera heureux de ce que tu es vraiment : une fille sublime, intelligente, généreuse, enfantine, fragile avec un cœur énorme. Il sait que tu as été blessée, plus profondément que tu ne me l'as jamais dit, il est patient et t'aidera à te réparer.
Olivier a choisi ses mots pour me tendre la main et je dois la saisir. Mon cœur est à nu. J'ai laissé mes peurs derrière la porte de cette chambre. Je m'interdis de fuir.
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Elle est ma terre, celle de mon enfance et de mes racines. Je randonne souvent sur ce massif, seul ou en famille, la fierté chevillée au corps, avec le sentiment d'être ici parfaitement à ma place, amendé, intégré à une nature dans laquelle je sens battre mon sang. Lorsque j'étais petit, la Sainte-Victoire me paraissait encore plus grandiose, une planète à part entière, avec ses milliers d'hectares de terre ocre, de roche blanche, de forêts et de maquis. Mon grand-père m'y amenait les "beaux dimanches", ceux que j'avais le bonheur de partager avec lui et ma grand-mère, sur l'éperon rocheux de Puyloubier, au pied du versant Sud de la montagne. Les beaux dimanches, c'était le lapin à la tomate sur son lit de haricots blancs lorsque nous restions à la maison, par temps pluvieux. Un délice qui devait son goût unique aux anchois que ma grand-mère laissait fondre dans la sauce. C'était, les jours secs même très chauds, froids ou venteux, le pain de campagne et le saucisson tranché en petits cylindres pareils à des bouchons.
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Pour te lire, il faut déjà être en mesure de te voir : nous vivons dans un monde où chacun tourne sur lui-même, désolidarisé de ce qui l'entoure, absorbé par ses propres ambitions, ses désirs, ses frustrations, ses chagrins. Nous existons très peu pour les autres. Chacun évolue sur sa trajectoire, évite les points de contact qui obligeraient à l'ouverture.
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Les tomates coupées en deux, qui s’offrent à plat sur un lit frémissant d’huile et qui, sous la langue patiente du feu, se liquéfient en petites méduses sanguines et ridées. La persillade qui sème ses fragrances fertiles. Le Sud concentré dans une poêle. (Pages 87-88)
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Les nuances sur la roche disent les saisons, l’heure de la journée, une météo clémente ou le temps qui se gâte. La roche absorbe le gris profond des nuages, le concentre. Sa clarté ou ses ombres parlent de la vitesse avec laquelle le vent balaie les nuages, impose ou dissimule le soleil. La roche grave en elle, de manière éphémère, l’écriture des éléments climatiques qui la frappent. (page 17)
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L'amour est le soin de beauté le plus puissant.
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Lorsqu'il cuisine pour moi, il possède l'audace et le brio d'un chef d'orchestre. Les ingrédients les plus inattendus se coordonnent, se lient, s'animent et s'harmonisent avec tempérament. Ses doigts courent au-dessus des feux, virevoltent, domptent, galvanisent... Chaque instant vécu à ses côtés est magique. Il a sidéré mes peurs, je me sens libre. Il est temps de lui dire que je l'aime.
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Combien de fois ai-je eu la pleine conscience d'être vivante ? Totalement connectée au présent, sans remâcher, regretter, repenser, déplorer le passé ? Sans m'inquiéter de l'avenir, le désirer, le rêver, l'appréhender ? Un moment hors de tout questionnement, où la pensée laissait uniquement place à la perception ? Bien vivante, les sens aiguisés, libre de recevoir ce que le présent, si précieux et fugace, pouvait m'offrir. Combien de fois me suis-je contentée d'exister au lieu de vivre ?
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