Ariane

A𝖛𝖎𝖘  :

Je sais, je sais, on a eu un paquet de réécriture de mythologie l'année dernière et vous êtes peut-être un peu overdosé. Mais franchement les gars, j'ai adoré celle-ci !

L'histoire d'Ariane, Thésée, du Minotaure et la mise en place du contexte où le roi Minos dirige d'une main de maître la Crète n'est qu'une infime partie, le tout début de l'histoire et heureusement car j'étais pas très convaincu par ce démarrage. Mais au moment où Ariane et Thésée arrivent sur l'île de Naxos et que celle-ci se fait abandonner là, j'ai commencé à être intéressée, voir curieuse de la suite.

Mais vous savez pourquoi ? Tout simplement car je ne connaissais pas la suite de la vie d'Ariane 🙈 Oui désolée, je m'étais arrêtée au fil et à la mort du Minotaure ;)

Et l'originalité de l'histoire c'est qu'on a une alternance de chapitre entre Ariane et sa soeur Phèdre, ne sachant pas que l'une et l'autre est en vie. 

En bref, j'avais peur du déjà vu mais finalement c'était que du bonheur. Une réécriture fluide, une histoire écrite par une femme et raconté par des femmes

On plonge ici dans l'univers d'Ariane de façon "moderne" car il y a des notes de féminisme.
Même si, des fois, Ariane m'énervait un peu de part sa naïveté, c'est une femme, une vraie !

L'autrice met très bien en avant la condition des femmes dans la mythologie et les personnages en ont également conscience et veulent changer les choses. Girl power 💪

La lecture a été un peu compliquée au début car la plume est plus "adulte" comparé à ce que je lis habituellement mais après quelques chapitres je m'y suis habituée et j'ai pu me plonger dans l'intrigue.
Pas de "happy end" mais une très belle histoire comme on les aime ! 🥰

Je penserai à ce livre en regardant les étoiles
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Déçu très déçu.

Moi qui aime l'univers mythologique, j'en attendais beaucoup de ce livre, vu d'un côté féminin. Et que de déception. Il n'y a aucune réécriture, juste une retranscription de la mythologie initiale.

Il fait 200 pages de trop, 200 pages de description pas ouf, 200 pages a radoter les pensées d'Ariane, qui sont de mon point de vue, pas très intéressant.

J'ai l'impression que le livre est bâclé, les actions se passent très très vite, enfin l'écriture est a mon goût, pas top.

Enfin bref, passez votre chemin, c'est une page Wikipedia

Aujourd'hui on parle réécriture & mythologie grecque dans Ariane de Jennifer Saint.

… l'histoire est celle d'Ariane, fille de Minos roi de Crète, rêvant d'aventures & d'amour sincère. Son histoire restera célèbre pour avoir aidé Thésée, prince d'Athènes, à tuer le Minotaure, son demi-frère, terrible monstre que Minos nourrissait d'enfants athéniens. Coup de foudre en croisant simplement le regard du prince, Ariane n'hésite pas à le suivre pour fuir la Crête et se rendre en Grèce. Seulement, Thésée n'est peut-être pas ce prince si charmant qu'elle s'imaginait. Laissée pour compte et abandonnée sur l'île de Naxos, elle va devoir apprendre à vivre seule jusqu'au jour où Dionysos, célèbre dieu de la vigne, débarque sur l'île. de fil en aiguille, Ariane apprend à le connaître & se laisse charmer par ce dieu si séduisant… mais a-t-elle appris de ses erreurs ?

Qu'on se le dise de suite, j'ai passé un très bon moment ! J'ai savouré ma lecture. L'écriture de l'autrice est terriblement fluide, j'avais presque l'impression de lire un conte ou une histoire du soir. Les pages se tournent sans qu'on s'en rende compte.

La réécriture est assez fidèle aux récits mythologiques mais c'est si intéressant d'avoir le point de vue d'une femme ! Ici, Ariane n'est pas simplement celle qui a aidé Thésée ou celle qui a épousé Dionysos ; elle est plus que cela : une princesse crétoise, une jeune femme rêvant d'amour et d'aventure, une grande soeur, une maman… elle a tant de rôles qu'il est difficile de ne lui en attribuer qu'un seul.

Par contre, qu'elle est naïve… c'est ce qui m'a frappée au fil de ma lecture. Elle se laisse d'abord avoir par Thésée, qui mérite un sacré nombre de claques, puis elle s'aveugle du comportement de Dionysos. On sent qu'elle aime profondément, mais ça la rend tellement naïve… ça m'a parfois agacé, j'avoue.

Petite pensée pour Phèdre qui m'a émue et qui méritait tellement mieux que ce vulgaire Thésée… (oui, je ne l'aime pas beaucoup…).

Comme tout le monde je pense, je connaissais surtout Ariane de par son implication dans la victoire de Thésée face au Minotaure, mais absolument rien d'autre : j'ai donc été ravie d'en apprendre plus via ce roman, qui possède des allures de page-turner. J'ai eu beau connaître les évènements de la première partie de ce roman, j'ai eu du mal à interrompre ma lecture tellement l'envie de les redécouvrir du point du vue d'Ariane était grande. Pareil pour la suite : j'aurai pu ouvrir un dictionnaire (ou consulter Wikipédia ^^) pour savoir ce qu'il arrivait à Ariane après la mort du Minotaure, j'ai préféré découvrir les choses petit à petit via ce roman et c'est très plaisant car Jennifer Saint a un vrai talent de conteuse et nous propose également un très beau portrait de femme via la figure d'Ariane.

Je dirais d'ailleurs que c'est le gros point fort de ce roman pour moi : on redécouvre vraiment la figure d'Ariane, bien plus que celle qui aide Thésée à vaincre le Minotaure, on fait la connaissance d'une jeune femme intelligente, courageuse et pleine d'empathie mais qui malheureusement vit à une époque où les femmes ne peuvent vivre par elles-mêmes et sont soumises à une figure masculine (père, frère, mari...) Ariane vit un certain nombre d'épreuves dans ce roman (certaines sont terribles) mais elle ne baisse jamais les bras, j'ai eu vraiment beaucoup de respect et d'admiration pour son courage et sa foi en elle-même. C'est difficile de développer plus sans trop spoiler sur l'intrigue mais ce roman est véritablement un très bel hommage à Ariane et on en vient presque à regretter que dans l'imaginaire collectif elle soit si mise de côté au profit de Thésée.
Comme dans tout roman qui revisite des épisodes de la mythologie grecque, la lecture du roman de Jennifer Saint est également un vrai régal pour se remémorer certains passages comme les différentes aventures de Thésée, la passion de Phèdre pour son beau-fils Hippolyte ou encore l'histoire du dieu Dionysos.

Vous l'aurez donc deviné, parmi tous les romans qui existent actuellement sur la mythologie grecque, Ariane de Jennifer Saint est l'un des meilleurs pour moi. Je me réjouis que Sabran publie ses autres romans (le prochain sera Électre, en mai).

Ce roman parle de l'amour dans toute ces forme, une femme que la vie n'a pas épargné qui a tout foutue en l'air pour quelque choses qui ne le mérite pas, un amour qui s'efface un livre réelle, une mère qui parle de toute la beauté de la maternité des enfants, un livre qui réconcilie toute mère avec elle même dans un fond de la grec antique.

J'ai adoré cette invitation au voyage, j'avais l'impression qu'on me contait une histoire fascinante au coin du feu... Pas de grandes actions ici mais une plume envoûtante qui peut dépeindre l'horreur avec douceur. Un paradoxe qui par ailleurs colle parfaitement à la personnalité de notre héroïne.
En parallèle de celle d'Ariane, l'histoire de Phèdre nous bouscule. Les soeurs forment deux versions différentes de la femme, à la fois opposées et complémentaires. La mère épanouie contre la femme ambitieuse, la douceur incarnée contre la liberté et la moralité au bord du précipice. Comme autant de facettes incarnant la puissance des femmes et de leurs envies. La sororité est bien présente et invite à la création d'un havre de paix, incarnée par Naxos, comme prémice à quelque chose de neuf mais aussi à un monde secret renfermé sur lui-même. le dénouement s'incarne en une des versions les moins joyeuses du mythe d'origine et chamboule les petits coeurs sensibles (dont je fais partie), ce sera donc ma petite déception tout à fait personnelle.
Prenez votre plaid le plus doux, une tasse de thé fumante ou votre chocolat chaud préféré, installez vous confortablement, et embarquez pour la Grèce antique. Dépaysement garanti.

.Ce livre est redigé à la première personne du singulier et bien que je n'en soit pas fan habituellement, la plume de Jennifer si belle et ces descriptions si complète qu'on se laisse transporter de bon coeur sur les îles avec nos protagonistes. Si je ne devais me fier qu'à la plume pour noter les livres je lui mettrait plus d'étoiles mais ce n'est pas le cas. Ce livre est vendu comme une version féministe du mythe d'Ariane et pour moi ce n'est pas le cas. En effet Ariane n'a vraiment de féministe que quelques pensées de ci de la, ses actions sont toujours régit par où pour les hommes. Sa soeur Phèdre s'en sort un peu mieux en surface, mais dans le fond c'est assez semblable. Si vous aimez les livres de mythologie je vous le conseille mais ne vous attendez pas à un féminisme de grande envergure

Ce livre m'a vraiment passionnée, c'était top de voir la mythologie grecque vue d'un point de vue féminin, de voir le vrai visage des Dieux et des Héros. Outre leurs actes héroïques, ils ont un côté noir et destructeur.

Dans cette histoire, nous avons deux voix, celle d'Ariane, célèbre pour son fil et le labyrinthe, et celle de Phèdre, sa soeur que je connaissais moins et qui fut intéressante à découvrir. Une grande partie de l'histoire est contée pour Ariane, j'ai adoré lire ses états d'âme, sa passion pour la danse, qui lui fait oublier l'espace d'un moment, les souffrances que la vie lui impose. Voir sa résilience, l'amour qu'elle porte à ses enfants, sa détresse et son courage, c'est un personnage complet et complexe.

Ariane et Phèdre sont comme le jour et la nuit, tellement différentes, mais leur lien filial, lui, est bien présent.

Dans cette écriture de la mythologie, nous avons affaire à deux héros bien connus, Thésée et Persée. Thésée, lui joue son rôle, avec le labyrinthe et le Minotaure. Je l'ai détesté, pour une action qu'il a commise, c'est un lâche et un opportuniste (enfin selon moi), menteur, qui utilise deux femmes pour des raisons bien différentes.

Persée, lui est là, car un jeune Dieu fait partie intégrante de l'histoire. Dyonisos, un Dieu énigmatique. Et pour qui, je suis tombée sous son charme dès les premiers instants, mais comme tous les hommes, les apparences peuvent être trompeuses. Son conflit avec Persée lui fera perdre quelqu'un de cher à son coeur.

Vraiment, une épopée incroyable entre la Crête et Athènes. Et d'une petite île, où la vie et la mort se croisent. Une renaissance !

En bref, j'ai été absorbée par cette histoire, racontent cette partie de la mythologie, et mettant sur le devant de la scène, les femmes avec leurs forces et leurs faiblesses, traitant de sujets difficiles. Vraiment une histoire que j'ai beaucoup aimé découvrir et je vous encourage à vous plonger dedans !

L'histoire s'intéresse de près aux récits mythiques et mythologiques qui entourent la figure d'Ariane, fille du roi Minos, princesse de Crète. Pour celles et ceux qui ne sont pas familiers ou familières avec cette histoire, pas de craintes à avoir, tout est relaté dans le roman, de façon progressive pour ne pas submerger le lecteur. Mais pour recontextualiser un petit peu, Minos est un roi cruel, qui organise chaque année un sacrifice de jeunes athéniens et athéniennes, enfermés dans le labyrinthe sous le palais, au sein duquel sommeille le terrible Minotaure. Sauf que pour l'année qui nous intéresse, parmi ces âmes terrorisées et destinées à une fin prématurée, se trouve le prince d'Athènes, Thésée. Et cet homme va tout faire basculer, y compris le destin d'Ariane et celui de sa jeune soeur.

Moi qui pensais que le livre n'allait traiter que de l'épisode du labyrinthe, j'avoue avoir été agréablement surprise par cet ouvrage, qui explore bien plus loin les aventures d'Ariane (quitte à totalement éclipser la partie où Thésée lutte dans les souterrains). Alors certes, ça démarre plutôt lentement et on a tôt fait d'abandonner, mais au bout d'une centaine de pages, l'action démarre, l'originalité du récit se dessine. Car comme je le disais, l'essentiel du roman se concentre sur « l'après-Labyrinthe », sur le sort d'une Ariane délaissée par Thésée, qui lui doit pourtant la vie sauve. On nous parle également de la soeur d'Ariane, qui a une place beaucoup plus importante que dans les textes originaux dont celui-ci s'inspire. Qui plus est, on sent que la plume de l'autrice prend de l'assurance, trouve son rythme de croisière pour nous proposer une intrigue qui nous embarque, qui attise notre curiosité avec des chapitres courts et bien dosés en action ; car on a beau connaître les grandes lignes de l'histoire, savoir ce que pourrait éventuellement penser la jeune fille demeure un mystère. Car la force du roman, c'est aussi son traitement plus moderne. Sans surprises, on découvre un regard beaucoup plus objectif sur la place des femmes, sur la violence qui leur est faite et en l'occurrence ici, celles commises régulièrement par un Thésée dépeint plutôt sombrement. C'est critique sans verser dans le trop politique, ça met le doigt là où il faut sans insister lourdement, pour laisser aux lecteurs le soin de s'emparer des pistes de réflexions apportées, sans gêner sa lecture si ceux-ci ne souhaitent lire que pour profiter de l'aventure proposée. L'avantage aussi, de ce parti-pris de l'autrice, c'est qu'Ariane ne verse pas dans la caricature de la femme forte, mais peu réaliste. On suit surtout l'histoire d'une jeune fille, qui par amour renonce à son monde et à son confort, pour être flouée avant de rebondir d'une certaine façon. Sa force (mentale et de caractère) transparaît plus subtilement et efficacement à nos yeux. Bref, une très bonne lecture qui n'est certes pas LE coup de coeur du mois, mais qui présente pas mal de bons points.