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Une histoire qui sort des sentiers battus !
Le parti-pris de considérer l'angle de vision d'une communauté pacifiste dans un roman de science-fiction me paraissait osé. C'était sans compter sur le savoir-faire de l'auteur, qui a réussi à m'entraîner dans son histoire sans difficulté ! La plume de l'auteur est très agréable et maîtrisée, ce qui ne gâche rien. J'ai apprécié de découvrir les personnages et de les suivre dans leur évolution. Je recommande :)
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N'étant pas du tout fiction, futur, surnaturel c'est avec appréhension que je me suis mise à le lire, j'ai été très, très longue à rentrer dans l'histoire car mon imagination me faisait défaut, me retrouver dans l'espace moi la terrienne, atterrir sur une planète et y découvrir un peuple étrange, celui des Errants, ça m'était inconfortable. Mais l'écriture, fluide, agréable et la sérénité que dégagent ces êtres m'a incitée à persévérer.


L'auteur nous emmène sur la planète Fergiss découverte par un peuple, celui des Errants, des pacifistes qui lisent dans les pensées et veulent croire que les hommes peuvent devenir meilleurs, mais ils vont être confrontés à une grande monstruosité. Ce peuple, à apparence humaine, qui tout au long des générations a appris à méditer, et prône la non-violence, à la manière de Gandhi, respecte les autres et la terre nourricière. Cette communauté, décide après avoir voyagé de planètes en planètes pendant des siècles, de revenir s'installer durablement sur Fergiss. Or, leur monde est occupé par des terriens qui y ont trouvé un filon et y ont construit des mines qui dénaturent le paysage et appauvrissent la terre. L'attrait de la matière, le Prométhéium, qui permet de réaliser des alliages nouveaux est un enjeu économique, politique, une affaire de gros sous et les envahisseurs voient d'un mauvais oeil ce retour ; l'appât du gain ayant toujours et de tous temps été le nerf de la guerre. L'ignoble stratagème monté par leur Confédération, l'histoire d'amour entre un terrien et une Errante et le suspens qui en découle, ont fini par me séduire.

J'ai apprécié lire en début de chaque chapitre, les notes et réflexions de l'anthropologue Joar, chargé d'étudier ce peuple. le génocide commandité m'a fait penser à l'extermination du peuple Juif. A croire que l'humain ne saura jamais en tirer des leçons. L'Histoire se perpétue et traverse les siècles.

Ceux qui aiment la fiction et se téléportent facilement dans le futur, voilà de quoi échauffer vos esprits. Beaucoup de philosophie, d'interrogations ou de remise en question. Alors embarquez à bord d'un vaisseau spatial qui vous enverra rencontrer le peuple des Errants, mais attention à ce que vous pensez, ils le sauront !
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...
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C'est un voyage dans le temps et dans l'espace que je n'attendais pas vu la première de couverture mais c'est tant mieux car j'aime bien la science fiction aussi. L'auteur fourmille d'imagination pour une mise en scène planétaire plutôt réussie. Au-delà de la dimension futuriste, le thème de la tolérance d'êtres différents de nous est la maîtresse pensée. Je reste admiratif par l'espoir possible que nous insuffle l'auteur, je demeure pessimiste quant à l'esprit humain. Mais les croyances sont fortes et peut-être suis-je trop « Terre à Terre ».? Je termine par la qualité incontestable de la qualité de rédaction de ce roman qui est un véritable plaisir à lire. Merci à l'auteur de cet agréable moment.
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Bonjour de New York !
Après « Les Secrets de la Maison de France », où j'ai découvert la plume, la sensibilité et l'humour de Jean Saintfort, je me suis lancée dans « le Dernier Temps ».
Je vais être honnête, ce n'est pas mon genre de lecture habituelle…et pourtant…je me suis laissée emporter par cette dystopie, ce conte philosophique, dont le message intemporel mène à une véritable réflexion spirituelle.
Tolérance, non-violence, acceptation de l'autre…ne sont que quelques-uns des thèmes abordés sur fonds de science-fiction. Et Jean Saintfort le fait avec brio.
Ma seule question est : à quand le prochain ?
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C'est le deuxième livre de cet auteur que je lis après La Maison de France que j'avais beaucoup aimé.
J'ai été agréablement surpris de changer de genre et de passer à de la science fiction.
Dans le Dernier Temps, nous découvrons l'histoire d'un anthropologue chargé d'étudier un peuple non-violent aux capacités singulières ainsi que sa romance inattendue avec une jeune femme issue de ce peuple.
J'ai trouvé que l'intrigue était bien menée et que le style était fluide. Personnellement, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce récit qui nous parle de nous-mêmes et qui nous permet de réfléchir au monde qui nous entoure. Je vous le recommande donc vivement.
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Je suis vraiment impressionnée par la profondeur de ce roman. le thème est super original et il sort des sentiers battus (c'est le cas pour moi, sinon !). Je ne lis vraiment pas souvent ce genre en particulier, mais j'ai vraiment aimé l'expérience.

Projeté dans le futur, Jean K. Saintfort dépeint notre société d'aujourd'hui en jouant avec l'amitié, l'amour et la traitrise dans son roman le dernier temps. Entre l'histoire intrigante d'un peuple prônant la non-violence et les manigances de la Confédération, l'auteur maintient efficacement une intrigue politique et morale. Malgré certains termes complexes, les descriptions sont claires et précises, sans fioriture. Jean K. Saintfort nous invite à regarder le monde différemment au travers du regard de Joar, un anthropologue envoyé sur la planète Fergiss pour étudier les Errants, un peuple non-violent qui a l'étrange capacité de percevoir les pensées des autres. Tout au long de sa rencontre avec ce peuple, Joar découvre une autre facette de l'être humain, des facultés qu'on n'aurait jamais pensé en être capable. Et pourtant ! Ce peuple apprend à Joar les secrets de la méditation et les pouvoirs des émotions qui nous habitent. Un autre monde s'ouvre à lui et les lecteurs du le dernier temps.

Puis, l'histoire d'amour entre Joar et Phéelle (et même les liens d'amitié avec Phanaa, Kallos et les autres) montre justement ce que nous avons oublié aujourd'hui : nos relations entre nous. Je pense notamment à comment on a l'habitude de se traiter entre êtres humains, comme des choses ou des numéros. J'ai l'exemple en tête les applications de rencontre comme Tinder. « Swing » à gauche ou « swing » à droite si la personne te plait ou non, bref ce ne sont que des relations de surface. J'ai vraiment senti l'attachement profond de Joar pour ses amis.

J'ai vraiment apprécié ma lecture ! J'ai vécu toute sorte d'émotions : la surprise, la colère, l'indignation et j'en passe. Ce qui fait la force de cette histoire, pour moi, c'est qu'elle nous fait réfléchir sur notre propre mode de vie et notre société moderne. C'est une lecture courte, mais qui montre les beaux côtés comme les mauvais sur l'être humain. Je conseille fortement cette lecture à toute personne qui désire vivre une expérience hors du commun. le dernier temps n'est certainement pas une lecture comme les autres qui vaut bien le détour !
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Une réussite encore que ce deuxième roman !
Ici, l'auteur met en scène un anthropologue terrien, Joar, chargé d'étudier le peuple des Errants, revenu sur sa terre d'origine, Fergiss, exploitée désormais pour son précieux minerai. Dès lors, on comprend que des enjeux économiques sont en cause. Nous avons accès à ses réflexions dans son journal de bord. Bientôt, il noue des relations plus profondes avec eux, notamment avec Phéelle, qui l'initie à un autre mode de communication, passant par la méditation. Cependant, tous se préparent à un événement qu'ils nomment "le dernier temps". Mais de quoi s'agit-il ? Chaque chapitre se présente comme un compte à rebours dans son attente, ce qui crée du suspense.
L'auteur a campé des personnages intéressants, et pas seulement chez les Errants, peuple non-violent. D'autre part, ce roman ethnologique et philosophique pose la question de l'intégration, tout comme Montaigne et d'autres après lui l'ont fait : faut-il à tout prix convertir à nos pratiques les peuples différents de nous, sous prétexte de leur faire profiter de ce que nous nommons "progrès" ?
Un roman réussi à découvrir !
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Captivant.
Un roman d'anticipation captivant, oui, à plus d'un titre, qui nous transporte quelques siècles dans le futur, disons dans les années 2500 – histoire de fixer un ordre de grandeur !
Au regard du rythme de l'évolution que nous connaissons depuis un demi siècle, c'est le temps qu'on peut estimer nécessaire, en effet, pour que s'établisse ce monde de fiction, marqué par l'expansion de la migration des terriens vers les exoplanètes. le temps nécessaire pour que plusieurs groupes, ainsi dispersés, puissent acquérir des caractéristiques culturelles bien spécifiques, voire mutent quelque peu physiquement, au point que l'on puisse observer qu'ils sont humains certes, mais certainement plus terriens, comme ici :
« Joar s'étonna de sa taille et reconnut les caractéristiques de ces générations d'hommes et de femmes ne connaissant plus la Terre. Nés dans l'espace, à une époque où les voyages duraient des années, ils y avaient grandi et donné ces individus qui, soumis à une gravité artificielle, avaient cru d'une manière démesurée. »

Jean-K-Saintfort n'est pas du genre à tourner autour du pot ! Dès le prologue il nous fait toucher le coeur du sujet, en abordant deux thématiques qui vont s'entrelacer tout au long du roman. D'une part, la question de la non-violence en tant qu'acte politique d'opposition et de libération, d'autre part, la prise en compte de la dimension émotionnelle dans l'évolution des échanges entre cultures différentes.
Encore une citation, si vous me le permettez, pour illustrer et le style et le thème :
« Vous me fuyez car chaque impalpable frôlement de ma main est une caresse, un vent léger effleurant votre âme mais, surtout, un feu ardent qui vous dévore. Vous avez peur de la force de vos émotions. Pourtant, elles vous permettent de communier avec le monde. »

En technicien averti, l'auteur provoque une immersion immédiate à travers un procédé simple et direct : chaque chapitre est introduit par un extrait du journal de bord de l'anthropologue, Joar Szukajacy, envoyé en mission sur l'exoplanète Fergiss. Ces textes, qui contextualisent clairement l'action, sont par nature les réflexions d'un scientifique pétri d'humanisme et donnent à chaque épisode une perspective philosophique et politique.

Par ailleurs la tension dramatique est continuellement nourrie par un compte à rebours reposant sur l'approche d'un événement mystérieux appelé “Le dernier temps ”.

Ainsi, la construction et le cadrage du récit sont impeccables, la narration est habilement séquencée, le style est classique et la langue soutenue, les dialogues sont justes et bien rythmés.
C'est, selon moi, le traitement des personnages et de leurs interactions qui constitue la plus grande singularité et l'indiscutable qualité de ce roman. Jean-K-Saintfort a créé une dizaine de caractères bien définis, chacun possédant une aura, une présence unique, données à voir et à sentir avec beaucoup de précision et de finesse. le parcours de chacun d'eux dans la progression dramatique est parfaitement mené et apporte à l'histoire un pan de vérité d'ordre psychologique et émotionnel, et joue un rôle logique dans la dynamique du roman.

Cette dynamique démarre sur le fond d'un malentendu. La nature de la mission que la Confédération confie à Joar n'est pas celle qu'il croit. Désormais consacrée à l'exploitation minière du prométhéum, il est impératif que l'exoplanète Fergiss conserve cette fonction industrielle première. Pas question d'y faire une place aux Errants – qui en ont fait pourtant leur planète-mère bien avant que la Confédération y implante des exploitations minières. Aussi quand ce peuple – migrant par vocation – y revient pour y vivre “Le dernier temps” il s'agit pour la Confédération, sous prétexte de rencontre mutuelle, de contrecarrer le plus radicalement possible leur plan supposé de reconquête. Joar, quant à lui, informateur malgré lui, est convaincu d'être missionné pour une étude bienveillante et approfondie des spécificités culturelles de ce groupe, réputé pour son caractère non-violent.

Pour conclure, un roman vigoureux et positif, riche de toutes les facettes que présente l'aventure humaine de Joar : la découverte progressive du cynisme politique dont il est le jouet, résultat de la domination des injonctions économiques, son ouverture progressive aux échanges émotionnels avec les Errants, la perception de leurs facultés mentales extraordinaires, l'expérience de leur immense sagesse, sa douloureuse impuissance devant la tragédie qui les frappe, l'affirmation des sentiments qu'il éprouve au delà des doutes et de la distance que lui impose la rigueur de sa démarche scientifique, son engagement enfin dans un destin qui dépasse le sien propre, porteur d'un avenir fécond.
Un dernier extrait pour le plaisir et vous mettre en appétit :

« — J'ai bien du mal à croire encore en la Confédération, en l'humanité…
— Tu le dois. Nous le devons tous. Si nous ne croyons pas à la liberté humaine, si nous ne conservons pas notre foi en l'être humain, sur quoi bâtir l'avenir ? En quoi garder espoir ? Nous choisissons la vie, la tolérance, la bienveillance. L'idéologie de mort qui a détruit notre peuple est toujours là, sous-jacente, insidieuse, pernicieuse. Elle se diffuse. Elle rejaillira. Il nous faut la combattre, lutter contre la haine, la terreur, la violence sociale… Si notre histoire pouvait permettre une prise de conscience collective…
— Tu y crois ? Vraiment ?
— C'est la seule voie possible, Joar. »
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La lecture, il y a cette étincelle d'espoir : vivre une aventure, hors du commun, vivifiante ou terrifiante.
Victor Hugo disait "L'homme a l'amour pour aile et pour joug le besoin." Ici Jean K. Saintfort a « l'amour d'un peuple et pour joug l'espoir ».
LE DERNIER TEMPS. Au-delà du récit, c'est un message de paix, un appel au respect et à la connaissance de l'autre et à ses différences. Mais tous ne partagent pas ces idées : intéressés, ils en veulent toujours plus, quel qu'en soit le prix par avidité et cupidité. le prix ici est terrifiant, quand on sait qu'il a déjà réellement été payé, ailleurs.
On commence en douceur, sur la vie sociale et familiale des Errants. Les mots sont doux pour ce peuple si vivant de clairvoyance et de bonté. Et pourtant…
Puis petit à petit s'immiscent, le mensonge, des situations cachées, la trahison. Je ne peux en dire plus, car malgré que ce soit un récit fictif, on sait cette situation vivante. Elle existe encore, sous une forme différente, le fond reste le même. le compte à rebours est lancé, et ne s'arrêtera pas.
On lit. On attend. On grince des dents. On se rebelle. J'ai eu envie de lire tout d'un coup… Mais ce serait dommage. Je fais durer le plaisir.
Jean K. Saintfort fait partie de ces auteurs qui écrivent. Normal pour un auteur me direz-vous, mais lorsque je dis « écrire » je ne veux pas dire scribouiller. Il ne suffit pas d'avoir un stylo ou un clavier pour être Auteur (On s'en rend compte dans le paysage des écrits). Il décrit les scènes sans en faire « des tonnes. Il a comme ces auteurs que j'ai apprécié la capacité à couler les phrases avec des mots ciselés comme des diamants, terriblement efficaces et touchants.
C'est tout cela qui m'a conforté dans l'idée de prêter mes personnages d'une peinture humaine pour la couverture du roman LE DERNIER TEMPS. Un appel à l'espoir

Lien : https://frama.link/jj-vitiello
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Un roman hors norme à découvrir impérativement. Je n'ai jamais lu un tel roman. A la fois roman, conte, poésie… c'est tout cela à la fois. Je ne sais même pas à quoi le raccrocher. C'est déjà une histoire complétement différente. de l'anticipation, oui, qui prend sa source dans un peuple non-violent qui, à force d'exercices de méditation et autres, est en train d'acquérir de nouveaux pouvoirs et d'acquérir de nouveaux seuls de conscience. Ce peuple se heurte bien évidemment à d'autres types d'intérêts. C'est aussi un roman engagé contre la suprématie des intérêts économiques. Mais qui pose les questions d'une manière différente, nous obligeant à réfléchir sans même nous en rendre compte.
L'écriture est d'une délicatesse, d'une poésie et d'une fluidité tout à fait étonnantes. On touche à des sujets inattendus : la recherche anthropologique, la musique des sphères, l'intuition, la respiration…
C'est aussi une romance d'une tendresse, d'une pureté que l'on croise rarement.
Je ne sais que dire. Je suis encore sous le choc. L'auteur est à découvrir. À LIRE ABSOLUMENT.
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