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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai cru entrer dans un roman de science fiction et je n'étais pas très motivée. Sinon que je me suis trompée !

Oui, nous pénétrons bien dans un monde futuriste, mais nous reconnaissons rapidement le nôtre : celui de l'ultra industrialisation, des puissances politiques et financières, de l'exploitation abusive des ressources, bref, de la course au matérialisme comme suprême objectif. En d'autre terme ce qui ferait notre bonheur. Mais un bonheur artificiel qui, finalement, éloigne l'homme de lui-même et de ce qu'il possède de plus riche en lui mais d'inexploité.

Je parlerai donc d'un roman d'anticipation, qui, en s'appuyant sur notre mode de vie actuelle nous montre là où il peut nous mener. Et cette volonté prend d'autant plus de relief que Jean K Saintfort, fait cohabiter sur la planète Fergus, le peuple des terriens venu s'enrichir des minerais de son sol et le peuple des Errants, minoritaire, qui a choisi la voie de la non-violence, de la fraternité, du respect des différences et qui vit en parfaite communion avec la terre, sans la dépouiller, sans la meurtrir.

Comment ces deux civilisations si opposées peuvent-elles vivre en bonne entente ? Aucun problème pour les Errants… Grosse menace pour les autres qui voient en leurs voisins un danger, celui de ne pas servir les intérêts de la Confédération. Ce qui pourrait réunir les deux peuples ? Tous croient au progrès… mais pas le même ! Pour les premiers, il passe par la possession des biens matériels, pour les autres par l'évolution de l'humain vers la pureté de l'âme et le développement de certains de ses pouvoirs non utilisés, la télépathie, par exemple.

Doit- on, comme le dit un personnage du roman, suivre les dictats de la société : « Nous vivons dans le système. Par la force des choses, nous le cautionnons, nous en acceptons les règles. Nous en devenons les complices, même si nous le dénonçons par ailleurs » ou épouser une forme de résistance pacifique qui sera un acte de libération ?
Le talent de l'auteur est d'avoir su proposer un roman bien loin de la mièvrerie dans laquelle son intrigue aurait pu le mener. Les bons d'un côté, les mauvais de l'autre. Les coupables d'un côté, les victimes de l'autre. Il n'en est rien, le roman est plus subtil, et pose la question de l'instrumentalisation qui nous fait agir à notre insu. D'autre part, bien d'autres thèmes parviennent à faire surgir en nous des notions nous ramenant à des problématiques contemporaines : assimilation, diaspora, déculturation, migrants. Moi, j'ai pensé plus d'une fois à Gandhi. Je me suis également posé bien des questions : est-ce que nous n'apprendrons jamais du passé ? Sommes-nous voués à toujours reproduire les mêmes erreurs ? Qu'elle est ma propre place dans le « système », à quoi j'aspire vraiment et comment est-ce que je me positionne?

Tous ces thèmes sont abordés de manière très fine car, avant tout, le suspens nous tient, une histoire d'amour nous fait frémir et l'intrigue nous transporte de page en page. Et cela d'autant plus que nous cheminons vers l'avènement du « dernier moment » sans savoir ce qu'il est. Nous nous rapprochons inexorablement de ce jour J, avec une certaine appréhension. Un petit mot sur les personnages, Joar, Phéelle et tous les autres qui sont très attachants, émouvants et si bien campés par l'auteur.

«Le dernier temps » est une proposition à croire aux possibilités qui nous sont offertes, si nous osons explorer toutes nos capacités. Comment y parvenir ? Si certains outils étaient déjà entre nos mains, pour ne parler que des techniques de développement personnel , qui, dans notre monde contemporain semblent prendre de plus en plus de place, via la méditation, la sophrologie par exemple? Avons-nous suffisamment exploré toutes les ressources intérieures que possède l'humain afin de devenir plus humain ?
Je vous invite à lire ce roman, car celui-ci non seulement nous entraine dans une intrigue passionnante, mais nous interroge sur nos propres valeurs
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Jean Saintfort est coutumier du mélange des genres, ce qu'il pratique avec un heureux dosage. Cela nous permet d'apprécier à sa juste valeur ce roman à la fois récit de science-fiction, réflexion éthologique, histoire d'amour, sans qu'un des aspects ne souffre de la concomitance. le style est fluide, le discours pertinent, la tension véhiculée par le scénario nous questionne. Les personnages ne sont pas manichéens. L'auteur, s'il place les événements dans le futur, n'en propose pas moins une réflexion sur les agissements de nos sociétés actuelles, ce qui nous permet aussi de prendre du recul. Un roman très intéressant dont le seul défaut est d'être trop court : j'aurais aimé passer plus de temps aux côtés de ces personnages, sur cette planète pas si lointaine.
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Jean Saintfort nous livre un récit d'anticipation parfaitement structuré dans lequel le suspens nous tient jusqu'au bout…
Écrite par une plume agréable et riche, l'histoire légèrement complexe se déroule dans quelques centaines d'années autour de Joar, un anthropologue chargé par la Confédération (la structure/institution gouvernant les galaxies habitées) de la mission d'étudier un peuple, les Errants, des êtres aux capacités psychiques supérieures revenus sur une planète qu'ils avaient auparavant désertée et désormais occupée par des Terriens.
JKS, jouant de l'ambiguïté des émotions, sentiments et agissements si humains, aborde avec une grande finesse des notions aujourd'hui brûlantes tels l'hyper industrialisation, la globalisation, le pouvoir politique et notre impuissance si actuelle, la non-violence, nos ressources psychiques si mal connues non utilisées, le bonheur et la paix sereine tant souhaités…
Mon avis subjectif, j'ai trouvé le récit "soft" jusqu'aux deux tiers, soudainement surprise par un changement, une dureté, une violence virile à laquelle je ne m'attendais pas qui ne peut laisser insensible.
Je n'en dis pas plus pour ne rien dévoiler mais, en bref, le dernier temps est une « belle » leçon d'interrogation sur le futur que je recommande à tous ceux qui persistent à croire en un monde meilleur...
Lien : https://zoegilles.net/des-li..
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le Dernier Temps », de Jean K Saintfort : Un message fort.

J'ai pris plaisir à lire le roman « le Dernier Temps » de Jean K Saintfort, après avoir découvert cet auteur dans « Les Secrets de la maison de France ». Je savais y retrouver un style élégant, riche et subtil, et une histoire bien construite.
Le héros, un chercheur anthropologue a pour mission d'étudier un peuple désespérément sage, pacifique et désintéressé, vivant sur la planète Fergiss, que les Terriens colonisateurs n'arrivent pas à convertir à leur mode de vie matérialiste.
Il mène sa mission avec sérieux, honnêteté et compétence, sans deviner les arrière-pensées de ses commanditaires, qui cherchent quant à eux à connaître les faiblesses de ce peuple afin de mieux l'asservir. Il se rendra compte trop tard des véritables intentions mercantiles du gouvernement qui l'emploie. L'amour rencontré pendant sa mission lui permettra-t-il de survivre au drame qui s'annonce ?
Après l'immense succès du film « Avatar », je suggérerais à James Cameron, de mettre en scène « le Dernier Temps » de Jean K Saintfort, qui, tout comme lui, délivre avec talent un message fort et qui fait réfléchir.
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« le dernier temps » : un miroir utile de nos temps actuels.

Comment ne pas penser, quand on lit « le dernier temps », à ces contes philosophiques que nous avons découverts le plus souvent à l'adolescence ? Voltaire, Diderot, Fénelon, More utilisaient le prisme de grands voyageurs découvrant des peuplades lointaines qui vivaient en paix et en sérénité, loin du tumulte et des quêtes irraisonnées de leurs contemporains. A travers le récit de leur héros, ils proposaient une philosophie de vie, à savoir la quête des besoins nécessaires et la lutte contre les plaisirs vains.
Jean K. Saintfort s'inscrit dans cette belle tradition. Il situe son intrigue dans un futur qui pourrait paraître lointain. L'homme a conquis de nombreuses planètes et en profite pour exploiter de façon extensive leurs ressources. Un peuple nomade, les Errants, revient sur Terre, une Terre qui a profondément changé depuis leur départ. Non violents, ayant fortement développé leurs connaissances et leurs capacités mentales, allant jusqu'à lire dans les pensées, ils pourraient représenter un danger pour la civilisation matérialiste qui les accueille.
Joar, un anthropologue, va se voir mandater par la Confédération qui gouverne pour étudier ce Peuple et comprendre leurs intentions. Il ne tardera pas à se laisser conquérir et tomber amoureux de l'une de ces migrantes. Mais leur amour n'est-il pas voué à l'échec ? Les motivations profondes de la Confédérations ne sont-elles pas plus cyniques qu'elles ne le paraissent ?
La romance entre les deux protagonistes servira de prétexte à se poser des questions sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, à la capacité à vivre ensemble et faire coexister des cultures différentes, au sens du progrès technologique, à la prédominance des intérêts économiques sur tous les autres intérêts, à la difficile quête de spiritualité dans un monde devenu profondément matérialiste… Autant de questions qui s'inscrivent dans une actualité brûlante. En lisant « le dernier temps », vous emprunterez le chemin de cette réflexion et peut-être trouverez vous des réponses à une partie de vos interrogations sur le monde actuel ?
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Conte philosophique SF
Les Errants forment un peuple étrange ; prônant la non-violence et cheminant sans fin dans l'espace. Ils reviennent enfin sur Fergiss, leur planète natale, dans l'attente d'un événement qui doit bouleverser leur futur. Mais Fergiss est maintenant exploitée pour un minerai rare, et les droits des Errants vont à l'encontre des intérêts d'une puissante confédération. Un anthropologue sans envergure est envoyé sur Fergiss pour étudier les Errants et valider leurs prétentions sur la planète. Il va rapidement nouer des liens d'amitié avec eux, et tomber amoureux de la belle Phéelle. Mais Fergiss est au centre des manipulations entre forces politiques, commerciales et criminelles, et le suspens croît comme approche le Dernier Temps des Errants. Au-delà de la science-fiction, qui ne fait que donner une coloration particulière au récit, le roman traite de sujets très contemporains : l'acceptation des autres, l'exploitation irraisonnée des ressources, ou encore le pouvoir démesuré des grandes entreprises. Et surtout l'avenir d'un peuple qui semble seul à être parvenu à s'intégrer dans son environnement sans l'asservir ni le détruire, au risque de devoir affronter le matérialisme effréné du reste de l'humanité - cela rappelle d'autres histoire plus actuelles…
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Dés les premiers mots j'ai été littéralement aspiré par l'histoire, par le rythme soutenu et les nombreux dialogues qui émaillent le texte et tiennent en haleine le lecteur en exprimant parfaitement le drame qui se prépare . Pourquoi, me suis-je alors demandé, le peuple des Errants si doux, si aimable et qui n'aspire qu'à un retour sur Fergiss, sa planète d'origine, doit-il disparaître? Ce peuple qui lit dans les pensées, cette "lumière dans la folie du monde" symbolise la tempérance, la pureté, la prospérité et la paix. Joar, l'anthropologue chargé d'étudier ce peuple perçoit rapidement ses capacités extraordinaires qui se sont développées au fil des siècles grâce à des exercices de méditation, et sa rencontre avec la belle Phéelle va le troubler profondément; il va aimer le mode de vie en autarcie des Errants grâce à Phéelle qui l'initie à leurs pratiques proches de la sophrologie; il va ressentir une "subtile mutation, prélude à la compréhension d'un monde nouveau". L'écriture de Jean Sainfort est fluide, rapide, spontanée, se prêtant bien aux dialogues et donnant de la vie au récit. La communication par télépathie et la notion de préscience sont également très intéressantes. Alors pourquoi détruire un peuple qui n'aspire qu'à la recherche de la Vérité, qui refuse la violence? Parce que l'homme ne peut s'empêcher de reproduire les mêmes erreurs dans tout L Univers pour des raisons bassement matérialistes, l'intérêt des compagnies (Fergiss regorge d'un matériau rare, le Prométhéium).La Confédération envoie Joar sur Fergiss afin de savoir si les Errants ont le droit à la restitution de leur planète en vertu de la "loi du retour". J'ai beaucoup aimé la rencontre de Joar avec Phéelle et les "voix", les effleurements et les caresses, les séances de massage dans lesquelles Joar semble prendre racine dans la terre et ressentir les forces telluriques; j'ai aimé Erythrée, la responsable de la sécurité sur la base terrienne de Fergiss, Khallos, le chef du Conseil des Anciens, Hammer, l'oreille d'or qui détecte les bruits de l'univers, les étoiles renfermant des sons et "agissant dans l'espace comme les caisses de résonance d'instruments de musique. j'ai aimé cette notion d'orchestration des sons qui révèle de grandes connaissances scientifiques de la part de l'auteur. J'ai aimé, enfin cette lueur d'espoir qui point à la fin du roman lorsque Joar revient à Paris; on retrouve alors le bien-manger français, la description inattendue du Quartier latin; cela m'a rassuré sur l'évolution de l'homme dans le futur qui aura su préserver son patrimoine. Alors j'ai refermé ce beau livre, rasséréné sur l'avenir de l'homme car tant qu'il y aura de l'amour il y aura de l'humanité Alors, amis lecteurs, foncez! Ne passez pas à côté de ce roman captivant!
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Pourrait-on revenir à l'essentiel ?

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous embarque dans un livre, plutôt conte philosophique dans un monde futuriste. Jean K. Saintfort nous transmet beaucoup de sujets forts, de réflexions sur notre monde et ses conséquences. Peut-on suivre ce chemin qui remplit d'allégresse les travers cachés de l'être humain ? Ou sommes-nous capable de revenir à l'essentiel ? Merci Jean pour ce cadeau, merci au groupe Des nourritures livresque pour le calendrier de l'avent qui a ravi plus d'un membre 😉

Les Loulous, je ne vous raconterai pas plus que ce qui se trouve dans le résumé (lettre de l'auteur) adressé à son lectorat. Mais je vais plutôt vous raconter la beauté des mots et la façon dont raconte le narrateur et personnage principal Joar, anthropologue, raconte son histoire.
Sa rencontre avec les Errants et plus particulièrement Phéelle est juste enivrante, époustouflante. Ce peuple si singulier a été capable d'évoluer avec le monde qui l'entoure et de se satisfaire de certaines choses, les plus simples.

En revanche, l'être humain, a eu besoin de s'étendre, d'industrialiser, d'aller toujours plus loin dans la quête de gain, dans la quête d'un meilleur. Mais quel meilleur ? Celui qui engrange de l'argent. Sommes-nous si peu attentif à notre environnement qu'il est plus simple d'aller ailleurs, pour repartir d'une page blanche et refaire les mêmes erreurs ? N'est-on pas capable de balayer chez soi et remettre sur pied un idéal essentiel ?

L'histoire de ce livre, de ce conte philosophique, de ce roman d'anticipation, c'est surtout l'histoire de la paix, de la reconnaissance de l'autre, vivre sur un même pied d'égalité et comprendre que nous pouvons évoluer ensemble sans se bouffer les uns les autres. Sans s'écraser ! Mais au contraire, s'épauler, se lever ensemble et améliorer nos vies dans tous les sens du terme et pourquoi pas notre planète 😉 Mais aurons nous le temps ? Avant que la dernière ait sonnée...

Enfin bref, malgré la poésie des mots, il y a également du rythme et du suspense ! On serre les dents quand on se rend compte des malversations, des mensonges et des manipulations. On est en colère contre les uns et les autres. On s'est attaché à certains personnages et on enrage de voir ce qu'il se passe ! Jean K. Saintfort a réussi à écrire un roman prenant, dynamique et plein de réflexions. J'ai apprécié ce livre et le Bibou aussi. Nous sommes d'ailleurs dans une conversation quelque peu enflammée 😉
Je tairais là le reste, il ne tient qu'à vous de dévorer ce livre et d'en faire votre analyse pour que nous puissions en discuter 😉

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite à découvrir « le dernier temps » de Jean K. Saintfort. Un roman d'anticipation, adjoint d'un conte philosophique où la beauté des mots et le rythme de l'histoire alimentent la chaîne du suspense et de la réflexion. Un livre qui se lit et se dévore à différents niveaux. Alors tenté ?
Lien : https://linstantdeslecteurs...
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Joar, anthropologue, est envoyé par la Confédération pour étudier une peuplade : Les Errants, des non violents. Ce que Joar ignore, c'est que la terre qu'occupe les Errants fait l'objet d'une grande convoitise en raison d'une matière première rare. Ce que n'imagine pas non plus le héros, c'est qu'il va rencontrer Phéelle, une jeune errante, qui va bouleverser sa vie.

Nous entrons dans la peau de l'anthropologue et étudions à travers ses yeux, sa pensée, socialement, économiquement, politiquement « les Errants » : cette peuplade est particulière par son refus à avoir recours à la violence, même pour défendre sa vie et par sa faculté à lire dans les pensées de l'autre.

C'est au milieu du livre que tout bascule et que, par une subtile mise en bouche de l'auteur, nous sommes … Mmmh , je préfère ne pas dévoiler le mystère ... Dans ces allées et venues entre notre identification au personnage principal et nous même, et les émotions qui nous prennent … nous en arrivons au terme de ce livre à … nous interroger. Et si … ?
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J'ai particulièrement apprécié le roman "Le dernier temps" de Jean K. Saintfort, alors que je ne suis pas du tout une adepte de la SF. La petite appréhension en commençant ce livre s'est très vite dissipée au regard de la belle écriture, intelligente, documentée et sensible de cet auteur, qui m'avait déjà complètement séduite avec son premier roman « Les secrets de la maison de France » : un coup de coeur pour moi.
En imaginant les Errants, Jean K. Saintfort a voulu faire exister un monde meilleur, plus juste, plus raisonné, et bien sûr j'adhère à 200 %. Une conscience bienveillante, plus aigüe, plus affutée, comme certaines personnes aujourd'hui s'appliquent déjà à la parfaire et qui pourrait se généraliser en envisageant un scénario idéal pour notre planète.
Bien sûr qui n'aurait pas envie que la pratique de la méditation et de la pleine conscience se généralisent comme dans la merveilleuse histoire qui nous est contée ici ?
On embarque alors en même temps que l'anthropologue, Joar Szukajacy, pour la planète Fergiss où celui-ci est envoyé en mission. Grâce à ce personnage qui tient un journal de bord, nous sommes au courant de ses avancées, de ses doutes et de ses conflits intérieurs, concernant le peuple qu'il doit étudier. Sa rencontre avec une jeune autochtone bouscule ses convictions. Il découvre une communauté différente de toutes celles qu'il a étudiées jusque-là. Non violents, poètes, les Errants, un peuple comme on aimerait qu'il en existe, où les êtres sont respectés dans leurs choix et leurs différences, différences qui ne sont pas un handicap, mais une force. Un peuple idéal très bien décrit par l'auteur dont certains sujets, à force de travail, ont acquis une hyperconnexion sensorielle qui leur font deviner les pensées des autres. Mais leur monde a changé et les Errants sont de trop.
Je vous conseille vivement ce roman, un récit allégorique, une sorte de conte qui nous parle des problématiques de notre présent et qui nous propose une vision qui pourrait être celle de notre futur.
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