- Le prunier ? Courageux ? Pourquoi pas le chêne si imposant ou l'immense cryptomeria ?
- Ce n'est pas la taille qui rend courageux, Usagi. Le courage vient de l'intérieur. Regarde un peu disciple.
- Mais ce n'est qu'un vieux prunier.
- La neige recouvre encore la terre. Les grosses sont encore dénudées. Mais regarde... le prunier est déjà en fleur. Personne n'a le courage n'a pas le courage du prunier par ce froid. Il fleurit toujours le premier.... Les bourgeons jaillissent d'un bois qui semble mort, surmontant les adversités, annonçant aux autres arbres l'arrivée du printemps. Oui, cet arbre à du courage.
- Vous avez raison, sensei. Je serai comme le prunier.
- Bien.
- Un jour, même, je lancerai un défit au lutin tengu du Pic de l'Ouest !
- J'ai dit courageux, pas téméraire. Idiot.
Le temps n'a pas d'importance. C'est l'expérience qui compte.
« Je suis connu pour fourrer mon nez dans les affaires des autres. C’est un terrible défaut que j’ai ! » (p. 177)
[prêtre Sanshobo] Les problèmes politiques ne me concernent pas. Je sers un seigneur céleste, moi.
Une maigre bourse vaut mieux que rien !
La fin du 16e siècle fut marquée par l'âge des guerres : les seigneurs s'affrontaient en vue de conquérir terres et pouvoir.Les révoltes étaient fréquentes.
- Avez-vous des lances... des flèches ?
- Nous ne sommes pas des moines guerriers de la période de Heian !