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Critique de Alfaric


Ce tome 8 regroupe les récits suivants :

"En vert et contre tout" (mars à juillet 1993) est une mini-série crossover réjouissante bien qu'un peu bancale quand à ses tenants et ses aboutissants. Gen et Usagi toujours ensemble tombent en pleine guerre de succession chez les ninjas neko entre la brave Chizu soeur de Shingen et le vil et fourbe chunin Gunji : la 1ère est pour la préservation des forces du clan, le 2e est pour la capture à tout prix du dénommé Kakera l'homme-rat dont on se saura jamais si était un sorcier ou un illuminé. le sosie de Maître Splinter qui n'a pas réussi à réuni tous les samouraïs qu'ils souhaitait passe au Plan B : pour battre des ninjas il faut d'autres ninjas.... C'est donc tout naturellement qu'il recours à la magie pour invoquer les tortures ninjas Leonardo, Raphaelo, Donatello et Michelangelo ! Leonardo qui a déjà croisé Usagi à plusieurs reprises n'est pas surpris, mais pour ses compagnons d'armes c'est une l'éclate totale d'évoluer dans un monde où ils ne sont pas des mutants honnis par la population. La succession de péripéties, de rebondissements et de retournements de situation est super sympa, mais cela reste bancal car on ne saura jamais vraiment qui était Kekera et pourquoi les ninjas neko voulais absolument le capturer... Sinon quel tombeur cet Usagi car après Mariko, Tomoe, et Kistuné c'est Chizu qui le chamboule en lui volant un baiser ! (et ce n'est pas fini hein ^^)
petit aparté : les crossovers qui mélangent les séries et les médias cela marche ici parce qu'on manipulent des serials qui ne nécessitent aucune connaissance préalable pour être compréhensibles, mais quand des feuilletons comme "One Piece" font cela on obtient du bouzin truffé d'incohérences et de WTF !

"Jizo" (mars 1993) est un exercice de style où tout est dessinée du point de vue de la petite statue dédié par une mère éplorée à son enfant décédé. le mystère par lequel la statue passe de la tristesse à la sérénité est fascinant : allégorie du deuil ?

"Shi" (septembre à décembre 1993) mélange les plus grands moments des oeuvres d'Akira Kurosawa et du duo Kazuo Koike / Goseki Kojima, et une fois de plus fois force est de constater que les frontières sont minces entre le chanbara est le western (remember "L'Homme des vallées perdues" ^^) ! Dans une petite vallée isolée, pauvre mais tranquille Usagi s'interpose entre le maraîcher Moyashi et les gros bras engagés par le magistrat Sueoka. Invité par celui qu'il a sauvé le lapin rônin est très mal accueilli par sa femme et très/trop bien accueillie par sa fille Kimie qui se propose de partir avec lui, d'où la tension de plus en plus forte avec le dénommé Nobu qui est amoureux d'elle et qui se considère comme son financé... Nous découvrons le généreux homme du peuple Jiro qui avait découvert un gisement d'or et qui voulait le partager avec tous les habitants, et les homines crevarices ploutocrates Sueoka et Juzo qui étaient prêts à tout et au reste pour garder le pactole pour eux seuls au nez et à la barbe des autorités comme de leurs subordonnés ! Jiro assassiné ils veulent faire déguerpir tous les habitants pour magouiller tranquillement. Donc tandis qu'ils se livrent à des games of thrones à la con parce qu'ils n'ont rien d'autre à faire de leurs vies de merde (sans compter qu'eux mêmes sont des grosses merdes sur lesquelles il faut marcher du pied gauche), les habitants qui eux se contentent du nécessaire pour être heureux (Baloo copyright ^^) doivent subir toutes les conséquences de leurs ambitions mal placées. Au final nous avons Usagi qui prend le parti des faible et « Shi » les quatre assassins renommés chacun spécialisé en son domaine (sabre, lance, arc et chaîne à plomb) qui prennent le parti des forts ! Évidemment c'est le peuple qui fait pencher la balance au dernier moment tandis que les riches se détruisent mutuellement... David Gemmell qui aimait bien le chanbara n'aurait pas fait mieux ! J'applaudis des deux mains par clavier interposé !!!

"La Légende des lézards" (janvier 1994) est un exercice de style puisqu'il s'agit d'un récit sans dialogues : Usagi essaye désespérément de se débarrasser d'une bande de tokage qui finit par lui sauver la vie...

"Le Jardin d'Usagi" (mai 1994) est un petit récit flashback où Usagi enfant est soumis à un test de caractère de la part de son sensei Katsuichi.

"Automne" (juillet 1994) est un petit récit flashback où Usagi est capturé par un bakemono. le monstre dispose de deux prisonniers et la compagne d'infortune du lapereau en apprentissage est Dame Automne, capturée pour l'hiver ne viennent jamais et que l'été perdure à jamais... Son sort est scellé à partir du moment où le jeune Usagi choisie de la délivrer plutôt que de se sauver !

"Le Champ de bataille" (janvier à juin 1994) est une mini-série flashback où Stan Sakai s'incarne en sensei Katsuichi pour montrer au jeune Usagi passionné par la guerre toutes les horreurs de la guerre. La guerre pour quoi faire ? Et surtout rentrer à la maison une fois que celle-ci vous a traumatisé à jamais ?? C'est un récit presque iconoclaste pour lees Yankees militaristes, impérialistes et avides d'exploits virilistes. Hanté par le visage de celui dont il a volé l'épée, Usagi revient sur les lieux de son vol pour apaiser sa conscience ayant prise la forme d'un yurei avant de rencontrer le Seigneur Mifune et son yojimbo Gunichi (voir tome 2).
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