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Par la voix de Tôko, la fille Akakuchiba, nous découvrons cette famille, nous apprenons à connaître des femmes extraordinaires ; mais La Légende des Akakuchiba est également un reflet de la société japonaise et nous permet d'en apprendre plus sur le Japon au cours de la seconde moitié du XXème siècle.
Le roman, découpé en trois parties (« Man'yô, 1963-1975 », « Kemari, 1978-1998 » et « Tôko, 2000-futur »), narre l'évolution d'une famille et d'une ville par le biais d'une grand-mère (Man'yô), de sa fille (Kemari) et de sa petite-fille (Tôko). Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le récit est très prenant, d'autant plus que lorsque je lisais certains passages, j'imaginais très bien ceux-là dans un film de Miyazaki : il y a un côté fabuleux à cette histoire, on se demande parfois si ce que l'on nous raconte est vrai ou bien totalement chimérique. Mais qu'importe : on se prend au jeu ! Au fil des pages, on côtoie une voyante, une maîtresse de maison, une domestique qui danse nue, des loubards, une mangaka… Eh oui, l'air de rien, il y a de tout dans ce roman ! Mais cela ne tombe jamais dans la surenchère ; l'autrice, Kazuki Sakuraba, a su parfaitement dosé tous ces éléments. de plus, sa plume et la traduction sont agréables.

La Légende des Akakuchiba est une superbe saga familiale qui nous permet, en plus de passer un très bon moment, de découvrir aussi la société japonaise au cours de ces dernières décennies. Les trois héroïnes sont attachantes et leur histoire m'a captivée.
C'est un roman à découvrir absolument !
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En général, j'aime beaucoup les histoires qui se passent au Japon. Malheureusement, malgré beaucoup de choses intéressantes, j'ai eu quelques difficultés à rentrer dans ce roman, sûrement par manque de connaissances.

J'ai beaucoup aimé Man'yô la grand-mère de la narratrice qui apporte un petit côté magique à l'histoire. Les deux autres personnages principaux sont également très intéressants mais ces deux femmes m'ont moins touchée.

Le roman, se déroulant sur trois générations de femmes, nous offre une bonne vision de l'évolution de la société japonaise…
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C'est la deuxième saga familiale que je lis cette année, et c'est encore une superbe lecture. Je ne suis vraiment pas déçue, d'autant que celle-ci à des qualités que ne possédait pas la précédente.

En effet, La légende des Akakuchiba est un roman relativement plus court (environ 400 pages). Il est donc nettement plus rapide à lire et à suivre. Il y a aussi moins de personnages, mais le récit ne perd pourtant pas en qualité au contraire, on s'attache beaucoup plus vite à ceux qui en font partie.

D'ailleurs, même si j'ai apprécié la plupart des personnages de ce récit, j'ai gardé une réelle préférence pour Man'yo. Est-ce parce que c'est par elle que tout commence et se termine, ou parce qu'elle est finalement le personnage à la fois le plus simple et le plus complexe de cette saga? Difficile à dire, cependant je l'ai trouvé extraordinaire dans sa douceur et dans sa dignité. Elle traverse cette période trouble du Japon avec une placide élégance comme si elle survolait plutôt qu'elle ne vivait les événements.

Et pourtant il s'en passe des choses, car l'auteur a choisi de commencer son récit juste avant la fin de la seconde guerre mondiale en 1943. Étonnement elle n'y fait presque pas allusion, car au fond cela ne concerne pas tellement les personnages. Comme dans la plupart des romans d'auteurs japonais, il reste cette impression d'être dans un monde à part, perdu entre mythe et réalité. La frontière entre les deux est floue est c'est bien à cela que tiens le charme de ce roman. Qu'importe que ce soit vrai ou non comme Toko, nous avons envie d'y croire.

Une belle histoire à mettre entre les mains des amateurs de littérature japonaise sans hésitation.

Mon seul regret est la couverture qui se centre un peu trop sur Kemari. Quoique cette dernière tienne une place importante dans ce récit, je pense vraiment que la véritable héroïne de cette histoire est Man'yo. J'aurai donc plutôt vu une de ces fleurs que les siens déposaient lorsqu'ils emportaient un mort.
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Je remercie Babelio et les éditions Piranha pour l'envoi de ce livre. J'ai été surprise en le recevant car il n'avait pas la même couverture que celle présentée lors de la Masse critique, il s'agissait d'épreuves non corrigées... La publication de ce roman ayant eu lieu le 5 Octobre, j'aurais préféré avoir la couverture rouge que celle monochrome.

La lecture de ce roman a été relativement longue du fait de mon emploi du temps et du récit en lui-même. L'histoire est intéressante mais avance très lentement. Il y a peu de rebondissements mais j'ai maintenu ma lecture car l'histoire était malgré tout intrigante et le style d'écriture ne me déplaisait pas. Je voulais également savoir si c'était basé sur une histoire réelle car si j'ai choisi de recevoir ce roman, c'est que je connaissais l'auteur de nom (grâce à sa fiche Babelio) en tant que mangaka, je possède le 1er tome de « Gosick ». Et le résumé de ce roman parlant de mangaka, j'ai été fortement intriguée. Ce n'est finalement pas basé sur une histoire vraie mais cela aura maintenu mon attention jusqu'au bout, d'autant que cette auteur est plus connue au Japon par ses romans, celui-ci a été édité en 2006, que par ses mangas.

C'est l'histoire du Japon vue au travers de 3 générations de femmes et vue par la dernière de cette fratrie, avec les souvenirs de sa grand-mère et agrémentée de notions sur la reconstruction du Japon après guerre, la vision des jeunes des différentes époques, des valeurs qui se sont transmises (ou non), les différentes maladies et problèmes de ces époques. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Man'yô, j'ai aimé la suivre sur la quasi totalité de cette histoire. C'est le personnage qui a le plus de charisme en mon sens. Je regrette juste d'avoir mis autant de temps pour le lire (quasi 3 semaines) alors qu'il m'a intéressé dès le départ... le seul bémol de ce livre est qu'il m'a manqué un lexique pour tous les termes japonais inexpliqués dans le corps du texte.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une chouette découverte par rapport à l'histoire du Japon vue de l'intérieur et pour ces 3 générations de femmes qui vivent différemment tout en ayant le même respect pour les anciens et les traditions. C'est juste dommage de ne pas avoir eu l'édition originale avec la couverture colorée et les coquilles en moins (des chiffres perdus dans le texte, des fautes de frappe (p15 « tatala » au lieu de « tatara » / p348 « Hozuki » pour « Hozumi » / p370 « porteplume ») et des erreurs d'impression (p311 : « s » « ortant » sur 2 lignes différentes, …), pour celles notées en cours de lecture...). Si vous êtes amateurs du Japon, de son histoire ou tout simplement curieux, je vous conseille fortement de découvrir ce roman. Pour ma part, j'espère que d'autres romans de cette auteur seront bientôt traduits en français et sinon, je lirais au moins sa série de mangas. Une nouvelle auteur à suivre !!

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La légende des Akakuchiba ou l'histoire de trois générations de femme narrée par Toko . S'appuyant sur ce que lui a raconté sa grand-mère Man Yö ,Toko nous retrace la saga familiale et féminine de la famille Akakuchiba, la famille des aciéries , la famille qui a assuré la prospérité de Bénimidori, petite ville portuaire à l'Ouest de Tokyo . A travers ce récit nous suivons le destin de cette enfant des confins abandonnée à l'âge de trois ans, recueillie par le jeune couple Tada . Une enfant qui restera hermétique au monde de l'école, qui ne saura ni lire ni écrire mais qui , choisie par Akakuchiba Tatsu, sera l'épouse du premier fils de la branche ainée. Man Yö s'inclinera devant son destin, accomplira son devoir et n'aura de cesse de remplir la mission qui lui a été assignée , seulement inspirée ou apeurée par ses visions. Car Man Yö est aussi voyante. ..
La mère de Toko,Kemari, fera une éblouissante carrière de mangaka et Toko se cherche paresseusement à bientôt trente ans.
Voilà pour la trame d'une histoire que j'ai trouvée longuette, trop de pages pour ne pas avancer d'un pouce ! Mais heureusement ,à côté de l'histoire de ces femmes, se déroulait celle du Japon! sa reconstruction après-guerre, sa conquête financière et économique du monde , la bulle qui explose et le Japon actuel avec ses difficultés inhérentes au monde d'aujourd'hui .
En résumé une lecture en demi-teinte, de belles pages malgré leur lenteur souvent insupportable mais n'est-ce pas simplement le ressenti d'une lectrice inculte ? A chacun donc de plonger dans ce roman et d'en tirer ses conclusions !
Un très grand merci aux éditions Piranha pour ce partenariat .
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Une belle saga familiale sur trois générations qui nous permet de découvrir le début de l'industrialisation massive du Japon avec tous ses fastes et ses méfaits.

J'ai beaucoup aimé le début de l'histoire, je lui ai trouvé un petit côté mystérieux, mystique, avec un petit brin d'humour. Même si j'ai trouvé peu probable cette union étrange entre une fille d'en « bas » avec une famille noble du « haut », mais c'est justement cette partie de magie qui fait que les livres nous font rêver. C'est le personnage que j'ai préféré dans ce livre celui de la grand-mère de la narratrice.

On y apprend beaucoup par la lecture de ce livre, du moins su r le Japon, son industrialisation, les us et coutumes, on s'aperçoit que malgré nos différences de culture, l'évolution semble identique, et suit le cours de la modernisation pour ne pas dire de la mondialisation qui se dessine au fil des pages. Une belle part à la sociologie donc, ce qui m'a intéressée ne connaissant le Japon que par mes lectures.

Ce fut une lecture intéressante bien que j'ai ressenti un petit essoufflement par moments, je pense que ce livre aurait mérité d'être un peu plus court, pour lui donner plus d'intensité. Et j'ai été moins intéressée par l'histoire d e la mère de la narratrice, moins de magie je pense.

Dans l'ensemble c'est une lecture agréable et instructive, un peu longue mais riche.

Un grand merci aux éditions Piranha et à la plateforme Netgalley pour ce partage
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Dans la légende des Akakuchiba, l'auteure nous dévoile ici un pan de l'histoire japonaise des années 1950 jusqu'aux années 2000. Alors que le pays fait face peu à peu à la modernité et à la crise économique, il s'adapte bon gré , mal gré , essayant de mêler traditions et modernité. Et c'est au coeur d'une famille singulière que l'on suit cette évolution: la famille Akakuchiba, qui dirige les aciéries du village. La narratrice, Tôko , plus jeune héritière , nous présente donc sa grand-mère et sa mère . Man'yo sa grand-mère, jeune femme adoptée, désignée par Tatsu la matriarche Akakuchiba pour épouser son fils. Cette femme qui ne sait pas lire, dévoile les premières lignes de cette famille singulière. Suivra Kemari sa fille, rebelle dans l'âme mais prête à se sacrifier pour sa famille, en perpétuant le nom et l'héritage, donnant naissance à Tôko ...

D'ailleurs mon personnage préféré est Kemari, alternant entre grosse dure, toujours prête à la bagarre, mais capable de tout pour sa famille. Elle émeut, fait rire, et bouleverse à la fois.

Personnellement, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette famille, qui au-delà des apparences cache bien des choses. Bloqués entre tradition et modernité, certains s'adaptent, d'autres résistent , et cette contradiction apporte un second souffle au récit qui par moment ,souffre de quelques longueurs ... C'est bien écrit, et étrangement addictif , fluide , enlevé et plaisant.

Une belle découverte pour les amoureux de culture nippone où les amateurs d'histoire de famille.
Lien : http://livresforfun.overblog..
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Un roman riche. Riche de par l'histoire familiale racontée sur trois générations, riche de par la description précise et fidèle de l'évolution de la société faite, mais aussi riche de par l'enchaînement des événements : on a envie de découvrir quels liens ces trois femmes aux caractères si différents ont pu entretenir entre elles et avec leurs proches.
Lien : https://comaujapon.wordpress..
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Une très belle saga familiale centrée sur le destin de deux femmes dont la fragilité devient force sous la plume d'une troisième voulue d'une normalité confondante. En dépit de généralisations générationnelle et sociologiques un peu hâtive, La Légende des Akakuchiba est un roman qui vous porte sans parvenir à vous passionner.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Jolie saga familiale japonaise des lendemains de la Seconde guerre mondiale à nos jours.
La famille Akakuchiba est installée à Benimidori (que je n'ai pas retrouvé sur Maps), dans la province d'Osaka. Elle détient les aciéries de la région qui font d'elle la plus riche et donc la plus respectée.
Sous l'autorité d'un matriarcat bien établi, les aventures des différentes générations seront l'occasion de montrer la distance entre l'évolution du Japon et du reste du monde, le Japon restant très attaché à ses traditions.
Les descriptions sont très visuelles et les métaphores ne se cachent pas. La ville est en escalier, les riches en haut, les pauvres en bas. Et qu'il est pentu le chemin qui mène à la famille Akakuchiba !
Les personnages sont très bien développés, depuis l'origine de leur prénom jusqu'à leurs caractéristiques physiques en passant par leur tempérament parfois très surprenant.
Le lecteur navigue entre croyances et difficiles réalités de l'existence, destins étranges, contes et fléaux des aléas de l'économie mondiale.
Onirique, un peu enfantin, le style emmène doucement le lecteur au coeur des secrets de cette dynastie. On se sent bien, entre Kemari la mangaka et « gros yeux » qui prend des cours de Flamenco.
C'est le premier roman de l'auteur qui est connue au Japon pour ses mangas. Il est vrai que le style a une tonalité graphique, donnant des contours contrastés et détaillés des personnages et des lieux.
Belle surprise que ce roman que je vous conseille.
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