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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Au sortir de la seconde guerre mondiale au Japon, la petite ville de Benimidori est dominée par les aciéries, gérées d'une main de fer par Tatsu Akakuchiba, maîtresse femme. Elle remarque une petite fille Man'yô, venue des montagnes et adoptée par la famille Tada et voit en elle la future femme pour son fils et surtout un être d'exception, capable de visions et porteuse d'un destin hors du commun qui permettrait à la famille de maintenir son statut dans la région. Ainsi débute la legende des filles rouges, celle issues de l'aciérie, qui des années cinquante aux années deux mille, voit cohabiter la famille avec celle des chantiers navals les Kurobishi.
Kemari, la fille de Man'yô se lance elle dans un gand de motardes, écumant et terrorisant la region avec son amie Chokô, avant de trouver sa voie comme mangaka. Toko, fille de Kerami et narratrice de la saga familiale, a du mal à trouver sa place sans la lignée de ces femmes exceptionnelles, qui ont bâti une legende, dans laquelle elle a dû mal a porté le flambeau.

La legende des filles rouges est une saga familiale qui se déroule sur cinquante ans et qui évoque, au delà d'une famille, l'évolution du Japon, sa reconstruction industrielle dans la sidérurgie, puis avec les années soixante, ce sont les velléités d'indépendance de la jeunesse qui cherche à échapper aux codes de la société nippone. Ce sont aussi les références religieuses et quelque peu mystiques qui s'intègrent dans la famille et qui lui permettent de traverser les crises économiques des années quatre-vingt.
La legende des filles rouges permet d'explorer cinquante années d'évolution du Japon, grâce à la famille Akakuchiba. J'ai apprécié les références sur l'évolution de la société japonaise, en revanche j'ai été moins seduite par les nombreuses répétitions et redites, ainsi qu'aux maladresses de style ou de traduction et pas mal de longueurs qui allongent le roman d'une bonne centaine de page.
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J'avais lu un article très positif sur ce livre qui traitait des ouvrages sur le Japon.

En définitive, je dois vous avouer que j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans cette histoire (peut-être parce que je sortais d'un bon thriller) que j'ai lue jusqu'à la dernière ligne sans avoir été passionnée par cette saga familiale.

Le rythme est probablement trop plat et constant pour faire vibrer ma corde du palpitant.
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En général, j'aime beaucoup les histoires qui se passent au Japon. Malheureusement, malgré beaucoup de choses intéressantes, j'ai eu quelques difficultés à rentrer dans ce roman, sûrement par manque de connaissances.

J'ai beaucoup aimé Man'yô la grand-mère de la narratrice qui apporte un petit côté magique à l'histoire. Les deux autres personnages principaux sont également très intéressants mais ces deux femmes m'ont moins touchée.

Le roman, se déroulant sur trois générations de femmes, nous offre une bonne vision de l'évolution de la société japonaise…
Lien : https://humbleavis.wordpress..
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La légende des filles rouges » de Kazuki Sakuraba est une saga familiale autour de trois générations de femmes.

C'est Tôko, la fille de Kemari, la petite fille de Man'yo qui en est la narratrice. Elle balaye 3 générations c'est-à-dire une cinquantaine d'années de vie au Japon, de l'immédiat après-guerre à maintenant.

C'est non seulement la vie de la famille, avec ses bonheurs et ses drames, ses soucis domestiques, ses rivalités entre frères, soeurs, les non-dits et les complicités, mais c'est surtout une photographie du monde qui évolue.

Je suis habituée à lire des textes ayant pour cadre « historique » mon cadre de vie, l'Europe. L'après-guerre, la reconstruction des villes, mai 68, le choc pétrolier, la désindustrialisation me sont des thèmes familiers. Mais en lisant cette saga j'ai pris conscience que le Japon en a été frappé également.

Quelques longueurs parfois et redondances, mais je suppose que c'est le style calme et méditatif japonnais qui veut cela. Dans l'ensemble, c'est un texte intéressant, surtout pour l'aspect sociologique et aussi l'aspect vie de famille et respect des traditions au Japon.

Une petite touche de fantastique avec le don de la grand-mère qui peut prédire l'avenir, en tout cas qui a de temps en temps quelques visions. Cet aspect des choses donne un peu de sel au texte, puisque l'on sait dès le début que tel ou tel protagoniste sera blessé ou mourra et dans quelles circonstances. On attend donc fébrilement le jour où les prédictions se réaliseront.

Une belle lecture dépaysante, un texte joliment écrit, j'ai apprécié ma lecture.
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Difficile de donner mon avis sur cette lecture ! Car s'il y a indubitablement du bon, j'ai mis facilement un tiers pour entrer pleinement dans l'histoire. Il faut dire que la pudeur japonaise pour dire les choses, mettant les émotions souvent à distance, n'aide pas forcément. C'est plus à la lecture de la mère de la narratrice, chef de gang qui finit par s'assagir qui m'a raccrochée.

L'écriture est pleine de modernité, ce qui produit au début un décalage mais n'est pas anachronique puisque c'est bien Toko, la petite fille vivant à notre époque, qui raconte l'histoire des deux générations de femme qui l'ont précédée. Elle commence en nous racontant l'histoire de sa grand-mère, Man'Yo, qui de simple enfant trouvée deviendra grande dame dans la noble famille de Benimidori. Nous sommes juste après la guerre et le Japon va entrer dans une phase de transition. Accompagnant le progrès industriel, le haut fourneau crache l'acier à pleine vitesse et fait vivre l'ensemble de la communauté. La modernité est là, et pour les femmes il faut trouver sa place entre tradition et envie de liberté. Man'Yo sera le témoin et l'élément clé de tout ce bouleversement. Deux générations de femmes la suivent, chacune ayant des choix importants à faire.

L'auteur met en parallèle l'évolution du statut de la femme et la transformation de la société japonaise. Au sein d'un Japon rural, parfois pétri de croyances magiques, le choc industriel est vécu comme un cataclysme. Les jeunes sont obligés de s'adapter et le fossé des générations se creusent. Si avant chacun connaissait sa place et ne pouvait s'y soustraire, aujourd'hui la liberté, durement acquise, a un prix : il faut assumer ses choix au risque parfois d'être perdu devant l'étendue des possibilités qui s'offrent. Les traditions autrefois si pesantes peuvent alors apparaitre comme un refuge, un cadre parfois guidant.


Avec ce roman, c'est la maladie de la société contemporaine qui est racontée : la nécessité de refuser l'adultère, la pression scolaire sur les jeunes, l'orientation sexuelle, le harcèlement, la délinquance. Des sujets intéressants mais quelques difficultés à entrer dans l'histoire et à comprendre où tout cela peu bien mener ont donné une lecture en demie-teinte.

Merci à Piranha et Babelio pour cette lecture dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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